Nicolas Caradja — Wikipédia

Nicolas Caradja
Fonction
Hospodar
Valachie
-
Biographie
Naissance
Décès
Activités
Famille
Enfant
Ioánnis N. Karatzás (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Nicolas Caradja ou Nicolae Caragea (né et mort à Constantinople 1737-1784). Prince Phanariote au service du gouvernement Ottoman qui règne sur la Valachie de 1782 à 1783.

Origine familiale[modifier | modifier le code]

Nicolas Caradja (roumain Caragea) est le représentant d’une nouvelle famille Phanariote les Caradja .Fils de Constantin Caradja (mort à Constantinople en 1777) et de Zafira Sutu, il est le petit-fils du Mare Postelnic Demetrie Caradja (mort en 1737) et de Zafira Rosetti une fille du prince Antoine Rosetti.

Hospodar de Valachie[modifier | modifier le code]

Grand Drogman de la Sublime Porte de 1777 à 1782, il obtient comme c’était la tradition pour les titulaires de cette charge, le titre d’Hospodar de Valachie le après la démission d'Alexandre Ypsilántis.

Avant même de prendre possession de son poste il édicte de Constantinople un nouvel impôt de 10 piastres par foyer. Devant les réclamations des Boyards il réduit ce nouveau prélèvement à 6 piastres. Comme Nicolas Caradja n’avait pas une grande fortune personnelle et avait dû souscrire de nombreux emprunts pour satisfaire ses créanciers, il demande au gouvernement provisoire de la principauté de lui faire parvenir 600.000 piastres à Constantinople pour couvrir les frais de voyage de sa nombreuse famille et distribuer des «remerciements» aux ministres Ottomans.

Dès son arrivée à Bucarest le il reçoit un Firman de la Sublime Porte qui lui ordonne d’envoyer à Constantinople la provision de blé d’automne. La récolte avait été tellement mauvaise en Valachie qu’il doit effectuer des prélèvements supplémentaires sur la population pour pouvoir acheter des céréales en Transylvanie et satisfaire le gouvernement.

C’est sous son règne que l’Empire russe établit des Consulats permanents à Bucarest et à Iași ainsi qu’un courrier bimensuel entre Saint-Pétersbourg et Constantinople. C'est pas ce biais que les Valaques adressèrent des pétitions au Grand Vizir et au Sultan et que Nicolas Caradja fut destitué dès le

Comme de nombreux Phanariotes Nicolas Caradja était épris de culture occidentale et ses amis français l'avaient proposé au titre de membre correspondant de l'Académie des inscriptions et belles-lettres de Paris.

Union et descendance[modifier | modifier le code]

Nicolas Caradja avait épousé Tarisa Mikalopoulo dont 9 enfants (6 filles et trois garçons) dont :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Mihail Kogălniceanu, Histoire de la Valachie, de la Moldavie et des Valaques transdanubiens, Librairie de B. Behr, Berlin, 1837.