Michel Celaya — Wikipédia

Michel Celaya

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Fiche d'identité
Naissance
Biarritz (France)
Décès (à 89 ans)
Bayonne (France)
Taille 1,83 m (6 0)
Poste Troisième ligne centre, troisième ligne aile et deuxième ligne
Carrière en senior
PériodeÉquipeM (Pts)a
Biarritz olympique
Stade bordelais
SA Mauléon
Carrière en équipe nationale
PériodeÉquipeM (Pts)b
1953-1961 France 50 (18)
Carrière d'entraîneur
PériodeÉquipe 

1967-1972
1967-1973
1976-1980
1988-1989
SA Mauléon
Biarritz olympique
France
Biarritz olympique
Biarritz olympique

a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.

Michel Celaya, né le à Biarritz et mort le à Bayonne, est un joueur international français de rugby à XV qui évolue aux postes de deuxième ou troisième ligne aile au Biarritz olympique. Il devient ensuite entraîneur et éducateur de rugby à XV.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il effectue l'essentiel de sa carrière au Biarritz olympique, avant de rejoindre le Stade bordelais puis de terminer sa carrière comme entraîneur-joueur de Mauléon.

Il obtient l'Oscar du Midi olympique (meilleur joueur français du championnat) en 1957.

Avec le XV de France avec lequel il débute en 1953, il remporte à cinq reprises le Tournoi des Cinq Nations. En 1958, il est le capitaine de l'équipe qui part défier les Springboks en Afrique du Sud lors de la première tournée dans ce pays pour les Français. Il se fait une entorse du genou lors de la première rencontre[1]. Malgré deux autres tentatives, dont la deuxième qui ne dure que dix minutes[2], il ne peut disputer le moindre test, laissant Lucien Mias occuper le poste de capitaine. Il participe ensuite au Tournoi des cinq nations 1959, première édition remportée seule par le XV de France.

Il devient ensuite l'entraîneur du Biarritz olympique, à plusieurs reprises, et il accompagne quelques tournées françaises toujours en tant qu'entraîneur, comme en 1975 en Afrique du Sud.

En , il part avec sa famille en Australie, pour y entraîner plusieurs grands clubs.

Il meurt le [3] à Bayonne, à l’âge de 89 ans.

Palmarès en équipe nationale[modifier | modifier le code]

Michel Celaya a remporté cinq Tournois en 1954, 1955, 1959, 1960 et 1961. En 1954, c'est la première équipe française à remporter le Tournoi[4], en 1959, la première victoire sans partage[5]. En 1960 et en 1961, c'est le Petit Chelem, une victoire sans défaite (trois matchs gagnés et un match nul). Michel Celaya termine une fois à la dernière place. Il termine deuxième à une reprise, troisième à une reprise et deux fois seulement au-delà de la troisième place.

Détails du parcours de Michel Celaya dans le Tournoi des Cinq Nations
Édition Rang Résultats France Résultats Celaya Matchs Celaya
Cinq Nations 1953 4 1 v, 0 n, 3 d 0 v, 0 n, 2 d 2/4
Cinq Nations 1954 1 3 v, 0 n, 1 d 2 v, 0 n, 0 d 2/4
Cinq Nations 1955 1 3 v, 0 n, 1 d 3 v, 0 n, 1 d 4/4
Cinq Nations 1956 2 2 v, 0 n, 2 d 2 v, 0 n, 2 d 4/4
Cinq Nations 1957 5 0 v, 0 n, 4 d 0 v, 0 n, 4 d 4/4
Cinq Nations 1958 3 2 v, 0 n, 2 d 2 v, 0 n, 1 d 3/4
Cinq Nations 1959 1 2 v, 1 n, 1 d 1 v, 1 n, 0 d 2/4
Cinq Nations 1960 1 3 v, 1 n, 0 d 3 v, 1 n, 0 d 4/4
Cinq Nations 1961 1 3 v, 1 n, 0 d 3 v, 1 n, 0 d 4/4

Légende : v = victoire ; n = match nul ; d = défaite ; la ligne est en gras quand il y a Grand Chelem.

