René Prioux — Wikipédia

René Jacques Adolphe Prioux
René Prioux

Naissance
Bordeaux
Décès (à 74 ans)
Alger
Origine Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Général d'armée
Années de service 18971942
Commandement 8e Régiment de Spahis
Ire Armée
Conflits Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Faits d'armes Bataille de Hannut
Distinctions Légion d'honneur
Croix de guerre 1939-1945

René Jacques Adolphe Prioux, né le à Bordeaux et mort le à Alger, est un général d'armée français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Engagé volontaire pour 4 ans le à la mairie de Bernay (Eure)[1], il est dragon au 6e régiment de dragons. Le , il intègre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, il en sort sous-lieutenant dans le 6e régiment de chasseurs le . Lieutenant deux ans plus tard, il rejoint successivement le 21e régiment de chasseurs (), fait un stage à l'état-major du 19e corps d'armée (), est nommé à l'état-major de la 1re brigade de cavalerie d'Algérie (), Capitaine hors-cadres le , il rejoint le le 3e régiment de chasseurs d'Afrique puis est de nouveau placé hors-cadres en .

La guerre le place au Grand quartier général de l'Armée puis à l'état-major du 34e corps d'armée le . Il est ensuite détaché à l'état-major du détachement d'armée des Vosges puis à celui de la VIIe armée, puis à celui du détachement d'armée de Belgique. Il est enfin fixé à l'état-major du 36e corps d'armée le , passe chef d'escadron le puis quitte le 36e CA pour le 5e régiment de dragons le . Hors-cadres à l'état-major de la 164e DI, il devient chef d'état-major de la 52e DI le .

À l'État-major du Maroc en mars 1919, il est stagiaire à l'École supérieure de guerre en et maintenu hors-cadres par décision ministérielle. Professeur à l'École supérieure de guerre en 1921, il est chargé du cours de cavalerie en , obtient le grade de lieutenant-colonel le puis rejoint le 8e régiment de spahis le , qu'il commande à partir de . Affecté pour ordre au 11e régiment de cuirassiers, il fait partie de la mission militaire française en Pologne en 1929, il en devient le chef le et est nommé général de brigade le .

Placé de nouveau en disponibilité en , il reçoit le commandement de la Cavalerie de Tunisie en octobre de la même année. Le , il est nommé directeur de la Cavalerie au ministère de la Guerre avec le grade de général de division le mois suivant. Commandant la 7e Région à Besançon en février 1938, il devient inspecteur général de la Cavalerie (le ) tout en conservant le commandement de la 7e Région où il est finalement remplacé en .

Nommé au commandement du corps de Cavalerie le , il le conduit jusqu'en Belgique dans le cadre du plan Dyle-Breda, où il a la mission de ralentir la progression allemande vers la trouée de Gembloux donnant lieu à la bataille de Hannut. À la suite de l'accident mortel du général Billotte, il remplace le général Blanchard à la tête de la 1re armée le , et est fait prisonnier de guerre le 29 du même mois. Rapatrié en , il est placé dans le cadre de réserve en mai et reçoit en septembre rang et appellation de général d'armée.

Après l'opération Torch, il est nommé Major général des armées auprès du Général Giraud, « commandant civil et militaire » en Algérie. Dès le 5 décembre 1942, il reconstitue les bureaux de recrutement pour les Français de souche et les sections spéciales de recrutement pour les indigènes, telles qu’elles existaient avant 1940[2]. Il participe ainsi à la mobilisation pour la campagne de Tunisie[3]. Mais le 29 mars 1943, il proclame sa fidélité au maréchal Pétain à Dakar et à Bamako le lendemain[4]. Il constitue ainsi une cible vichyste pour de Gaulle, qui le place à la retraite.

Décorations[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Cote 19800035/98/12329 », base Léonore, ministère français de la Culture
  2. Xavier Jacquey, « De la statistique au camouflage », note 51, p. 42.
  3. Une photo le montre le 13 mars passant en revue à Alger-Maison Blanche un groupement aérien avec des officiers américains.
  4. Christine Lévisse-Touzé, L'Afrique du Nord dans la guerre 1939-1945, Albin Michel, 1998, p. 304.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]