Paul Toungui — Wikipédia

Paul Toungui
Illustration.
Fonctions
Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de la Francophonie et de l'Intégration régionale

(3 ans, 4 mois et 21 jours)
Président Ali Bongo Ondimba
Premier ministre Paul Biyoghe Mba
Prédécesseur Laure Olga Gondjout
Successeur Emmanuel Issoze-Ngondet
Biographie
Date de naissance (73 ans)
Lieu de naissance Okondja, Gabon
Nationalité Gabon
Parti politique PDG
Conjoint Pascaline Bongo
Entourage Omar Bongo (beau-père)
Ali Bongo (beau-frère)
Profession Économiste

Paul Toungui, né le à Okondja (Gabon), est un homme politique gabonais, plusieurs fois ministre sous le président Omar Bongo. Il est aussi le mari de Pascaline Bongo, fille de feu le président Omar Bongo et sœur de l'actuel président Ali Bongo[1], qu'il a épousée en 1995.

Originaire du sud-est du Gabon[2], d'ethnie obamba[3], il a été étudiant en mathématiques de l'université de Clermont-Ferrand[2].

En 1990, il devient ministre des Finances et du Budget et le demeure jusqu'à sa nomination comme ministre des mines, de l'énergie et du pétrole en mars 1994. En janvier 1999, il ajoute à son portefeuille les ressources hydrauliques et, en janvier 2001, il est promu au rang de ministre d'État.

Le , il devient ministre d'État, ministre de l'Économie, des Finances, du Budget et de la Privatisation. Finalement, le , il perd ce portefeuille stratégique[2] et succède à Laure Olga Gondjout comme ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de la Francophonie et de l'Intégration régionale du Gabon, fonction qu'il quitte le .

En 2009, il est donné comme un concurrent possible d'Ali Bongo pour la succession du président Omar Bongo[2]. Depuis le début des années 2000, le courant des « Rénovateurs » d'Ali Bongo s'opposait ainsi « Appellistes » emmenés par Paul Toungui au sein même du PDG, le parti au pouvoir[4].

Il est député élu du premier siège du département de la Sébé-Brikolo depuis 1990. Il siège au Palais Léon Mba, siège de l'Assemblée nationale depuis 2012, après sa sortie du gouvernement.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Paul Toungui,un gendre ambitieux », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
  2. a b c et d Tanguy Berthemet, « Paul Toungui, un gendre ambitieux », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Georges Dougueli, « Gabon : Jean-Pierre Lemboumba, le dernier dinosaure », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Vincent Hugeux, « La loi du sang », l'express,‎ (lire en ligne, consulté le ).