Louis Duport — Wikipédia

Louis Duport
Biographie
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Nom de naissance
Louis Antoine DuportVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
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A travaillé pour
Maître
Œuvres principales
Les Amours de Vénus et Adonis (1808)
Le Jugement de Pâris (1822)
Vue de la sépulture.

Louis-Antoine Duport est un danseur et maître de ballet français né à Paris en 1781 et mort dans cette même ville le [1].

Après avoir étudié la danse avec Jean-François Coulon, il commence sa carrière avec sa sœur Marie-Adélaïde[2] sur les Boulevards et à l'Ambigu-Comique, puis débute à l'Opéra de Paris en 1800. Il y devient rapidement premier danseur, en rivalité avec Auguste Vestris comme danseur et avec Pierre Gardel comme chorégraphe. Il rompt unilatéralement son contrat en 1808 et s'enfuit de Paris pour Saint-Pétersbourg, en passant par Vienne.

Mademoiselle George et quelques acteurs (parmi lesquels Louis Duport) avaient fui vers la Russie. Il a été admis à Saint-Pétersbourg comme immigrant politique ayant fui Napoléon. Son succès en Russie fut très grand. Même Léon Tolstoï a mentionné son nom dans son roman Guerre et Paix quand il parlait de la vie russe à cette époque.

Au Théâtre Bolchoï Kamenny et au Théâtre de l'Ermitage (théâtre pour la famille du tzar et sa cour), il danse dans les ballets de Charles-Louis Didelot, de Charles Le Picq et d'Ivan Valberkh. À Saint-Pétersbourg, Duport a composé plusieurs ballets : Figaro, Le Jugement de Pâris, La Rose de Solange, La Fête d’un bon propriétaire (Праздник доброго помещика), etc. À Saint-Pétersbourg de 1808 à 1812, il est ensuite nommé maître de ballet à Naples et revient à Vienne comme professeur et directeur du Théâtre de la Porte de Carinthie. En 1813, il se marie avec sa partenaire préférée, la ballerine viennoise Thérèse Neumann.

Après avoir passé quelques saisons à Naples, Londres et Turin, il revient à Paris en 1836 et se retire de la vie active.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (10e division)[3].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Paris, État-civil reconstitué, vue 23/51.
  2. Oesterreichisches Musiklexicon online
  3. Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 140

Liens externes[modifier | modifier le code]