Nermine Hammam — Wikipédia

Nermine Hammam
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Nermine Hammam, née en 1967, est une artiste égyptienne, qui vit et travaille au Caire et à Londres, qui est passé par le cinéma, puis a pratiqué le graphisme, la photographie et les montages photographiques.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle naît au Caire en 1967[1]. Elle déménage en Angleterre puis aux États-Unis en 1985[2]. Elle obtient un Baccalauréat en beaux-arts (Bachelor of Fine Arts ou BFA) dans la réalisation cinématographique à la Tisch School of the Arts de New York. Elle trouve ensuite un travail dans le cinéma avec Simon & Goodman, puis avec le réalisateur égyptien Youssef Chahine[3]. En 1992, elle est l'assistante de production de Spike Lee sur le film Malcolm X[2],[4]. Elle travaille par la suite comme graphiste avant de passer aux arts visuels et à la photographie[3].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Son travail a été présenté dans des expositions personnelles (notamment à la galerie Townhouse au Caire en 2009), ou collectives en Égypte, en France, en Italie, au Royaume-Uni, au Danemark, aux États-Unis, au Koweït et à Singapour. Certaines de ses œuvres sont inclus dans les collections du Victoria and Albert Museum à Londres, du Tropenmuseum à Amsterdam et le Parco Horcynus Orca en Italie[3]. En France, ses premières expositions sont en 2009 à Paris, lors du festival Photoquai, et surtout en 2012, à Sanary-sur-Mer, dans le festival Photomed où son exposition, les Espaces du mythe, est remarquée[4].

Elle aime provoquer la réflexion en entrechoquant dans des montages les époques et les modes de représentations[5]. Dans son exposition Cairo Year On à Londres ou dans cette exposition les Espaces du mythe à Photomed, elle utilise le style traditionnel de la peinture japonaise pour présenter les scènes de violence de la révolution égyptienne de 2011[6]. Ou encore, elle place de jeunes militaire égyptiens, tels que ceux qui intervenaient place Tahrir, dans des paysages bucoliques de cartes postales anciennes. « Qu’est-ce que le pouvoir, sinon une abstraction fondée sur l’illusion ? », précise-t-elle, « En janvier 2011, nous avions appris avec appréhension que l’armée se mettait en marche pour rallier la place Tahrir. Mais au lieu des stéréotypes belliqueux et virils que je m’attendais à découvrir, j’ai été marquée par l’aspect juvénile et vulnérable de ces soi-disant terreurs. Ôtez-leur l’uniforme et les armes, que reste-t-il ? »[4]. En 2015, elle participe à l'exposition Cherchez l’erreur, à l’Institut des cultures d’Islam, à Paris[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Alejandro de la Fuente, Nelson Rolihlahla Mandela 1918-2013: Transition: The Magazine of Africa and the Diaspora, (ISBN 0253018544, lire en ligne), p. 70, 76, 181
  2. a et b « Nermine Hammam », Institut des cultures d'Islam
  3. a b et c (en) « “Let’s play”: Egyptian artist Nermine Hammam on the credibility of images », Art Radar,‎ (lire en ligne)
  4. a b et c Gilles Renault, « Nermine Hammam dans le grand bain », Libération,‎ (lire en ligne)
  5. « Nermine Hammam », sur /art absolument/
  6. (en) « Nermine Hammam : Cairo in Layers », Al-Akhbar,‎ (lire en ligne)
  7. Marie Zawisza, « L’art de résister, au féminin pluriel », Le Monde,‎ (lire en ligne)