Pluvigner — Wikipédia

Pluvigner
Pluvigner
La mairie.
Blason de Pluvigner
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Lorient
Intercommunalité Auray Quiberon Terre Atlantique
Maire
Mandat
Diane Hingray
2020-2026
Code postal 56330
Code commune 56177
Démographie
Gentilé Pluvignois
Population
municipale
7 651 hab. (2021 en augmentation de 2,88 % par rapport à 2015)
Densité 92 hab./km2
Population
agglomération
43 981 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 46′ 00″ nord, 3° 01′ 00″ ouest
Altitude Min. 24 m
Max. 144 m
Superficie 82,83 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Pluvigner
(ville isolée)
Aire d'attraction Pluvigner
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Pluvigner
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Pluvigner
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Pluvigner
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Pluvigner
Liens
Site web http://www.pluvigner.fr

Pluvigner [plyviɲe] (en breton : Pleuwigner) est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le bourg de Pluvigner se situe à vol d'oiseau à 23,0 km au nord-ouest de Vannes, à 26,8 km à l'est de Lorient et à 32,3 km au sud de Pontivy.

Emplacement de Pluvigner dans le Morbihan.

Géographie physique[modifier | modifier le code]

Sa superficie est de 8 283 hectares dont 17 % constitue un massif forestier dense (bois de Trélécan, Kérisac, Kéronic) à proximité des forêts de Camors et de Floranges.

Son relief se caractérise par une pente nord-est, sud-ouest présentant un dénivelé de 90 mètres. Le point culminant atteint 144 mètres au lieu-dit le Soucho, le point le plus bas 24 mètres au lieu-dit Kernoël. Un réseau hydrographique très important délimite les frontières naturelles de la commune.

Géologie[modifier | modifier le code]

Un filon quartzeux cuprifère contenant notamment de la malachite, de l'erubescite et de la chalcopyrite, affleure près de Kergolven en Landaul et de Kerhilias en Pluvigner[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 973 mm, avec 13,9 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Auray à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 969,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pluvigner est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pluvigner, une unité urbaine monocommunale[12] de 7 543 habitants en 2017, constituant une ville isolée[13],[14].

Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pluvigner, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC). La forêt occupe 1 545 ha soit 18,7 % de la surface communale. Les feuillus sont majoritaires mais les conifères sont bien représentés.

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 4,1  % 342
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 0,9  % 72
Terres arables hors périmètres d'irrigation 34,0 % 2 818
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 5,8 % 482
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 30,5 % 2 530
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 5,5 % 458
Forêts de feuillus 6,1 % 502
Forêts de conifères 4,1 % 341
Forêts mélangées 8,5 % 702
Landes et broussailles 0,1 % 10
Forêt et végétation arbustive en mutation 0,4 % 33
Source : Corine Land Cover[17]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Saint Guigner, vitrail de l'église Saint-Guigner de Pluvigner.

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Pleigvinner en 1259 ; Pleuvingner en 1327 ; Ploevigner en 1387 ; Plouigner en 1405 ; Pluvigner en 1428 ; Plevigner en 1453 ; Ploegner en 1516 ; Plevigner en 1636[18].

Pleuwigner en breton[19].

Le nom de la commune est d'origine bretonne. Il est issu de l'appellatif toponymique Ploe, signifiant « paroisse », et de l'anthroponyme Guigner[20], renvoyant à Saint Guigner, saint patron éponyme de la commune[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Âge du fer et période romaine[modifier | modifier le code]

Entre 1983 et 1988, une fouille de sauvetage permet la mise au jour d'un habitat gaulois au lieu-dit « Le Talhouët »[22]. Le site, daté de La Tène moyenne à finale, couvre une surface d'environ 1 hectare et demi. Il est composé de deux enclos emboîtés, d'une maison circulaire et d'un bâtiment de stockage, type grange[23]. Diverses sépultures jouxtent le site. L'ensemble est probablement à mettre en relation avec le peuple des Vénètes, qui contrôlait alors ce territoire.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Un trésor monétaire, le trésor de Pluvigner, contenait des pièces cachées à la fin de la Guerre de succession de Bretagne entre 1360 et 1364 ; il contenait notamment 259 monnaies flamandes, qui constituaient 84 % de l'ensemble de ce trésor monétaire[24]. Ce trésor est peut-être à mettre en lien avec la bataille d'Auray, qui a eu lieu à cette époque non loin de là[25].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Pierre Le Gouvello, chevalier de Keriolet, né en 1602 à Auray (il passa son enfance au château de Kerlois), fut agnostique, athée et mena une vie dissolue. En 1636, il se rendit à Loudun pour y observer les Folles de Loudun ; il se convertit alors et devint religieux, transformant son château en hospice pour les pauvres.

