Marie Tabarly — Wikipédia

Marie Tabarly
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Jacqueline Tabarly (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Marie Tabarly, née le 22 août 1984 à Gouesnac'h (Finistère)[1], est une navigatrice et comportementaliste équin française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Pen Duick VI.

Sa mère, Jacqueline Tabarly, est martiniquaise[2]. Après son bac, elle s'inscrit en BTS communication à Lorient[3] avant de se tourner vers l'éthologie et de faire ses études au haras de la Cense, puis dans le Kentucky[4]. Elle travaille principalement en Bretagne où elle vit[5].

Avec Olivier de Kersauson[modifier | modifier le code]

Après la mort de son père, le navigateur Éric Tabarly[6] disparu en mer d'Irlande en 1998, Olivier de Kersauson[2] la prend sous son aile.

En 2004, il la prend à l'essai sur son trimaran Geronimo[4]. En 2011, elle participe à l'expédition Pangaea en Mongolie, expédition montée par l'explorateur Mike Horn[4]. Elle participe en à bord du Mariska aux Voiles de Saint-Tropez, où quatre de ses marins sont blessés[7].

Un tour du monde sur Pen Duick VI[modifier | modifier le code]

Le , elle se lance dans un tour du monde avec escale, à la barre de Pen Duick VI, un bateau imaginé par son père, dans le cadre de son projet Elemen'Terre[6]. Accompagnée d'artistes et de sportifs sur ce bateau de 22 m[8], chacune de ses escales durera deux semaines et sera filmée, dans le but d'en faire un documentaire[9]. La première escale se fait au Groenland au départ de Lorient avec le skipper Franck Cammas et du peintre Jacques Godin[8]. Ce projet est financé par une campagne de financement participatif qui atteint la somme de 51 335 euros sur les 30 000 demandés à l'origine[8]. En 2019, le bateau descendra l'Océan Atlantique avant de partir pour l'Océan Indien et de conclure avec le Pacifique[8]. Le départ est finalement retardé pour cause de surcharge du bateau[10] mais l’équipage arrive au Groenland le [11]. En , elle part pour l'Islande avec Yann Tiersen et sa femme la multi-instrumentaliste Emilie Quinquis, l'apnéiste Leina Sato et le photographe sous-marin Jean-Marie Ghislain[11]. L'équipe revient à Brest le suivant[12].

Course au large[modifier | modifier le code]

En novembre 2021, elle est au départ de la Transat Jacques-Vabre avec Louis Duc. C'est sa première traversée de l'Atlantique en course[13]. Elle prévoit ensuite de faire un nouveau tour du monde sur Pen Duick VI. Elle annonce également participer à l'Ocean Globe Race 2023, toujours avec Pen Duick VI, dans les conditions de 1973, sans GPS, sans satellite et sans moyens de communication moderne[14].

Publications[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Un tour du monde de 4 ans pour Marie Tabarly : « Il faut changer les comportements » », sur France Bleu, (consulté le )
  2. a et b « Marie Tabarly, cavale salée », sur Libération.fr, (consulté le )
  3. « Marie Tabarly : Jamais sans la mer », Paris Match,‎ , p. 90
  4. a b et c « #FemmeFemina: Marie Tabarly, l’Amazone des océans », sur Femina (consulté le )
  5. « Marie Tabarly. Elle chuchote à l'oreille des chevaux », sur Le Telegramme, (consulté le )
  6. a et b « Marie Tabarly, "vendeuse de rêves" à la barre du Pen Duick VI », sur RTL.fr (consulté le )
  7. Antoine Grenapin, « Voile : à la découverte de l'univers de Marie Tabarly », sur Le Point, (consulté le )
  8. a b c et d lefigaro.fr, « Marie Tabarly à l'assaut du globe sur Pen Duick VI avec des personnalités », sur Le Figaro, (consulté le )
  9. « Marie Tabarly : Elemen'Terre, "une résidence itinérante autour du monde" », sur RTL.fr (consulté le )
  10. (en) « Faux départ pour Marie Tabarly », Ouest France,‎ (lire en ligne)
  11. a et b « Elemen'Terre : Marie Tabarly et son équipage viennent d'arriver (...) », sur SeaSailSurf® (consulté le )
  12. « Marie Tabarly et Pen Duick VI débarquent à Brest », sur France Bleu, (consulté le )
  13. « Marie Tabarly au départ de la Transat Jacques-Vabre, 24 ans après son père : "Mon rêve de toujours" », sur Franceinfo, (consulté le )
  14. « Voile. Marie Tabarly : « On est tous là un peu grâce à mon père ! » », sur Le Telegramme, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]