Helen Clark — Wikipédia

Helen Clark
Illustration.
Portrait officiel de Helen Clark en 2016.
Fonctions
Administratrice du Programme des Nations unies pour le développement

(8 ans et 2 jours)
Secrétaire général Ban Ki-moon
António Guterres
Prédécesseur Kemal Derviş
Successeur Achim Steiner
37e Première ministre de Nouvelle-Zélande

(8 ans, 11 mois et 14 jours)
Monarque Élisabeth II
Gouverneur Sir Michael Hardie Boys
Dame Silvia Cartwright
Sir Anand Satyanand
Prédécesseur Jenny Shipley
Successeur John Key
Chef du Parti travailliste

(14 ans, 11 mois et 18 jours)
Prédécesseur Mike Moore
Successeur Phil Goff
Vice-Première ministre de Nouvelle-Zélande

(1 an, 2 mois et 25 jours)
Premier ministre Geoffrey Palmer
Mike Moore
Prédécesseur Geoffrey Palmer
Successeur Don McKinnon
Ministre de la Santé

(1 an, 9 mois et 3 jours)
Premier ministre Geoffrey Palmer
Mike Moore
Prédécesseur David Caygill
Successeur Simon Upton
Représentante de Nouvelle-Zélande

(27 ans, 4 mois et 20 jours)
Circonscription Mount Albert
Prédécesseur Warren Freer
Successeur David Shearer
Biographie
Nom de naissance Helen Elizabeth Clark
Date de naissance (74 ans)
Lieu de naissance Hamilton
(Nouvelle-Zélande)
Nationalité Néo-Zélandaise
Parti politique Parti travailliste
Conjoint Peter Davis
Diplômée de Université d'Auckland
Profession Lectrice universitaire
Religion Agnosticisme

Signature de Helen Clark

Helen Clark
Premiers ministres de Nouvelle-Zélande

Helen Elizabeth Clark (née le à Hamilton) est une universitaire, femme d'État et haute fonctionnaire internationale néo-zélandaise. Membre du Parti travailliste, elle est la 37e Première ministre de Nouvelle-Zélande, en fonction de 1999 à 2008, puis administratrice du Programme des Nations unies pour le développement de 2009 à 2017.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle grandit dans une famille conservatrice d'agriculteurs de l'île du Nord[1].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Helen Clark s'engage en politique contre la guerre du Viêt Nam, puis est élue à la Chambre des représentants de Nouvelle-Zélande en 1981[2].

Élue à la tête du Parti travailliste en 1993, elle réussit à former une coalition à la suite des élections générales de 1999 et devient ainsi Première ministre. Elle est reconduite en 2002 puis 2005. Elle est la seconde femme à occuper ce poste, ayant succédé à Jenny Shipley.

Helen Clark mène une politique progressiste. Parfois critiquée pour son apparence, elle souligne que « le problème en politique, c'est que l'on prête souvent plus d'attention à la manière dont les femmes sont habillées qu'à ce qu'elles disent ». En 2006, elle est classée comme la 20e femme la plus puissante au monde par le magazine Forbes. En 2007, elle est classée 38e.

Sur la scène internationale, Clark poursuit les efforts de l'INTERFET, force de défense des Nations unies sous commandement australien au Timor oriental devant mettre fin à la crise de 1999. Elle autorise l'envoi de troupes en Afghanistan en 2001, mais ne participe pas à la guerre d'Irak en 2003. Sous sa gouverne, les Néo-zélandais retournent au Timor lors de la crise timoraise de 2006.

Les élections législatives de voient la défaite des travaillistes face à la coalition menée par le Parti national (de centre droit).

Le , Helen Clark devient administratrice du Programme des Nations unies pour le développement[2], où elle a défendu la prise en compte des problématiques de l'Océanie[3]. Reconduite dans ses fonctions en 2013, elle les quitte en 2017.

Le , elle annonce être candidate à la succession de Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONU[4] mais, à l'issue de l'élection, elle est largement devancée par le vainqueur António Guterres.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Son époux est Peter Davis, sociologue et professeur à l'université d'Auckland.

Décoration[modifier | modifier le code]

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Chambre des représentants[modifier | modifier le code]

Élection Circonscription Parti Voix % Résultats
Législatives de 1975 Piako Travailliste 4 074 23,8 Échec
Législatives de 1981 Mount Albert Travailliste 10 027 51,3 Élue
Législatives de 1984 Mount Albert Travailliste 12 231 56,7 Élue
Législatives de 1987 Mount Albert Travailliste 11 326 62,3 Élue
Législatives de 1990 Mount Albert Travailliste 7 914 43,5 Élue
Législatives de 1993 Mount Albert Travailliste 9 546 49,4 Élue
Législatives de 1996 Owairaka Travailliste 16 686 51,2 Élue
Législatives de 1999 Mount Albert Travailliste 18 982 64,4 Élue
Législatives de 2002 Mount Albert Travailliste 19 514 68,5 Élue
Législatives de 2005 Mount Albert Travailliste 20 918 66,6 Élue
Législatives de 2008 Mount Albert Travailliste 20 157 59,3 Élue

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Christian Losson, « Helen Clark pourrait devenir la première femme à la tête de l’ONU », sur liberation.fr,
  2. a et b AFP et Reuters, « Helen Clark candidate à la succession de Ban Ki-moon », sur Le Monde.fr, (consulté le ).
  3. « Clark: Poverty goals may not be possible »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Solomon Star, 13 février 2010
  4. « Succession de Ban: la Néo-Zélandaise Helen Clark se lance dans la course », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  5. Faustin Lagbai, « En visite au Togo : Helen Clark élevée à la dignité de Commandeur de l'Ordre du Mono par le président de la République », sur togopresse.tg (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]