En 1687-1688, des violences ont lieu à Pluvigner contre les caquins de Bretagne, descendants supposés des lépreux médiévaux. La population s'oppose aux autorités qui voulait interdire la coutume empêchant aux caquins d'enterrer leur morts au cimetière paroissial[26].

La trève de Saint-Bieuzy, qui dépendait sous l'Ancien Régime de la paroisse de Pluvigner, devint une commune en 1793, mais celle-ci fut incorporée dans celle de Pluvigner avant 1806[27].

Révolution française[modifier | modifier le code]

En 1799, des bandes royalistes, formées en bonne partie d'hommes de Pluméliau, Grand-Champ, Pluvigner, Plumergatetc. formèrent un rassemblement de 5 à 6 000 hommes[28].

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Pluvigner, gravure de Thomas Drake, 1860.

En décembre 1864 ouvre la ligne des Chemins de fer d'Orléans, d'Auray à Napoléonville (Pontivy), en passant par Pluvigner. La ligne est ouverte au transport des voyageurs (trois trains par jour dans chaque sens) et au transport du fret. La ligne de chemin de fer d'Auray à Napoléonville (Pontivy) fut inaugurée le  : « La première station que l'on rencontre est celle de Pluvigner, à peu de distance du gros bourg de ce nom. L'aspect du paysage est triste et monotone. De vastes landes. Peu de traces de cultures. La végétation [les plantes cultivées] est absente sur ce sol qui appelle, à grands cris, les efforts de l'homme. Mais nous entrons dans la forêt de Camors (...) »[29]. La liaison s'arrêta en 1951 et la gare disparait en 1981[30].

Le monument aux morts de Pluvigner porte les noms de 19 soldats morts pour la France pendant la guerre de 1870[31].

Une épidémie de dysenterie fit 600 malades (dont 46 moururent) à Pluvigner en 1876. Le docteur Alfred Fouquet explique la propagation de la maladie par les conditions de vie déplorables des habitants de la région qui « ne prennent absolument aucun soin, soit de leur propreté, soit de celle de leurs maisons. Ils jettent les selles des malades devant leur porte et parfois les vident dans la maison même, au milieu des cochons et des poulets, au milieu desquels ils grouillent. (...) Ils se refusent d'ailleurs à prendre aucun médicament »[32].

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

La Belle Époque[modifier | modifier le code]

Le curé de Pluvigner vit son traitement[33] suspendu en janvier 1903 pour avoir prêché et enseigné le catéchisme en breton[34].

En 1909 est créée l'association des « Keriolets de Pluvigner », vouée initialement à des activités d'éducation physique et gymnique et à une fanfare. Le nom choisi fait référence à Pierre Le Gouvello de Keriolet ; la section football est créée en 1921[35].

La Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Pluvigner porte les noms de 342 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[31].

L'Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Un soldat de Pluvigner (Joseph Messager) est mort pour la France au Maroc à la suite du combat d'Oued-Amrine en 1925[31].

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le , un bombardier américain B-17, endommagé lors d’une mission et poursuivi par deux avions allemands, s’écrasa dans le bois de Kéronic. Sept aviateurs furent tués et trois survécurent. Deux stèles ont été inaugurées le en présence de Charles Roth, survivant, et de Mel Schulstad, pilote habituel mais absent le jour de la mission[36].

À la fin du mois de juin 1944, la compagnie FFI dirigée par le capitaine Henri Le Frapper participa dans la région de Pluvigner et Brandivy à des actions de harcèlement contre les troupes allemandes ; le , sept résistants FFI furent tués près du carrefour de La Forêt-Le Purgatoire en Brandivy[37]. Cinq autres furent fusillés par les Allemands le même jour au lieu-dit Chanticoq à Bieuzy-Lanvaux[38]. Neuf autres résistants furent fusillés le au lieu-dit Le Véniel[39].

Le monument aux morts de Pluvigner porte les noms de 76 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles, trois membres de la famille Elstein, réfugiée à Pluvigner en octobre 1940 et morts en déportation, victimes de la Shoah, au camp de concentration d'Auschwitz en 1942[31].

L'après Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Sept soldats originaires de Pluvigner sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine et quatre pendant la Guerre d'Algérie[31].

Le XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Le , un avion de chasse F-16 de l'armée de l'air belge, parti de la base de Florennes et devant se ravitailler en carburant à Lann-Bihoué, s'écrase au lieu-dit « Le Poteau » en Pluvigner en raison d'une avarie de moteur, détruisant en partie une maison lors du crash ; les deux pilotes purent s'éjecter à temps, l'un d'eux restant suspendu par son parachute pendant deux heures à une ligne à haute tension[40].

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture

  • 127 exploitations et 140 exploitants en l'an 2002.

