Margaret Wilson (femme politique) — Wikipédia

Margaret Wilson
Illustration.
Margaret Wilson en visite au Sénat polonais en 2008.
Fonctions
27e présidente de la Chambre des représentants

(3 ans, 8 mois et 5 jours)
Prédécesseur Jonathan Hunt
Successeur Lockwood Smith
29e Attorney-General

(5 ans, 2 mois et 23 jours)
Monarque Élisabeth II
Premier ministre Helen Clark
Prédécesseur Doug Graham
Successeur Michael Cullen
Biographie
Nom de naissance Margaret Anne Wilson
Date de naissance (76 ans)
Lieu de naissance Gisborne (Nouvelle-Zélande)
Nationalité Néo-Zélandaise
Parti politique Parti travailliste
Diplômée de Université d'Auckland
Université de Waikato
Profession Professeur de droit

Margaret Anne Wilson (née le ) est une universitaire et femme politique néo-zélandaise. Elle fut speaker de la Chambre des représentants de Nouvelle-Zélande pendant le 5e gouvernement travailliste de Nouvelle-Zélande. Elle est membre du Parti travailliste néo-zélandais.

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Elle est née à Gisborne (Nouvelle-Zélande), sous le nom de Wilson et fit ses études secondaires au "St Dominic's College" de Henderson, ville de la banlieue d'Auckland, sur la Côte Nord. Elle est diplômée de l'université d'Auckland. Elle a travaillé comme juriste, puis comme professeur de droit et doyenne de l'université de Waikato, et au syndicat travailliste. De 1984 à 1987, elle fut présidente du Parti travailliste, et de 1989 à 1990, elle œuvra comme chef de cabinet du Premier ministre Geoffrey Palmer. Elle a aussi servi au sein de la Commission des lois, et fut nommée directrice de la Banque de réserve de la Nouvelle-Zélande.

Membre du Parlement[modifier | modifier le code]

Margaret Wilson entra au Parlement sur la liste travailliste lors des élections générales de 1999 et immédiatement fut nommée au Cabinet. Son portefeuille comprenait les fonctions de procureur général de la Nouvelle-Zélande et de ministre du Travail. Elle resta sur la liste travailliste après les élections générales de 2002, servant comme Attorney Général, ministre du Commerce, ministre chargée des négociations du Traité de Waitangi, ministre Associé de la justice.

Speaker du parlement[modifier | modifier le code]

En , le gouvernement travailliste d'Helen Clark souhaitait nommer Margaret Wilson pour le poste de présidente de la Chambre des représentants de Nouvelle-Zélande, (Speaker of the New Zealand House of Representatives), une position qui allait être vacante avec le retrait imminent de Jonathan Hunt. Des spéculations préalables avait centré l'attention sur Mark Burton, le ministre de la Défense.

Le , le Parlement élit Marguaret Wilson comme sa nouvelle Speaker devançant les candidatures de Clem Simich du Parti national de Nouvelle-Zélande et Ken Shirley du parti ACT. Magaret Wilson devint la première femme néo-zélandaise speaker (président du Parlement de Nouvelle-Zélande). Après les élections de 2005 elle fut réélue à cette fonction sans opposition notable [1].

Son style fut notablement différent de son prédécesseur Jonathan Hunt. En , le parti National tenta un vote de défiance contre Margaret Wilson, après son refus d'envoyer un rapport contre le député travailliste Taito Phillip Field à la commission des Privilèges, mais le Parti travailliste bloqua ce mouvement [2].

Le défi le plus sérieux pour son autorité comme speaker survint le quand le leader du parti ACT Rodney Hide refusa initialement d’obtempérer à son ordre de quitter la salle des débats – "I actually won't go now, Madam Speaker". Elle lui répondit "think carefully"[3]. Elle appliqua néammoins les sanctions de rigueur après qu'Hide soit finalement sorti[4].

Margaret Wilson annonça en qu'elle ne souhaitait pas se présenter pour sa réélection lors des élections de 2008, et se considérant comme une universitaire plus que comme une diplomate [5]. Elle termina en clôturant la 48e session du Parlement[6].

Opinions politiques[modifier | modifier le code]

Margaret Wilson soutint fermement certaines options sociales comme le féminisme et le multiculturalisme, et ses opposants la dépeignent souvent comme la ministre la plus politiquement correcte du parti travailliste. Elle fut le ministre responsable de l'introduction de la nouvelle Cour suprême de Nouvelle-Zélande, qui fut très controversée en son temps, ainsi que de la loi sur la division de la propriété entre les partenaires après une séparation, connue maintenant comme la loi sur la propriété communes (relationship property law).

Retour à l'université[modifier | modifier le code]

Margaret Wilson fonda l'École de droit de l'Université de Waikato University of Waikato School of Law (en) et en fit la 5e école de droit de la Nouvelle-Zélande en 1990. Elle en fut la première Professeur de droit et la doyenne fondatrice (1990–1999) avant de devenir membre du Parlement. Après avoir quitté le Parlement, elle reprit à sa carrière à l'École de droit de l'université de Waikato, en y étant appointée comme professeur de droit et de politique publique (2009)[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « The 48th Parliament formally opened », TVNZ, (consulté le )
  2. « National targets Wilson in Field saga », TVNZ, (consulté le )
  3. "Je ne sortirais certainement pas, Madame la Présidente" -Réfléchissez-y sérieusement". (traduction/intreprétation libre).
  4. « When the jousting turns nasty », The New Zealand Herald, (consulté le )
  5. Dominion Post, 23 February 2008 (page A8)
  6. « Parliament ends with small bangs and whimpers », The New Zealand Herald, (consulté le )
  7. Founding dean returns to waikato, janvier 2009 (consulté le 20 mars 2009).

Source de la traduction[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]