Louis-Aimé Maillart — Wikipédia

Louis-Aimé Maillart
Louis-Aimé Maillart (1817-1871).
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Louis-Aimé Maillart est un compositeur français né le à Montpellier et mort le à Moulins[1]. Il est célèbre pour ses opéras, en particulier Les Dragons de Villars (1856) et Lara (1864).

Biographie[modifier | modifier le code]

Louis-Aimé Maillart naît en 1817 à Montpellier (Hérault). Il entre en 1833 au Conservatoire de Paris et suit les cours de violon auprès de Paul Guérin. Il étudie l'harmonie et la composition avec Aimé Leborne, Jacques Fromental Halévy, et Antoine Elwart. Il remporte le Prix de Rome en 1841 avec la cantate Lionel Foscari. S'ensuivent trois années en Italie. Puis il rentre en France et présentera six opéras à Paris.

Gastibelza ou le Fou de Tolède, opéra en trois actes d'après Hugo, est créé le à l'initiative d'Adolphe Adam pour l'ouverture du Théâtre-National (plus tard Théâtre-Lyrique). Ni le livret ni l'interprétation ne semblait prévoir le succès qu'il connaîtra. En 1849, il présente Le Moulin des tilleuls, opéra en un acte. La première a lieu le à l'Opéra-Comique qui accueillera trois ans plus tard la Croix-de-Marie. Son opéra le plus célèbre reste Les Dragons de Villars dont la première fut donnée au Théâtre Lyrique le .

Malgré la reconnaissance de son talent de mélodiste et l'enthousiasme du public, deux opéras semblent perdus : Les Pêcheurs de Catane (, Théâtre-Lyrique) et Lara (, Opéra-Comique), dont le héros éponyme vient du poème homonyme de Lord Byron. Il se retire de Paris en 1870 à l'arrivée des troupes allemandes et meurt l'année suivante à Moulins (Allier) à l'âge de cinquante-quatre ans.

Il est enterré au Cimetière de Montmartre dans la 5e division, la tombe est visible en bas de l'avenue Cordier. Il repose avec son frère, Adolphe Maillart[2], (1810-1891), Sociétaire de la Comédie Française, Adrienne-Virginie Chaillou, (1812-1898), l'épouse d'Adolphe Maillart, son père, Auguste Maillart, (1777-1857), sa mère, Didionette Perrot, (1783[3]-1854), et autres membres de la famille.

Louis-Aimé Maillart est reconnu pour son talent de mélodiste, et sa force à enthousiasmer un large public dépassant les frontières françaises : sa musique a été aussi jouée en Allemagne (Das Glöckchen des Eremiten) et à New York. Il laisse derrière lui six opéras, trois cantates et des messes.

En 1931, la place Aimé-Maillart dans le 17e arrondissement de Paris prend son nom en hommage.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Lionel Foscari (1841) (cantate)
  • Messes
Opéras
  • Gastilbelza ou le Fou de Tolède (1847)
  • Le Moulin des Tilleuls (1849)
  • La Croix de Marie (1852)
  • Les Dragons de Villars (1856)
  • Les Pêcheurs de Catane (1860)
  • Lara (1864)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Nécrologie, The New York Times du 8 juin 1871.
  2. Biographie d'Adolphe Maillart par Lyonnet « Dictionnaire des comédiens français, ceux d'hier : biographie, bibliographie » page 386
  3. Acte de baptême de Didière dit Didionette Perrot sur le site des Archives de la Haute-Marne, comme de Fayl-Billot le 28 novembre 1783

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Marc Honegger (dir.), Dictionnaire de la musique : Les Hommes et leurs œuvres, Paris, 1970
  • Norbert Dufour (dir.), La Musique des origines à nos jours, Larousse, Paris, 1946

Liens externes[modifier | modifier le code]