Industrie

  • « Hill-rom », un des leaders mondiaux de mobilier pour le domaine médical, environ 350 salariés[41].
  • « Bretagne Chrome », environ 50 salariés.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Chef-lieu de canton qui regroupe les communes de Brech, Camors, Landaul et Landévant, Pluvigner centralise les syndicats intercommunaux tels que le S.I.V.O.M. et le S.I.V.U. Au total, 21 913 habitants en 2011.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Ange Marie Constant Caris
(1805-1865)
  Notaire
Conseiller d'arrondissement
Les données manquantes sont à compléter.
René Harscouët de Saint-George Droite  
Julien Babylas Morel[Note 3]    
René Harscouët de Saint-George Droite  
Edmond Cheminant    
René Harscouët de Saint-George[Note 4] Droite Conseiller général (1890 → 1905)
Julien de Keroüallan    
Paul Harscouët de Saint-George    
Pierre Pascal Rad. Médecin
Ancien conseiller général (1925 → 1940)
René Harscouët de Saint-George[Note 5]    
Guigner Le Strat RPF puis
DVD
Forestier
Conseiller général (1949 → 1961)
Eugène Le Couviour RI puis
DVD
Entrepreneur
Conseiller général (1967 → 1979)
Conseiller régional
Guigner Le Henanff DVD Fleuriste retraité
[42] Gérard Pillet DVG puis
LREM
Retraité de la SNCF[43]
En cours Diane Hingray[44] PS Juriste, adjointe de son prédécesseur

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[46].

En 2021, la commune comptait 7 651 habitants[Note 6], en augmentation de 2,88 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 4804 5464 4404 3404 5344 6634 6954 7564 793
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 7434 6994 8724 6694 8485 0054 9845 0785 161
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 2545 4375 5125 2245 4345 4105 3775 2564 793
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
4 6024 4944 5374 7254 8725 4286 3157 0947 480
2021 - - - - - - - -
7 651--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique
  • La population de Pluvigner est actuellement en constante progression. C'est une population jeune, composée à 30 % de moins de 25 ans.

Langue bretonne[modifier | modifier le code]

L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le 9 novembre 2006. La commune a reçu le label de niveau 1 de la charte le 19 juin 2010.

À la rentrée 2017, 134 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique[49].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La chapelle Saint-Colomban.

Églises ou chapelles

  • Chapelle Notre-Dame-de- Orties - XVe siècle
  • Église paroissiale Saint-Guigner - XVIe siècle
  • Chapelle Saint-Adrien - XVe siècle
  • Chapelle Saint-Colomban - XVe siècle
  • Chapelle de la Trinité - Fin XVe siècle (Le Moustoir)
  • Chapelle de Notre-Dame-de-la-Miséricorde - XVIe siècle
  • Chapelle Saint-Mériadec - XVIe siècle
  • Chapelle Sainte-Brigitte - XVIe et XVIIe siècles
  • Chapelle Saint-Guy - Vers 1600
  • Chapelle Notre-Dame-de Fatima-aux-Granges - 1895. Depuis 1962, la chapelle est utilisée par la communauté CPCR qui organise à côté des retraites ignatiennes[50].
  • Chapelle de Saint-Bihui - XVIe siècle
  • Chapelle de Saint-Goal - XVIIe siècle
  • Chapelle Saint-Fiacre à Trélecan - XVe siècle
  • Chapelle Saint-Guénaël - XIXe siècle

Les châteaux

Le château, qui appartint à Pierre Le Gouvello de Keriolet, date pour l'essentiel du XVIIe siècle (façade) mais conserve quelques éléments du XVe siècle. Au début de ce siècle, il appartenait alors à Eon de Kernigues, écuyer du duc Jean V. Depuis 1800, le château est la propriété de la famille Le Bobinnec. La chapelle privée a été bâtie par la mère de Pierre Le Gouvello de Keriolet, en action de grâces pour la conversion de son fils à Loudun.

Jadis appelée Queronic, c'est une imposante demeure des XVe / XVIIe siècles, mais largement remaniée par la famille Harscouët de Saint Georges vers 1860. C'est toujours la propriété de cette famille, représentée actuellement par le vicomte Christian de la Tullaye. Situé au milieu de grands bois, le logis comporte une grande chapelle. En outre, une autre chapelle existe dans le parc le long d'une allée, au sud du château.

  • Château de Rimaison - Avant le XVIIIe siècle
  • Château de Tancarville : il est en ruine dès le XVIIIe siècle. Cependant, la chapelle Saint-Fiacre, ancienne chapelle du château, est toujours debout.

