Olivier Bramanti — Wikipédia

Olivier Bramanti
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Biographie
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Voir et modifier les données sur Wikidata (53 ans)
MarseilleVoir et modifier les données sur Wikidata
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Fratrie

Olivier Bramanti est un dessinateur de bande dessinée français né en 1971 à Marseille. Il est le frère du dessinateur Jean-Philippe Bramanti.

Biographie[modifier | modifier le code]

Olivier Bramanti est né le à Marseille[1]. Il fait ses études en arts appliqués à ceux d’Angoulême, dont il sort en 1993 pour se consacrer essentiellement à la bande dessinée et à l'illustration. Il participe à des ouvrages collectifs (Les enfants du Nil en 1991-93, Innuat en 2000...) et à des revues, comme Le Cheval Sans Tête pour Amok. En 1999 est publié son premier album, Le Pont de l'Ange puis, en 2001, Le Chemin des merles[2]. En 2004, avec Yvan Alagbé, il publie Qui a connu le feu[3]. Ses dessins font l'objet d'expositions à la Maison des Auteurs d'Angoulême[4] et à Poitiers[5].

En 2001, sur une initiative de Frédéric Debomy avec l'association Khiasma, Bramanti participe à Birmanie, la peur est une habitude[6]. Cet ouvrage donne lieu à une exposition à Quai des bulles[7].

Bramanti, en résidence à la Maison des auteurs à Angoulême, participe à Lire en fête, avec le thème « Une ville, une oeuvre » ; il y conçoit un atelier : Réseaux et lignes de ville[8]. Au cours de cette résidence de trois ans[9], il élabore Jeanne, ouvrage publié en 2007 (éditions Carabas Révolution). Le point de départ de cette œuvre est le cortège du Front national le à Paris : il y prend de nombreuses photos puis les retravaille[10]. En 2010, Bramanti participe au festival de la bande dessinée engagée de Cholet[11].

En 2012, de nouveau avec Debomy, Bramanti participe à Turquoise, portant sur le génocide au Rwanda[6]. Ce travail donne lieu à une exposition : Turquoise, histoire d'un génocide, à la Maison du dessin de presse de Morges[12].

Publications[modifier | modifier le code]

Albums[modifier | modifier le code]

  • Le Pont de l’ange, éd. Amok (Feu), 1999[13].
  • Le Chemin des merles, éd. Amok (Octave), 2001.
  • Qui a connu le feu, texte d’Yvan Alagbé, éd. Frémok (Amphigouri), 2004.
  • Jeanne, éd. Carabas (Révolution), 2007.
  • L’Œil du purgatoire, roman de Jacques Spitz, éd. L’arbre vengeur, 2008.
  • Mai 68, le pavé de bande dessinée, collectif, éd. Soleil, 2008.
  • Turquoise, scénario de Frédéric Debomy, éd. Les cahiers dessinés, 2012.

Collectifs[modifier | modifier le code]

  • Les enfants du Nil (collectif), éd. Delcourt, vol. 2 et 3, 1991/1993.
  • Innuat : En quête de mémoires (collectif) éd. Paquet, 2000.
  • Birmanie, la peur est une habitude (collectif), éd. Khiasma, 2002.
  • Paradis/Paraiso – Djazz I : Sto Domingo (collectif), éd. Frémok, 2003 (Vox).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Olivier Bramanti », sur Comiclopedia,
  2. « Olivier Bramanti », sur CiteBD
  3. Marc McKinney, « Rappels croisés de la colonisation dans Qui a connu le feu/Who Has Known Fire (2004) d'Olivier Bramanti et d'Yvan Alagbé », Outre-mers, t. 104, nos 392-393,‎ , p. 161-186
  4. La rédaction, « BD ou peinture ? Olivier Bramanti expose depuis hier et jusqu'au 22 octobre à la Maison des Auteurs », Sud Ouest,‎
  5. La rédaction, « Qui a connu le feu joue les prolongations », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎
  6. a et b La rédaction, « Bande dessinée. Stage d'écriture de scénario à Blois », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎
  7. La rédaction, « La peur est une habitude : un livre et une expo sur la Birmanie », AFP Infos Françaises,‎
  8. Christophe Leduc, « Invitations à raconter sa ville », Sud Ouest,‎
  9. Flore Mabilleau, « Les auteurs comme chez eux dans leur Maison », Charente Libre,‎
  10. Flore Mabilleau, « Olivier Bramanti sort Jeanne, un ouvrage sur le FN », Charente Libre,‎
  11. M. C., « La bande dessinée engagée va droit au but », Ouest-France,‎
  12. Lambert, « In english please », Journal de Morges,‎
  13. Laurent Mélikian, « Les Ailes de Babel », BoDoï, no 16,‎ , p. 14.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Interview

Liens externes[modifier | modifier le code]