Assemblée nationale (Gabon) — Wikipédia

Assemblée nationale

Législature de transition

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Présentation
Type Chambre basse
Corps Parlement du Gabon
Création
Lieu Libreville
Durée du mandat 5 ans
Présidence
Président Jean-François Ndongou (PDG)
Élection 15 septembre 2023
Structure
Membres 98 députés
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Composition actuelle.
Groupes politiques

Gouvernement (38)

Autres (50)

Élection
Système de nomination Par le président de la Transition
Dernier scrutin 26 août 2023 (annulées)

Palais Léon Mba

Divers
Site web assemblee-nationale.ga
Voir aussi Sénat
Parlement du Gabon

L'Assemblée nationale est la chambre basse du parlement du Gabon.

Système électoral[modifier | modifier le code]

L'Assemblée nationale est composée de 143 sièges pourvus pour cinq ans au scrutin uninominal majoritaire à deux tours dans autant de circonscriptions uninominales[1].

Avant 2018, 120 sièges étaient pourvus au scrutin uninominal majoritaire à un tour dans neuf circonscriptions plurinominales de neuf à dix-huit sièges correspondant aux provinces du Gabon[2],[3],[4]. Lors du Conseil des ministres du , néanmoins, il est décidé d'augmenter le nombre des sièges à 143[5],[6], en accord avec les décisions du dialogue national d’Angondjé et de passer au mode de scrutin uninominal à deux tours, en accord avec les résolutions prises lors du Dialogue national d'Angondjé[7],[8].

Liste des présidents[modifier | modifier le code]

Présidents de l'Assemblée nationale depuis l'indépendance en 1960[9],[10],[11]
Titulaire Mandat Parti politique
Début Fin
Paul Gondjout Bloc démocratique gabonais (BDG)
Louis Bigmann BDG
Georges Aleka Damas BDG puis Parti démocratique gabonais (PDG)
Paul Gondjout PDG
Augustin Boumah
Jules Aristide Bourdes-Ogouliguende
Marcel Éloi Rahandi Chambrier
Guy Nzouba-Ndama
Richard Auguste Onouviet
Faustin Boukoubi [a]
Jean-François Ndongou (transition) en cours

Évolution[modifier | modifier le code]

À l'issue des élections législatives de 2011, le Parti démocratique gabonais du président Ali Bongo remporte 114 des 120 sièges. Le Rassemblement pour le Gabon obtient trois sièges tandis que le Centre des libéraux réformateurs, le Parti social-démocrate et l'Union pour la Nouvelle République obtiennent chacun un siège[12].

L'Assemblée nationale est renouvelée lors des élections législatives d'octobre 2018 après la dissolution d'avril 2018. Le PDG garde la majorité avec 98 sièges sur 143.

Les législatives sont réorganisées dans 10 circonscriptions en août 2019 à la suite des invalidations de scrutins par la Cour Constitutionnelle. Après celles-ci, la composition de l'assemblée reste sensiblement la même avec une majorité de 96 sièges sur 143 pour le PDG.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Déposé par le coup d'État de 2023.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Communiqué final du conseil des ministres du 26 janvier 2018 (Tout le texte + découpage électoral) », GABONACTU.COM,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Gabon », sur recef.org (consulté le )
  3. « Histoire de l'Assemblée nationales du Gabon », sur assemblee-nationale.ga (consulté le )
  4. « Gabon, assemblée nationale », Union interparlementaire (consulté le )
  5. « Le Gabon fait passer de 120 à 143 le nombre de ses députés », info241.com,
  6. Henriette Lembet, « Le nombre de députés passe de 120 à 143 », Gabon média time,‎ (lire en ligne)
  7. « Le Gabon fait passer de 120 à 143 le nombre de ses députés », info241.com, .
  8. Henriette Lembet, « Le nombre de députés passe de 120 à 143 », Gabon média time,‎ (lire en ligne).
  9. « Les anciens présidents », sur assemblee-nationale.ga, Assemblée nationale du Gabon (consulté le ).
  10. Georges Dougueli, « Gabon : Julien Nkoghe Bekale nommé Premier ministre et Faustin Boukoubi élu président de l’Assemblée nationale », sur jeuneafrique.com, Jeune Afrique, (consulté le ).
  11. Rédaction, « Gabon : le chef de la junte nomme une figure du parti d'Ali Bongo et une de l'opposition à la tête du Parlement », sur rfi.fr, RFI, (consulté le ).
  12. Yannick Gaulin, « Élections législatives gabonaises : farce ou démocratie? », Université de Sherbrooke (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]