Prix Élysée de la photographie — Wikipédia

Prix Élysée de la photographie
2020
Nom original Prix européen de la photo politique « Georges Bendrihem »
Organisateur Service de presse de la présidence de la République française
Pays Drapeau de la France France
Date de création 1996

Le prix Élysée de la photographie est une récompense attribuée chaque année à un photographe de presse, récompensant la meilleure photo faite de la présidence de la République française. Il est décerné lors d'une cérémonie au palais de l'Élysée, en présence du président de la République.

Historique[modifier | modifier le code]

Créé en 1996 par le service photo de l'Élysée sous la présidence de Jacques Chirac, et organisé par l'Agence France Presse[1], il a d'abord été appelé prix Georges Bendrihem, du nom d'un photographe de l'AFP tué accidentellement en 1995 lors d'un déplacement officiel en Tunisie[2].

Depuis sa création en 1996, il d’abord été décerné à Paris puis à Rome en 2004, à Berlin en 2005 et à Madrid en 2006[2].

Le prix, suspendu sous la présidence de Nicolas Sarkozy, a été recréé sous la présidence de François Hollande par le chef du service photo de l'Élysée Stéphane Ruet, ancien photographe de presse et conseiller en communication.

Critères de participation[modifier | modifier le code]

Pour participer au prix Élysée de la photographie, il faut être photographe, indépendant ou d'agence, et être accrédité auprès du service de presse de la présidence de la République.

Chaque photographe invité à participer peut soumettre deux images de son choix selon le thème imparti, prises entre les dates fixées par le règlement du prix. En 2016, le thème était « Le président de la République du au  ».

Membres du jury[modifier | modifier le code]

Le jury est composé de personnalités de l’univers du photojournalisme[2], directeurs photo de quotidiens, de magazines et d'agences[1], et présidé entre autres par Karl Lagerfeld (2007)[3], Cyril Drouet, responsable photo du Figaro Magazine (2008)[2].

Le jury, présidé par Pierre Lescure depuis 2013, est composé de personnalités politiques, médiatiques et culturelles. Au fil des années, il a compté Pierre Ménès, Isabelle Giordano, Agnès b., Jacques Toubon, ou Tina Kieffer.

En 2016, le jury, présidé par Pierre Lescure, était composé de Roselyne Bachelot, Philippe Heraclès, Patrick Pelloux, Christophe Barbier, Alain Genestar et David Kessler[4].

Lauréats[modifier | modifier le code]

Liste non exhaustive

Prix « Georges Bendrihem »[modifier | modifier le code]

Prix européen de la photo politique « Georges Bendrihem »[modifier | modifier le code]

  • 2006 : Tim Sloan (AFP)[9].
  • 2007 : Olivier Laban-Mattéi[3].
  • 2008 : Eric Feferberg (AFP)[2].

Prix Élysée de la photographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Thierry Dudoit, prix de la photo politique », sur Libération,
  2. a b c d et e « Eric Feferberg (AFP) remporte le prix européen de la photo politique « Georges Bendrihem » 2008 », sur AFP,
  3. a et b « Prix Georges Bendrihem », sur ParisArts,
  4. « Prix Élysée de la photo 2016 : les images en lice et les lauréates - L'Œil de la photographie », L'Œil de la photographie,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Benjamin Favier, « Sotchi 2014 : dans les coulisses de l’agence Getty Images », sur Le Monde de la Photo,
  6. Jacques Chirac, « Allocution de M. Jacques Chirac, Président de la République, à l'occasion de la remise du prix Georges Bendrihem 1997 de la meilleure photographie politique de l'année. », sur jacqueschirac-asso.fr,
  7. « Michel Viala récompensé », sur La Dépêche,
  8. « Prix Bendrihem », sur Getty Images,
  9. « Le prix Georges Bendrihem à Tim Sloan », sur Le Monde,
  10. « Michel Euler, lauréat du Prix de la photo de l’Elysée », L'Œil de la photographie, consulté le 1er décembre 2020
  11. a et b « Prix Élysée de la photographie 2014 - L'Œil de la photographie », L'Œil de la photographie,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. Solenn de Royer, « Piégé par le calendrier, Hollande hésite sur la stratégie à adopter », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
  13. « Quand Hollande, le Hamlet de l'Élysée, se demande qui il est », L'Obs,‎ (lire en ligne, consulté le )