Régiment de la Guadeloupe — Wikipédia

Régiment de la Guadeloupe
Image illustrative de l’article Régiment de la Guadeloupe

Création 1772
Dissolution 29 juin 1792
Pays Drapeau de la France France
Fait partie de 109e régiment d'infanterie
Guerres Guerre d'indépendance des États-Unis
Révolution française
Batailles Siège de Savannah

Le régiment de la Guadeloupe est un régiment d'infanterie des colonies du royaume de France, créé en 1772, devenu sous la Révolution le 109e régiment d'infanterie de ligne.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

Mestres de camp et colonels[modifier | modifier le code]

Historique des garnisons, combats et batailles du régiment[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Les troupes coloniales sont créés par ordonnance royale du [4].

Création[modifier | modifier le code]

Le , le « régiment de La Guadeloupe » est formé avec les détachements des régiments de Vexin, de Bouillon, de Périgord, de Médoc, de Limousin et Royal-Vaisseaux, qui avaient en 1772 chacun un bataillon aux Antilles.

Guerre d'indépendance des États-Unis[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de la guerre d'indépendance des États-Unis, le régiment prend part en 1779 aux expéditions du comte d'Estaing et se distingue, le , à l'attaque des retranchements de Savannah.

Révolution française[modifier | modifier le code]

A la Révolution, le « régiment de La Guadeloupe » est le premier à se mettre en insurrection. Dès le , 5 compagnies qui étaient à Tobago se 5 révoltent, chassent leurs officiers, et, après avoir mis la colonie dans le plus grand désordre, s'embarquent sur des navires marchands qui les conduisirent au Havre.

Pendant ce temps, le 1er bataillon adressait de la Guadeloupe la lettre suivante à l'Assemblée nationale :

« Les bas officiers, grenadiers, chasseurs et fusiliers du « régiment de La Guadeloupe », pénétrés de la plus vive douleur de la manière honteuse avec laquelle le détachement de Tobago s'est comporté, en maltraitant nos chefs qui étaient les leurs, et en enlevant notre drapeau, qui nous est à tous déposé par le serment que nous avons fait de ne jamais l'abandonner, et il faut que des malheureux qui ont foulé aux pieds tout sentiment d'honneur nous l'enlèvent, et de plus cherchent à déshonorer notre régiment, qui, depuis dix-huit ans qu'il est formé, s'est toujours comporté, tant en campagne qu'en garnison, avec une conduite irréprochable. Tous, d'un commun accord, nous vous supplions de vouloir bien faire punir tous ces scélérats indignes de voir le jour. Nous vous supplions encore d'avoir égard à ce que notre drapeau est souillé par des mains aussi infâmes et de vouloir bien demander au roi qu'il nous en soit envoyé un autre. »

Cette lettre était lue à l'Assemblée nationale le .

Le , cette fraction vertueuse du régiment était en pleine insurrection, et le lendemain la presque totalité s'embarquait pour aller re joindre au fort-Bourbon les insurgés du régiment de la Martinique. Cent hommes à peine restèrent à la Guadeloupe. C'était Dugommier qui s'était mis à la tête du mouvement.

Le , le régiment arrive à Bordeaux, et il va rejoindre les compagnies de Tobago à l'île de Ré, où l'Assemblée les avait envoyées par punition.

Le décret du 5 mai 1792 réunit les débris des régiments de La Martinique et de La Guadeloupe pour en composer le 109e régiment d'infanterie.

Personnalités[modifier | modifier le code]

Sources et Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]