Rue Tourlaque — Wikipédia
18e arrt Rue Tourlaque | |||
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Situation | |||
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Arrondissement | 18e | ||
Quartier | Grandes-Carrières | ||
Début | 47, rue Lepic | ||
Fin | 42, rue Joseph-de-Maistre et 2, rue Eugène-Carrière | ||
Morphologie | |||
Longueur | 205 m | ||
Largeur | 9,4 m | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 9363 | ||
DGI | 9374 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris Géolocalisation sur la carte : 18e arrondissement de Paris | |||
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La rue Tourlaque est une voie du 18e arrondissement de Paris, en France.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]La rue Tourlaque est une voie située dans le 18e arrondissement de Paris. Elle débute au 47, rue Lepic et se termine au 42, rue Joseph-de-Maistre et 2, rue Eugène-Carrière.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Elle tire son nom du patronyme « Tourlaque », porté par l'ancien propriétaire du terrain, François Tourlaque (1767-1844).
Ce personnage était peut-être d'origine normande, car Tourlaque semble être un anthroponyme issu du norois, Þórlákr (on rencontre aussi les variantes Þorlákr, ÞórlakR), latinisé en Torlacus en vieux danois[1]. C'est également le nom du saint patron de l'Islande, Þorlákr Þórhallsson (saint Thorlak). Cependant, le foyer du nom semble être la Franche-Comté à partir du XVIIe siècle et il ne subsiste pas de données antérieures.
En tout cas, il se rencontre dans la toponymie normande dans au moins quatre villes : Tourlaville (Manche, Torlachvilla, 1063-1066) ; Tourlaville, hameau du Bessin (Calvados) ; Tout-la-Ville (Calvados, Saint-Martin-aux-Chartrains, Torlavilla, 1198) ; Tous-les-Mesnils (Seine-Maritime, Toulamesnil, 1328)[2].
Historique
[modifier | modifier le code]Cette ancienne voie de l'ancienne commune de Montmartre ouverte par François Tourlaque dont elle prend le nom dès son ouverture est classée dans la voirie parisienne par un décret du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- No 2 : Atelier du peintre Léon Tanzi (1846-1913)[3].
Atelier du peintre Charles Francisque Raub (1854-1926).
Atelier du graveur Eugène Delâtre (1864-1938)[4].
- No 5 : musée Toulouse-Lautrec. Atelier (location) de T-L en 1884 ou 1886. Une dizaine d'années.
- No 10 : anciennes imprimerie et éditions Marcel Seheur (années 1920-1930).
- No 22 : cité d'artistes Les Fusains où vécurent des artistes au début du XXe siècle, notamment Pierre Bonnard, André Derain, Georges Joubin, Hans Arp, Sophie Taeuber-Arp, Max Ernst, Joan Miró, Roger Crusat, le sculpteur et graveur médailleur Georges Lemaire[5] et le sculpteur Charles-Henri Pourquet[6].
- À l’intersection avec la rue Caulaincourt, en 1909, l’effondrement de la chaussée a entraîné l’engloutissement d’une femme. Il était dû à la formation d’un fontis[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « ÞórlæikR > Þórlákr », www.nordicnames.de.
- François de Beaurepaire, Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, A. et J. Picard, 1986, p. 15.
- André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre, éditions André Roussard, Paris, 1999, p. 550.
- André Roussard, op. cit., pp. 181-182.
- Base Leonore, « Georges Lemaire ».
- L'Art funéraire et commémoratif, juin 1922.
- Jean-Paul Clébert, Promenades dans les rues de Paris - La Rive droite, Paris, Club des libraires de France, , page 337.
Annexes
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Lien externe
[modifier | modifier le code]- Rue Tourlaque (mairie de Paris)