Michel Lévy frères — Wikipédia

Éditions Michel Lévy frères
Logo de l'éditeur en 1868.
Repères historiques
Création 1836
Fondée par Michel Lévy et ses frères Nathan et Kalmus
Fiche d’identité
Siège social Paris (France)
Langues de publication français

Michel Lévy frères est une maison d'édition fondée en 1836 au 2 bis de la rue Vivienne, dans le 2e arrondissement de Paris, par Michel Lévy et ses frères Nathan et Kalmus (plus tard francisé en Calmann)[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Originaires de Phalsbourg, Michel et Kalmus Lévy sont les fils d’un colporteur juif alsacien, Simon Lévy venu s'installer à Paris en 1825.

Michel Lévy[modifier | modifier le code]

Michel Lévy
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 53 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, tombeau de Simon Lévy de Phalsbourg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Simon Lévy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Pauline Lévy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Amélie Raba (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Vue de la sépulture.

Michel, le benjamin, né en 1821, se lance très jeune dans le métier de l'édition et devient rapidement un éditeur renommé. En 1841, il fonde la librairie Michel Frères.

En 1858, il fonde l'hebdomadaire L'Univers illustré dans lequel il peut publier en feuilleton ses auteurs et les promouvoir. Il rachète à Pierre-Jules Hetzel les droits sur Stendhal qui ne se vendait pas et le relance par son journal. Il fait signer à ses auteurs des contrats d'exclusivité, ce qui est assez nouveau. Il est aussi le premier à fabriquer de façon soignée du roman à 1 franc le volume, puis du roman populaire de qualité.

À la fin du Second Empire, la maison d'édition « devient la première en Europe toutes productions confondues ». Elle accueille dans ses rangs des auteurs aussi prestigieux que Honoré de Balzac[2], Charles Baudelaire, Alexandre Dumas, Gustave Flaubert[3], Victor Hugo, Alphonse de Lamartine, George Sand.

Pour la littérature politique, elle publie Adolphe Thiers, Louis-Philippe Ier[1]

Le siège passe au 3 rue Auber, en un hôtel particulier de prestige. La maison possède également la Librairie moderne, située au 15 boulevard des Italiens.

Michel Levy meurt en 1875, âgé de 54 ans. Il repose dans le carré juif du cimetière du Père-Lachaise (division 7).

Kalmus dit Calmann Lévy[modifier | modifier le code]

Calmann Lévy
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, tombeau de Simon Lévy de Phalsbourg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Kalmus LévyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Simon Lévy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Pauline Lévy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Enfants
Berthe Propper (d)
Georges Calmann-Lévy (d)
Gaston Michel Calmann-Levy (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

À la mort de Michel Lévy en 1875, son frère, Calmann né en 1819, reprend la maison d'édition à son compte et la rebaptise Calmann-Lévy. Après sa mort, en 1891, sa veuve Pauline lui succède.

Il repose, avec son frère, dans le carré juif du cimetière du Père-Lachaise (division 7).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « La fulgurante saga familiale des frères Levy, inventeurs de l’édition moderne », Noémie Grynberg, Israel Magazine, 2010.
  2. Les éd. Michel Lévy publient, en 1868, les œuvres de jeunesse de Balzac en deux volumes comprenant : Argow le pirate, Wann-Chlore, L'Excommunié, Le Centenaire, Dom Gigadas, Falthurne, L'Héritière de Birague, textes illustrés par Beaucé, Eugène Lampsonius (alias Eustache Lorsay), Andrieux, Coppin ; de 1869 à 1876 : les œuvres complètes d'Honoré de Balzac.
  3. Yvan Leclerc et Jean-Yves Mollier, Gustave Flaubert et Michel Lévy : un couple explosif, Paris, Calmann-Lévy, , 178 p..

Voir aussi[modifier | modifier le code]