Plombières-lès-Dijon — Wikipédia

Plombières-lès-Dijon
Plombières-lès-Dijon
Blason de Plombières-lès-Dijon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Dijon
Intercommunalité Dijon Métropole
Maire
Mandat
Monique Bayard
2020-2026
Code postal 21370
Code commune 21485
Démographie
Population
municipale
2 518 hab. (2021 en diminution de 5,09 % par rapport à 2015)
Densité 155 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 20′ 25″ nord, 4° 58′ 23″ est
Altitude Min. 241 m
Max. 450 m
Superficie 16,21 km2
Unité urbaine Dijon
(banlieue)
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Talant
Législatives Première circonscription
Localisation
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Plombières-lès-Dijon
Liens
Site web plombieres-les-dijon.fr

Plombières-lès-Dijon est une commune française appartenant à Dijon Métropole située dans le département de la Côte-d'Or (21) en région Bourgogne-Franche-Comté.

Ses habitants sont appelés les Plombiérois et Plombiéroises.

Homonymie[modifier | modifier le code]

Il existe une ville de même nom en France, Plombières-les-Bains (station thermale), dans le département des Vosges et une en Belgique, Plombières, en Région wallonne.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Prenois Daix Rose des vents
Lantenay N Talant
O    Plombières-lès-Dijon    E
S
Velars-sur-Ouche Corcelles-les-Monts Dijon

Situation géographique[modifier | modifier le code]

La commune de Plombières-les-Dijon se situe à 7 kilomètres à l'ouest de la ville de Dijon, entre Lyon (200 km) et Paris (300 km)[1], à une altitude de 251 mètres. L'ouest du lac Kir est situé sur la commune de Plombières (accès par plusieurs pistes cyclables, baignade...).

Plombières-les-Dijon est traversée par la rivière nommée l'Ouche et par un bief historique.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Archéologie[modifier | modifier le code]

En 2009, lors des travaux pour la LINO[2], des fouilles archéologiques à la Peute Combe ont mis en évidence des vestiges gallo-romains[3].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 828 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dijon Toison », sur la commune de Dijon à 6 km à vol d'oiseau[6], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 771,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Plombières-lès-Dijon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dijon, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[13] et 245 875 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,9 %), terres arables (17,6 %), prairies (7,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), zones urbanisées (5,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %), cultures permanentes (3,3 %), mines, décharges et chantiers (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %), eaux continentales[Note 3] (0,3 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Origine : On trouve des traces de Plumberiae dès le VIe siècle, puis Plumbariae, [1]

Lors des fouilles de 2009, les vestiges d'un petit village gallo-romain datant du Ve siècle av. J.-C. ont été découverts.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
  mars 1989 Pierre Chevalier Sans étiquette .
mars 1989 mars 2008 Jacques Fouillot PS .
mars 2008 mars 2014 Jean-Paul Hesse PS .
mars 2014 octobre 2014 Jean-Frédéric Court DVD .
octobre 2014 En cours Monique Bayard[19] DVD [2] .
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelage[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].

En 2021, la commune comptait 2 518 habitants[Note 4], en diminution de 5,09 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : +0,44 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0431 0409551 0901 1611 2311 2731 3381 695
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3931 4251 4581 4321 6591 7821 7911 7331 632
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5621 4401 2891 3041 3901 5601 6191 8731 976
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
2 2892 1782 0641 8202 1232 4912 8162 8552 731
2017 2021 - - - - - - -
2 5562 518-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Église Saint-Baudèle.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Baudèle, couverte de tuiles polychromes vernissées (typique de la région Bourgogne). La date de sa construction se situerait vers les années 1520-1530. Les reliques de saint Baudèle (martyrisé à Nîmes vers 295) y auraient été déposées.
  • Château des Evêques
  • Maison Dodoz
  • Maison Gautier
  • Les moulins
  • Le canal de Bourgogne
  • Espace Germaine-Tillion
  • Lycée agricole Félix-Kir

Sur la route entre Plombieres et Daix, on trouve a main gauche en montant La Porte du Diable. Cette ruine est l’ancienne porte d’enceinte d’une grande propriété. Des légendes la relient au triangle isocèle des portes du diable (un autre point en Transylvanie). Il est dit qu’un passage dans les deux portes dans le mauvais sens porterait malheur. Un balisage discret et élégant jaune et marron suggère le sens a suivre.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Pierre Dubois (1931-2012), prêtre français installé au Chili, né à Plombières.
  • Julien Paillet (1771-1851), poète né à Plombières.
  • Jules Antoine Lissajous (1822-1880), physicien français, mort à Plombières-lès-Dijon.
  • Claude Rochat (1917-2009), résistant, sous-préfet, ayant travaillé à Plombières avant et pendant la guerre.

Culture et festivités[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Plombières-lès-Dijon Blason
D'azur aux deux lances de tournoi d'or passées en sautoir, cantonnées de quatre colombes d'argent.
Détails
Armes parlantes. (jeu de mots  : Plombières/Palombières/palombes/colombes)
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

La colombe symbolise la paix, la douceur, l'innocence.[3]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Source: site ViaMichelin
  2. « LINO »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  3. INRAP, « Fouilles archéologiques de la Peute Combe »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Plombières-lès-Dijon et Dijon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Dijon Toison », sur la commune de Dijon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Dijon Toison », sur la commune de Dijon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Dijon », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. Plombières-lès-Dijon : Monique Bayard, première femme élue maire de la ville
  20. « Städtepartnerschaften » Site web de la ville de Haiger, consulté le 27 mars 2017.
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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