Oppidum de Pommiers — Wikipédia

Oppidum de Pommiers
Noviodunum
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Province Picardie Picardie
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Commune Pommiers
Site archéologique Oppidum
Coordonnées 49° 23′ 38″ nord, 3° 16′ 16″ est
Géolocalisation sur la carte : Aisne
(Voir situation sur carte : Aisne)
Oppidum de Pommiers
Oppidum de Pommiers
Géolocalisation sur la carte : Picardie
(Voir situation sur carte : Picardie)
Oppidum de Pommiers
Oppidum de Pommiers
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
(Voir situation sur carte : Hauts-de-France)
Oppidum de Pommiers
Oppidum de Pommiers
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Oppidum de Pommiers
Oppidum de Pommiers
Histoire
époque 1 Âge du fer
époque 2 Gaule romaine

L'oppidum de Pommiers est un site fortifié de la fin de l’âge du fer en Gaule belgique. Il est situé sur le territoire de la commune de Pommiers, dans le département de l'Aisne, à quatre kilomètres à l'ouest de Soissons.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les travaux de P. Pion ont permis de dater la construction de l'oppidum de Pommiers de Ce serait le site de Noviodunum dont parle Jules César dans ses Commentaires sur la guerre des Gaules (II, 12). C'est, avec l'oppidum de Villeneuve-Saint-Germain (90 - ), l'un des deux sites précédant la fondation de Augusta Suessionum (Soissons), à la toute fin du Ier siècle av. J.-C.[a]

Lors de la guerre des Gaules, le roi des Suessions, Galba (« prudent et juste »), se rallia à la coalition des Belges. En , au cours de la bataille de l'Aisne, les troupes belges se rassemblèrent au nord de l'Axona (Aisne), dégarnissant la garnison de Noviodunum. César voulut prendre l'oppidum, mais la largeur du fossé et la hauteur des remparts le firent échouer.

Description[modifier | modifier le code]

L'oppidum de Pommiers, situé au lieu-dit Le Moulin à Vent, sur la rive droite de l’Aisne, est un éperon barré d'une superficie de quarante hectares, dont le rempart est un talus massif précédé d’un large fossé, interrompu par une entrée sur son extrémité ouest.

Historique[modifier | modifier le code]

Le site n'a pas fait l'objet de fouilles exhaustives, mais on peut signaler les sondages d’Octave Vauvillé à la fin du XIXe siècle et ceux de Patrice Brun en 1987 et 1988. Les prospections archéologiques de surface ont permis de mettre au jour des fibules et surtout plusieurs milliers de monnaies gauloises. Un atelier monétaire est attesté sur le site (bronzes frappés à la tête de Janus et série trimétallique à la légende CRICIRV)[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le débat entre archéologues n'est pas clos pour savoir qui, de l'oppidum de Pommiers ou de l'oppidum de Villeneuve-Saint-Germain, était le chef-lieu des Suessions, qui fut délocalisé à Augusta Suessionum.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Patrice Brun et Jean Debord, Monnaies trouvées en fouilles sur l'oppidum de Pommiers (Aisne), in Revue numismatique, 1991, n° 6-33, p. 43-59, p. 55

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Patrice Brun, Jean Debord, « Monnaies trouvées en fouilles sur l'oppidum de Pommiers (Aisne) », Revue numismatique, n° 33, 1991, p.43-59, pl. IV. - Lire en ligne sur Persée
  • J.-B. Colbert de Beaulieu, « Peut-on dater par la numismatique l'occupation gauloise d'un oppidum ? L'exemple de Pommiers (Aisne) », Revue archéologique de l’Est, n° 6, 1955, p.260-270
  • Jean Debord, C. Nominé, « Nouvel additif aux découvertes monétaires de l'oppidum de Pommiers (Aisne) », Cahiers numismatiques, n° 75, 1983, p.211-225
  • Octave Vauvillé :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]