Pauline Ménard-Dorian — Wikipédia

Pauline Ménard-Dorian
Portrait de Pauline Ménard-Dorian,
huile sur toile d'Eugène Carrière, Petit Palais, vers 1890.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
AimarguesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activité
Père
Mère
Aline Dorian (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Enfants
Jean Hugo
Marguerite Hugo (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Pauline Ménard-Dorian, née le au château de Fraisses et morte le au mas de Malherbes, commune d'Aimargues, est une femme de lettres française. Elle tenait un salon littéraire à Paris.

Le salon Ménard-Dorian[modifier | modifier le code]

Pauline Ménard-Dorian est la fille de Louise-Aline Dorian (elle-même fille de Pierre-Frédéric Dorian, ministre des Travaux publics du gouvernement de la Défense nationale) et de Paul-François Ménard, dit Ménard-Dorian, armateur et maître de forges, d'origine protestante, député radical d'extrême-gauche par anticléricalisme[1]. Elle passe son enfance entre son hôtel de la rue de la Faisanderie à Paris et les propriétés familiales de Fraisses et de Lunel, au milieu d'écrivains et d'hommes politiques.

Le salon républicain de sa mère Aline Ménard réunissait régulièrement des personnalités telles que Zola, Alphonse Daudet, les frères Goncourt, Rodin, Carrière, Béthune, Renouard, Victor Considerant, et nombre d'hommes politiques républicains de l'époque, tels que Clemenceau, Georges Périn, Allain-Targé, Challemel-Lacour, Henri Rochefort, etc[1].

Le salon de Pauline Hugo[modifier | modifier le code]

Elle épouse en 1894 le peintre Georges Victor-Hugo, petit-fils de Victor Hugo, à qui elle donnera deux enfants, dont le peintre Jean Hugo. Le couple tient l’un des salons les plus prisés de Paris, où il reçoit, outre des personnalités politiques, les écrivains Marcel Proust, Émile Zola, Alphonse puis Léon Daudet, Edmond de Goncourt, Jean Cocteau, Max Jacob, des peintres (Eugène Carrière), des musiciens (Satie)... Sa mère avait été l'une des modèles pour Madame Verdurin dans À la recherche du temps perdu. Elle épouse, en secondes noces, le peintre René Georges Hermann-Paul.

Pauline Hugo, née Ménard-Dorian, meurt en 1941 au mas de Malherbes, situé sur le territoire de la ville d'Aimargues, dans le Gard, près de Lunel.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Michel Winock, Clemenceau, éditions Perrin, 2007, p.116-117

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]