Louis Bruelle — Wikipédia

Louis Bruelle
Fonctions
Député français

(3 ans, 5 mois et 26 jours)
Élection 2 janvier 1956
Circonscription Madagascar
Législature IIIe (Quatrième République)
Ire (Cinquième République)
Groupe politique RGR
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Joffreville (Madagascar)
Date de décès (à 70 ans)
Lieu de décès Meudon
Nationalité Française
Profession Avocat

Louis Bruelle, né le à Joffreville (colonie de Madagascar) et décédé le à Meudon[1], est un parlementaire français.

Biographie[modifier | modifier le code]

La famille de Louis Bruelle s'est installée à Madagascar au début du XXe siècle. Conseiller provincial de la province de Majunga et membre de l'Assemblée représentative de Madagascar, il œuvre en faveur des petits contribuables en obtenant un aménagement de l'impôt sur les bénéfices.

Lors des élections législatives de 1956, Louis Bruelle est candidat du Rassemblement des gauches républicaines (RGR) et élu dans le collège des citoyens de statut français dans la seconde circonscription de Madagascar. Il promet de soutenir les demandes des colons pour des prix compétitifs en faveur du tabac, du café, du poivre et du riz et déclare qu'il se comportera en conseiller de tous et en avocat de chacun lorsqu'il faudra plaider le dossier de Madagascar.

Il est nommé membre de la Commission de la justice et de la législation dont il devient secrétaire le , et de la Commission des territoires d'outre-mer. En 1958 il est nommé membre de la Commission chargée d'enquêter sur les opérations électorales du département de la Réunion.

Louis Bruelle est en faveur du maintien de des provinces dont l'existence est menacée par un projet d'unification administrative de l’île autour de Tananarive. Il montre qu'il faut protéger la région côtière, moins évoluée, des ambitions des Hovas qui sont préparés à se saisir de toutes les charges administratives dans l'île et qu'il faut garder des débouchés pour les élites locales naissantes.

Le , à la suite de la crise de mai 1958, Louis Bruelle vote la confiance au général de Gaulle.

Bien que non élu lors des élections législatives de 1958, il conserve à titre provisoire son siège de député jusqu'au [2].

Détail des mandats et fonctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]