Statistiques en équipe nationale[modifier | modifier le code]

De 1953 à 1961, Michel Celaya dispute 50 matchs avec l'équipe de France au cours desquels il marque 6 essais (18 points)[6]. Il participe notamment à neuf Tournois des Cinq nations de 1953 à 1961. Il en remporte cinq.

Michel Celaya débute en équipe nationale à 22 ans le au poste de troisième ligne centre[6]. Il joue régulièrement aux postes de deuxième et troisième ligne jusqu'à l'année 1961, disputant 50 matchs en 9 saisons. Il est même désigné capitaine pour douze rencontres de 1956 à 1958[6].

Reconnaissance[modifier | modifier le code]

Après sa disparition, Serge Blanco lui rend hommage : « Au Biarritz olympique, c'était une icône ! Il a fait vivre le BO. Il a entraîné toutes les équipes du club. Il s'occupait des formations de jeunes alors qu'il était international. Il avait le rugby dans le sang. Biarritz ne lui rendra jamais assez. Il mériterait une statue. [...] Pour moi, au BO, Michel Celaya vient au-dessus de tout même si les jeunes générations ne le connaissent pas forcément. »[7].

Pascal Ondarts met également en lumière toute sa reconnaissance : « Je lui dois ma carrière. [...] J’étais en France B. C’est lui qui entraînait les B, à l’époque. Il me faisait jouer pilier gauche alors que je jouais à droite en club. Je ne comprenais pas. Il m’a dit « fais moi confiance ». Quand j’ai été sélectionné avec le XV de France, il y avait Garuet à droite. J’ai fait 35 sélections à gauche. Michel Celaya savait... »[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Denis Lalanne, Le grand combat du XV de France, La Table Ronde, , 241 p., relié (ISBN 978-2-7103-0590-3), p. 86-87
  2. « Danos revit, Celaya s'éteint », sur www.rugbyrama.fr, (consulté le )
  3. a et b Pierre Penin, « Biarritz : Michel Celaya, une figure du rugby s’est éteinte », sur www.sudouest.fr, (consulté le ).
  4. Paul Haedens, « L'équipe de France de rugby a clos sa meilleure saison par sa victoire sur l'Angleterre », sur www.lemonde.fr, (consulté le )
  5. Collectif 2007, p. 89.
  6. a b c et d (en) « Michel Celaya », sur en.espn.co.uk (consulté le ).
  7. « Disparition de Michel Celaya : « Il mériterait une statue », témoigne Serge Blanco », sur www.lequipe.fr, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [Garcia 1962] Henri Garcia, Les contes du rugby, Lagny sur Marne, La Table Ronde, , 215 p. (ISBN 978-2-7103-0589-7) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • [Prévôt 2006] Jérôme Prévôt, Messieurs Rugby : les grands joueurs français, Toulouse, éditions Midi Olympique - Société Occitane de Presse, , 183 p. (ISBN 2-9524731-3-7) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • [Collectif 2007] Collectif Midi olympique, Cent ans de XV de France, Midi olympique, , 239 p., relié (ISBN 978-2-9524731-0-1 et 2-9524731-0-2) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • [Lalanne 1959] Denis Lalanne, Le grand combat du XV de France, Lagny sur Marne, La Table Ronde, , 1re éd. (1re éd. 1959), 241 p. (ISBN 2-7103-0590-9) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • [Lalanne 1961] Denis Lalanne, La mêlée fantastique, Lagny sur Marne, La Table Ronde, , 1re éd. (1re éd. 1961), 243 p. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Henri Garcia, La fabuleuse histoire du rugby, Paris, La Martinière, , 1055 p. (ISBN 978-2-7324-4528-1)

Liens externes[modifier | modifier le code]