Michel Suchod — Wikipédia

Michel Suchod
Illustration.
Fonctions
Député français

(5 ans et 6 jours)
Élection 1er juin 1997
Circonscription 2e de la Dordogne
Législature XIe (Cinquième République)
Groupe politique RCV
Prédécesseur Daniel Garrigue
Successeur Daniel Garrigue

(4 ans, 9 mois et 9 jours)
Élection 12 juin 1988
Circonscription 2e de la Dordogne
Législature IXe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur Daniel Garrigue

(5 ans, 4 mois et 2 jours)
Élection (partielle)
Réélection 21 juin 1981
Circonscription 2e de la Dordogne
Législature VIe et VIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Michel Manet
Successeur Élie Marty
Conseiller général de la Dordogne

(6 ans)
Circonscription Canton de Lalinde
Prédécesseur Philippe Dudreuilh
Successeur Serge Mérillou

(16 ans)
Circonscription Canton de Lalinde
Prédécesseur Marcel Ventenat
Successeur Philippe Dudreuilh
Biographie
Date de naissance (77 ans)
Lieu de naissance Paris
Nationalité Française
Parti politique PS
MDC
LGM (jusqu'en 2012)
GMR (à partir de 2012)

Michel Suchod est un diplomate et homme politique français, né le à Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Michel Suchod est né à Paris le . Il entre au Ministère des Affaires étrangères à sa sortie de l'École nationale d'administration (ENA) en .

Il a exercé successivement les fonctions de coordinateur Proche-Orient à la Direction générale des Relations culturelles, scientifiques et techniques, conseiller du ministre au Centre d’Analyse et des Prévisions, conseiller spécial du directeur des Affaires juridiques, inspecteur des Postes diplomatiques et consulaires.

Proche de Jean-Pierre Chevènement, il est parallèlement à ses fonctions diplomatiques élu conseiller général de la Dordogne à 29 ans, puis député de Bergerac. Il a exercé quatre mandats de parlementaire, et la fonction de vice-président de l’Assemblée nationale.

En outre, il a été pendant 22 ans conseiller général de la Dordogne, vice-président du Département dans des fonctions diverses (urbanisme et logement, finances etc.).

Il a présidé pendant 28 ans le Bureau d’aide sociale du canton de Lalinde, en Dordogne.

Entre et , il est conseiller spécial de Jean-Marie Bockel, secrétaire d'État à la Coopération et à la Francophonie.

En , il est nommé directeur de cabinet de Jean-Marie Bockel, secrétaire d'État à la Défense et aux Anciens combattants. En , il le suit comme conseiller spécial au secrétariat d'État à la Justice et aux Libertés. Il perd son poste lorsque Jean-Marie Bockel est évincé du gouvernement.

À la suite de quoi il a été nommé par le Gouvernement conseiller d’État en service extraordinaire.

Ancien membre du Parti socialiste puis du Mouvement des citoyens, dont il fut le secrétaire général, il fut ensuite secrétaire général de La Gauche moderne (LGM). Il est aujourd'hui président de La Gauche moderne et républicaine (GMR), organisation créée début 2012 après le départ de la majorité des adhérents de LGM de cette organisation.

En 2011, il devient membre de la direction nationale de L'Alliance, au titre de représentant de LGM.

En 2012, il crée La Gauche moderne et républicaine avec d'autres anciens du MDC et de LGM comme Gilles Casanova, et des personnalités venues de divers horizons comme Bouchera Azzouz, ancienne secrétaire générale de Ni putes ni soumises et ancienne adhérente de République solidaire ou Dominique Losay, venant du Parti socialiste. Il annonce qu'il créera dans la majorité présidentielle, avec Corinne Lepage et Jean-Jacques Aillagon, un nouveau pôle d'équilibre, le Rassemblement démocrate écologiste et républicain[1].

Il fait partie, en tant que conseiller spécial, de l'équipe de campagne de Jean-Luc Bennahmias pour la primaire citoyenne de 2017[2]. À l'occasion de l'élection présidentielle, il fait partie des soixante diplomates qui signent un texte appelant à une rénovation de la vie politique et donc un vote de deuxième tour en faveur d’Emmanuel Macron[3] face à Marine Le Pen.

Le 28 février 2021, le Conseil d'administration de la Fondation Le Refuge, venant en aide aux jeunes LGBT exclus de leur famille, désigne Michel Suchod comme Président de transition de la structure, à la suite de la démission du président-fondateur Nicolas Noguier[4].

Formation[modifier | modifier le code]

Michel Suchod est ancien élève de l'ENA (1974, promotion Simone-Weil).

Anciens mandats[modifier | modifier le code]

Ancien mandats nationaux[modifier | modifier le code]

Anciens mandats locaux[modifier | modifier le code]

Autres fonctions politiques[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]