Paul de Saint Sernin — Wikipédia

Paul de Saint Sernin
Paul de Saint Sernin dans Quelle époque !.
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Paul de Saint Sernin, né le à Paris, est un humoriste, comédien, chroniqueur et ancien journaliste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance, jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Paul de Saint Sernin est né à Paris d'un père courtier en assurances et d'une mère exerçant dans le domaine bancaire[1]. Aîné d'une famille de 6 enfants[2],[3], il grandit à Chaville (Hauts-de-Seine), où il joue au tennis puis au football[4],[5]. Il déclare de son enfance avoir beaucoup bégayé et se voit diagnostiqué THPI à l’âge de 11 ans[6],[7],[8]. À l’âge de 16 ans, le francilien décroche un baccalauréat scientifique, puis se dirige vers une école d'ingénieurs[9]. Cette voie-là se révélant décevante, le jeune homme se réoriente vers des études de journalisme[9].

Débuts à la télévision - Journalisme[modifier | modifier le code]

En 2010, il intègre le groupe Canal+ avec pour première expérience le traitement de la Coupe du monde de football[10]. Au sein du groupe, il exerce comme envoyé spécial sur Infosport+ et présente les journaux des sports sur iTélé[6].

Il travaille aussi pour RFI et L'Équipe 21[11],[12]. Après son départ de cette dernière, on le retrouve à la co-animation du morning de Non Stop People aux côtés de Mélody Vilbert[11].

Par la suite, il s'établit sur la chaîne Canal+ où il tient ainsi une chronique dans Le Petit Journal lors de l'élection présidentielle de 2017 puis intervient dans La Case en +, L'Info du vrai et Clique[13],[14],[15].

Diversification et révélation au grand public[modifier | modifier le code]

Attiré par l'humour, il décide de se produire dans des comedy clubs comme le Paname Art Café, le Jamel Comedy Club, le Fridge ou encore le Joke[1],[16].

En 2020, il rejoint la chaîne Téléfoot nouvellement créée, désiré par Johnny Séverin, un des rédacteurs en chef qui avait été son maître de stage à ses débuts sur Canal+[1]. Alliant humour et football[17], il y officie jusqu'à début 2021 et l'arrêt de la chaîne qui n’est plus en mesure de payer les droits[11],[17]. Il s'y révèle en réalisant plusieurs coups d'éclat, voyant sa notoriété fortement augmenter lorsqu'il aborde à l'antenne les difficultés de l'actionnaire de Téléfoot, devenant un porte-parole officieux de la rédaction[11],[16],[18]. En effet, postées sur les réseaux sociaux, les reprises de ses chroniques bénéficient de nombreuses vues[1].

À la suite de cela, Paul de Saint Sernin décide de se concentrer sur la scène[1]. On le retrouve néanmoins sur Prime Video lors des Trophées UNFP[19], puis à l'occasion de l’édition 2021 du tournoi de Roland-Garros[20]. Il couvrira sur la même chaîne les éditions suivantes[21]. Il est également actif sur les réseaux sociaux[22].

En septembre 2022, il rejoint Quelle époque ! sur France 2, là aussi une nouvelle émission, présentée par Léa Salamé[9]. Installé dans le public, il intervient au cours du programme de manière humoristique, entre piques et bons mots, en lien avec les discussions sur le plateau[4]. Là aussi, certaines de ces interventions sont reprises et le font connaître auprès d'un large public[23].

Sa notoriété lui permet d'essayer de nouvelles expériences, avec en 2023 une pige à la radio sur France Inter en remplacement de Matthieu Noël[24], une participation au jeu Fort Boyard[25], ainsi qu'un rôle dans le film Second Tour d'Albert Dupontel sorti en cours d'année[1],[26].

Depuis 2023 toujours, il joue son premier spectacle "En Rodage", élaboré avec son coauteur Grégoire Dey[6],[27].

Influences[modifier | modifier le code]

Paul de Saint Sernin a déclaré s'être inspiré de Laurent Baffie et Julien Cazarre notamment[28].

