Liste de compositeurs bretons — Wikipédia

La Bretagne a donné plusieurs compositeurs de renom, dont la plupart se sont intéressés soit à la musique populaire ou traditionnelle, soit aux mythes fondateurs de la culture bretonne.

Traditions populaires bretonnes par les compositeurs classiques[modifier | modifier le code]

« Au début du XIXe siècle, à la suite des guerres napoléoniennes, on assiste à une poussée d'expressions nationalistes ; dans un grand Empire, on éprouve le besoin de manifester son identité par peur de la perdre dans une uniformisation que l'on refuse »[1]. En Russie, la tradition orale a rejoint la musique écrite, comme dans l'opéra Une vie pour le tsar de Mickaël Glinka qui insère des mélodies d'origine slave en 1836 et grâce à l'impulsion des compositeurs regroupés dans le fameux Groupe des Cinq[2]. C'est ce qu'ont fait les compositeurs bretons dans le dernier quart du XIXe siècle, peu de temps après le mouvement russe, pour exprimer leur patrimoine musical et historique. Louis Dumontier identifie quatre moyens utilisés :

  • Par des citations complètes ou fragmentaires des mélodies ou des rythmes traditionnels (parfois ces citations sont paraphrasées comme noyau d'inspiration)
  • Par analogie ou imprégnation des caractères spécifiques de la sensibilité de l'héritage commun
  • Par l'évocation de l'Histoire, des légendes, des lieux, des fêtes qu'elles soient populaires ou religieuses ou les deux ensemble (ce qui est fréquent en Bretagne, comme dans les pardons)
  • Par le traitement d'œuvres de poètes ou d'écrivains bretons.

Le mouvement qui concerne toute l'Europe est suivi par des jeunes du Conservatoire de musique et de déclamation pour la plupart qui tentèrent d'adapter au folklore armoricain les techniques très élaborées qu'ils avaient apprises à Paris : le Guingampais Guy Ropartz, les Nantais Paul Ladmirault et Louis Vuillemin, le Brestois Jean Cras, le Morlaisien Adolphe Piriou, le Trégorrois Paul Le Flem.

Fin du XXe siècle et XXIe siècle[modifier | modifier le code]

La musique engagée, souvent associée au mouvement folk, a fourni de nombreux interprètes de musique bretonne, mais également a été une pépinière pour des compositions nouvelles qui ont acquis une notoriété régionale, souvent nationale (française) et même internationale, qu'elles soient instrumentales ou à texte en breton ou en français. Pour n'en citer que quelques-uns, Glenmor, Alan Stivell, Tri Yann, Yann Tiersen ont chacun, dans des styles très différents, exprimé en musique leur amour pour la Bretagne.

A[modifier | modifier le code]

B[modifier | modifier le code]

C[modifier | modifier le code]

D[modifier | modifier le code]

G[modifier | modifier le code]

H[modifier | modifier le code]

J[modifier | modifier le code]

L[modifier | modifier le code]

M[modifier | modifier le code]

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R[modifier | modifier le code]

S[modifier | modifier le code]

T[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. collectif, René Abjean (dir.) et Louis Dumontier (dir.), Bretagne est Musique : Le point sur 50 ans de renouveau, Châteaubriant, Institut culturel de Bretagne, , 142 p., p. 39
  2. Robert Marot, La chanson populaire bretonne: reflet de l'évolution culturelle, 1987, p.182

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Mikael Bodlore-Penlaez, Aldo Ripoche, Divi Kervella, Musique classique bretonne / Sonerezh klasel Breizh, édition bilingue Français-Breton, Coop Breizh, 2013, 96 p.
  • Vefa de Bellaing. Dictionnaire des compositeurs de musique en Bretagne. Ouest-éditions. 1992.

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