Autre monuments ou sites dignes d'intérêts

  • La fontaine Saint-Guigner (1526)
  • Le tertre tumulaire de Souho
  • Les stèles de Pluvigner et Cosquéric (âge du fer) ;
  • Plusieurs mottes féodales situées à Coët, Magoër, Kerchéro, Kerbernard ou Goh Castel Xe et XIe siècles ;
  • Des sépultures de l'âge de fer ;

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Le site gaulois de Talhouët composé de maisons d’habitation, de structures domestiques, ainsi que de sépultures datant des IIe et IIIe siècles avant notre ère.
  • L’église Saint-Guigner du XVIe siècle et sa grande fontaine accolée à un lavoir.
  • Les arcades de la chapelle Notre-Dame-des-Orties en face de l’église : seuls éléments restant de la chapelle.
  • Les nombreuses chapelles et leurs pardons où la musique bretonne tient une place importante : chapelle Saint-Colomban, chapelle de la Trinité, chapelle Saint-Mériadec, chapelle Sainte-Brigitte, chapelle Saint-Guy, chapelle Notre-Dame de Fatima, chapelle Saint-Bihui, chapelle Saint-Goal, chapelle Saint-Fiacre et chapelle Saint-Guénaël.
  • La chapelle Notre-Dame-de-Miséricorde, lieu de prière de Pierre de Kériolet surnommé le « diable de Kerlois ». Il mène une vie de débauche avant de se convertir. La chapelle impressionne par la richesse de son mobilier et de ses sablières sculptées de nombreuses têtes énigmatiques.
  • Le circuit de Talhouët (10 km) disponible à l’antenne de Pluvigner, en mairie.

Culture[modifier | modifier le code]

  • La BiblioPef - place Notre-Dame-des-Orties.
  • Centre Multimédia - place Notre-Dame-des-Orties.
  • L'école de musique municipale « Porh Hirello » - rue du Presbytère.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Pluvigner compte trois écoles et un collège.

  • École Joseph-Rollo ;
  • École Saint-Guignier ;
  • École Sainte-Anne ;
  • Collège du Goh-Lanno.

Sports[modifier | modifier le code]

  • Clubs de football :
  • Club de volley-ball ;
  • "Pluvigner Rugby Club" a une école de rugby de 60 enfants environ et 40 seniors. L'équipe fanion évolue en 1re série ;
  • Rollers Cop, Club de roller .
  • Tennis Club Pluvigner. En 1976, le Club Omnisport de Pluvigner est créé. Le tennis est une des sections, il prend son indépendance en 1988 et devient le Tennis Club Pluvigner. Il compte actuellement 110 licenciés dont une majorité de jeunes. Il propose le tennis en loisir et en compétition à partir de 4 ans. L’équipe pédagogique comprend 2 entraîneurs diplômés. Le TC Pluvigner a engagé 2 équipes seniors hommes (D2 et D3), une équipe senior dames D2 et 4 équipes jeunes pour la saison 2022.
  • Pluvigner Basket Ball

Jumelages[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Pluvigner se blasonnent ainsi :

Écartelé de gueules et d'or ; à la bordure engrêlée brochant de l'un en l'autre.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. né à Pluvigner, le 12 mai 1817 - mort à Pluvigner, le 15 décembre 1883.
  4. René Louis Harscouët de Saint-George, né le à Hennebont, décédé le au château de Kéronic à Pluvigner.
  5. René Achille Gérard Marie Harscouët de Saint-George, né le à Pluvigner, décédé le à Pluvigner.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. F. Kerforne, « Contribution à létude des gisements minéralisés du Massif Armoricain. Partie III : Filon cuprifère de Landaul », Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne,‎ , page 49 (lire en ligne, consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Pluvigner et Auray », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Auray » (commune d'Auray) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Auray » (commune d'Auray) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Pluvigner », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pluvigner », sur insee.fr (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  18. (br) Vallerie, Erwan, 1944-, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, Ar Releg-Kerhuon, An Here, , 560 p. (ISBN 2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC 63764620, lire en ligne).
  19. Pluvigner, geobreizh.bzh.
  20. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : volume 2 : formations non-romanes ; formations dialectales (OCLC 1040366162, lire en ligne).
  21. Cassard, Jean-Christophe., Les Bretons de Nominoë, Presses universitaires de Rennes, (ISBN 978-2-7535-2418-7 et 2-7535-2418-1, OCLC 960808987, lire en ligne).
  22. Daniel Tanguy, Fouille de sauvetage programmée sur un site d'habitat de l'âge du fer, au Talhouet, commune de Pluvigner (Morbihan), SRA Bretagne.
  23. Gaby Le Cam, Un site de l'âge du fer au Talhouët en Pluvigner, Société d'archéologie et d'histoire du pays de Lorient.
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Joël Lecornec, « Le tertre tumulaire de Souho en Pluvigner », Annales de Bretagne, no 79, 1, 1972, p. 35–37.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]