Télévision[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b c d e et f Kevin Boucher, « «Quelle époque» sur France 2 : qui est Paul de Saint-Sernin, l’humoriste dans le public de l’émission de Léa Salamé ? », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  2. ↑ Rtbf auvio, « Paul de Saint Sernin. La famille nombreuse », sur auvio.rtbf.be, (consulté le ).
  3. ↑ Tess Annest, « Paul de Saint-Sernin : Parents, couple, bégaiement, Quelle époque... tout sur l'humoriste », sur journaldesfemmes.fr, (consulté le ).
  4. ↑ a et b Mickaël Caron, « Paul de Saint Sernin : « Ma culture de la vanne vient des vestiaires » », Le Journal du dimanche, no 3983,‎ , p. 26 (ISSN 0242-3065, lire en ligne, consulté le )
  5. ↑ Pia Clemens, Eric Bastien, « 100% PSG, le mag avec Paul de Saint Sernin », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  6. ↑ a b et c Cécile Brelot, « Si je devais me vanner, je dirais que je suis un Louis XVI qui joue au foot » : Paul de Saint Sernin, la révélation de «Quelle époque!», sur tvmag.lefigaro.fr, (consulté le ).
  7. ↑ Marion Combecave, « Exclu. "Je bégayais beaucoup" : Paul de Saint-Sernin (Quelle époque !) se livre sur son parcours étonnant », sur programme-tv.net, (consulté le ).
  8. ↑ Margot Nicodème, « Bégaiement. La finale d'un concours d'éloquence organisée à Lille, avec Paul de Saint Sernin », sur actu.fr, (consulté le ).
  9. ↑ a b et c « Paul de Saint Sernin : biographie », sur programme-tv.net (consulté le ).
  10. ↑ Aurélie Hagopian, « « Quelle époque » : qui est Paul de Saint-Sernin, cet ancien journaliste devenu humoriste ? », sur gala.fr, (consulté le ).
  11. ↑ a b c et d Alexandre Jaquin, « Téléfoot: le sniper Paul de Saint Sernin raconte les coulisses de son aventure », sur rmcsport.bfmtv.com, (consulté le ).
  12. ↑ « Paul de Saint Sernin - Biographie », sur gala.fr (consulté le ).
  13. ↑ Frédéric Jarreau, « Paul de Saint-Sernin “Je ne me compare pas à Laurent Baffie !” », Aujourd'hui en France, no 2423,‎ , p. 29 (ISSN 0150-2581, lire en ligne, consulté le )
  14. ↑ « Paul de Saint Sernin - Biographie », sur voici.fr (consulté le ).
  15. ↑ Audrey Kucinskas, « Que devient Le Petit Journal de Canal+? », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  16. ↑ a et b Christophe Bérard, « Le trublion de Téléfoot qui tacle son patron à l'antenne », Aujourd'hui en France, no 6971,‎ , p. 20 (ISSN 0767-3558, lire en ligne, consulté le )
  17. ↑ a et b Francois-Guillaume Lemouton, « Les humoristes payés pour faire... », Le magazine L'Équipe,‎ , p. 60 (ISSN 0245-3312, lire en ligne, consulté le )
  18. ↑ Mickaël Caron, « À la télé et à la radio, le sport se tord de rire », sur larevuedesmedias.ina.fr, (consulté le ).
  19. ↑ Victor Willems, « PSG : le sourire gêné de Mbappé au sujet d'une blague sur Benzema », sur foot-national.com, (consulté le ).
  20. ↑ Lucie Oriol avec AFP, « Pour Roland Garros, Amazon Prime s'offre une pluie de consultants-stars », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  21. ↑ Ludovic Galtier Lloret, « Roland-Garros 2023 : Jo-Wilfried Tsonga rejoint Amazon Prime Video pendant la quinzaine », sur ozap.com, (consulté le ).
  22. ↑ Adil Adli, « Cette magnifique blague de l'ex-consultant de Téléfoot Paul de Saint Sernin sur la Super League fait un carton auprès des internautes », sur gqmagazine.fr, (consulté le ).
  23. ↑ Emmanuelle Litaud, «Laisse tomber, il a fait vœu de chasteté !» : Paul de Saint Sernin taquine Clara Morgane dans «Quelle époque !», sur tvmag.lefigaro.fr, (consulté le ).
  24. ↑ Marion Combecave, « Exclu. Paul de Saint-Sernin va remplacer un autre humoriste dans la matinale de France Inter ! », sur programme-tv.net, (consulté le ).
  25. ↑ Émilie Paul, « Paul de Saint Sernin : «J'ai l'impression d'avoir vaincu les enfers dans “Fort Boyard”» », sur tvmag.lefigaro.fr, (consulté le ).
  26. ↑ Arthur Marchesseault, « Qui est Paul de Saint Sernin, l’humoriste star de Quelle époque ? », sur allocine.fr, (consulté le ).
  27. ↑ Ouest-France, « Paul de Saint Sernin en Rodage au Théâtre à l’Ouest », Ouest-France, no 24325,‎ , p. 10 (ISSN 0999-2138, lire en ligne, consulté le ) : "C’est l’histoire d’un jeune pas hyper bien dans sa peau, qui trouve sa place dans le monde grâce au foot, explique l’humoriste. Mais le sport est anecdotique. À travers des exemples très concrets, on touche plus de gens qui vont s’identifier. C’est très autobiographique (...)".
  28. ↑ Mickaël Caron, « À la télé et à la radio, le sport se tord de rire », sur larevuedesmedias.ina.fr, (consulté le ).

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