Musée Pietro-Canonica — Wikipédia

Musée Pietro-Canonico
Museo Pietro Canonico
Façade du musée Pietro Canonica
Informations générales
Type
Musée consacré à Pietro Canonico
Ouverture
1995
Surface
865 m2, 865 m2Voir et modifier les données sur Wikidata
Visiteurs par an
29 045 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Bâtiment
Protection
Bien culturel italien (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
Italie
Commune
Rome
Adresse
via Pietro Canonica, 2 - Villa Borghèse
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Géolocalisation sur la carte : Latium
(Voir situation sur carte : Latium)
Géolocalisation sur la carte : Rome
(Voir situation sur carte : Rome)

Le musée Pietro-Canonica (en italien : Museo Pietro Canonica) est un musée de Rome, en Italie, situé 2 via Pietro Canonica, dans le parc de la villa Borghèse. Il est consacré à l’œuvre de Pietro Canonica.

Histoire[modifier | modifier le code]

La maison est citée dans des documents du XVIIe siècle, sous le nom de Gallinaro : des autruches, paons et des canards y étaient élevés pour fournir la chasse de la famille Borghese[1].

Le nom actuel, Fortezzuola, en français : la forteresse, vient du fait qu'elle représente les murs de la ville, dans le style médiéval. Elle est attribuée à Antonio Asprucci (it). En 1793, au cours des travaux Gianni Felice, y insére, dans la façade, huit cariatides au- dessus des fenêtres et des portes[1].

Plus tard, en 1919, le bâtiment, qui était utilisé en tant que bureaux administratifs, subit un incendie, qui décide de son abandon ultérieur[1].

En 1926, il est prêté à Pietro Canonica, qui réorganise le bâtiment et transforme les écuries en salles d'exposition de son travail[1].

Il semble que la ville lui avait initialement accordé la Casina di Raffaello (it), située à proximité du musée, également à la Villa Borghese. Mais, elle était trop petite pour accueillir les œuvres qu'il réalisait.

À la disparition du sculpteur, en 1959, une première collection d'œuvres forme le noyau du musée[1]. Après la mort de sa seconde épouse en 1987[1], les meubles de la résidence sont donnés à la ville de Rome, conformément à ses dernières volontés[1].

Description[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g « La Fortezzuola (la forteresse) », sur Site officiel du musée (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (it) Raggio M.A., Il Museo Canonica, Rome, F.lli Palombi,
  • (it) Raggio M.A., Il Museo Canonica a Villa Borghese : Musei e Gallerie d'Italia, XV,41-42, Rome, F.lli Palombi,
  • (it) Campitelli A., Il Museo Canonica. Le sculture, Rome, F.lli Palombi,
  • (it) Lacroce M.G., Dalai Emiliani M. et A. Campitelli, L. Cassanelli, Storia dell'arte moderna : Una casa d'artista a Roma: Il Museo Canonica, Rome, 1998-99
  • (it) Lacroce M.G., Bollettino dei Musei Comunali di Roma : Un esempio di casa d'artista a Roma: il Museo Canonica, Rome, "L'erma" di Bretschneider, , p.169-183
  • (it) auteurs variés et Carla Scicchitano (texte), Il Museo Pietro Canonica, Rome, De Luca Editori D'Arte,

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Source de la traduction[modifier | modifier le code]