Pierre-Louis Bonnet de Mautry — Wikipédia

Pierre-Louis Bonnet de Mautruy
Fonctions
Député du Calvados

(1 an et 11 jours)
Gouvernement Assemblée législative
Député du Calvados

(3 ans, 1 mois et 17 jours)
Gouvernement Convention nationale
Maire de Caen
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Martin-de-Fresnay, France
Date de décès (à 63 ans)
Lieu de décès Moult, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique Plaine
Profession Militaire
Distinctions Chevalier de Saint-Louis
députés du Calvados

Pierre-Louis Bonnet de Meautry, ou de Mautry, né le à Saint-Martin-de-Fresnay, mort le à Moult), est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Cousin de François Antoine Bonnet, il est issu d'une ancienne famille de la Noblesse du Pays d'Auge, qui tire son nom du manoir de Meautry, à Montpinçon.

Il est chevau-léger de la garde du Roi, à Versailles, et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. Il épouse Catherine Gabrielle de Dramard le .

Lorsqu'en 1787, la décision est prise de supprimer la compagnie, il fait partie des cinquante derniers chevau-légers qui proposent de servir le Roy sans appointements[1].

Son signalement à quarante-cinq ans : homme de paradoxe, un mètre quatre-vingt-dix-huit, yeux bleus, beau parleur et le cerveau bourré d'idées.

Il est élu maire de Caen en , en remplacement de Jacques Alexandre Le Forestier, comte de Vandœuvre, et député du Calvados à l'Assemblée législative le [2].

Élu par la suite à la Convention nationale, il vote, en 1793, la mort de Louis XVI, « avec l'amendement de Mailhe », mais ne joue aucun rôle important. En effet, son épouse, ses enfants et le reste de sa famille sont en total désaccord avec lui, dès le début des évènements, et lui tournent le dos.

Son fils aîné, ancien page du comte d'Artois, « quitte le domicile paternel à son insu » en , pour rejoindre l'armée des Princes à Coblence. Il ne pardonnera jamais à son père son attitude et reste en Allemagne après la Révolution.

La situation de Bonnet sera donc des plus délicates et il doit s'en justifier[3] afin de sauver sa tête. Après la session, il est nommé commissaire du Directoire exécutif dans le Calvados[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. J. de la Trollière et R. de Montmort : "Les chevau-légers de la garde du Roy 1592-1787".
  2. Henri Pellerin, « Le Manoir de Meautry, à Montpinçon », Le Pays d'Auge,‎ , p. 7-10 (lire en ligne)
  3. Archives départementales du Calvados. Biens nationaux, Bonnet de Meautry.
  4. Henri Pellerin, « Le Manoir de Meautry, à Montpinçon », Le Pays d'Auge,‎ , p. 9-13 (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]