Paracuellos de Jarama — Wikipédia

Paracuellos de Jarama
Blason de Paracuellos de Jarama
Héraldique
Drapeau de Paracuellos de Jarama
Drapeau
Paracuellos de Jarama
Point de vue de Paracuellos de Jarama. Dans le fond, au nord, Madrid. Plus loin, l'aéroport de Barajas.
Administration
Pays Drapeau de l'Espagne Espagne
Statut Municipio
Communauté autonome Aire métropolitaine de Madrid
Province Province de Madrid
Code postal 28860
Démographie
Gentilé Paracuellense
Population 27 000 hab. ()
Densité 615 hab./km2
Géographie
Coordonnées 40° 30′ 17″ nord, 3° 31′ 48″ ouest
Altitude 656 m
Superficie 4 392 ha = 43,92 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Espagne
Voir sur la carte topographique d'Espagne
Paracuellos de Jarama
Géolocalisation sur la carte : Espagne
Voir sur la carte administrative d'Espagne
Paracuellos de Jarama
Liens
Site web Site officiel

Paracuellos de Jarama est une ville espagnole située dans la communauté autonome de Madrid, à environ 20 km au nord-est de la capitale, et à proximité de l'aéroport Adolfo Suárez, de Madrid-Barajas.

Les principales attractions sont la zone de loisirs de la rivière Jarama et de la pratique du parapente.

Les principaux monuments sont l'église de la nus San Francisco, le Palais de Medinaceli, dont la structure est encore parfaitement conservée. Le château Malsobaco un simple bâtiment rectangulaire d'origine arabe, entouré par un mur qui se trouve sur une colline au sud-ouest de Paracuellos.

Massacres de Paracuellos[modifier | modifier le code]

Entre le et le , plus de 2 500 personnes, hommes, femmes, enfants de toutes origines sociales, militaires, civiles et religieuses et de tous âges considérées comme opposées aux thèses républicaines furent sorties de prison en 23 convois sous prétexte de les transférer loin de la ligne de front et fusillés sommairement[1][source insuffisante].

Une polémique existe sur la réelle responsabilité de Santiago Carrillo dans ces faits. S'il n'a pas été prouvé qu'il était à l'origine de ces 23 transferts, il a été confirmé par différents diplomates de l'époque qu'il en avait été informé et que, fort de sa fonction à la Direction Générale de la Sécurité, il aurait pu les empêcher.

À noter que certains leaders anarchistes comme Melchior Rodriguez (délégué aux prisons), pourtant peu enclins à la clémence, se sont opposés physiquement à la sortie de ces convois (7/11/1936) et ont préféré démissionner de leur poste (14/11/1936) pour ne pas cautionner ces tueries.

Personnalités[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]