Liquid funk — Wikipédia

Liquid funk
Origines stylistiques Jungle, funk, ambient, rave, acid jazz
Origines culturelles 1999[1] ; Royaume-Uni
Instruments typiques Boîte à rythmes, clavier, échantillonneur, séquenceur, synthétiseur
Popularité Faible (largement basée en Grande-Bretagne au début)

Genres associés

Uplifting drum and bass

Le liquid funk (liquid drum and bass, liquid DnB ou simplement liquid) est un sous-genre musical du drum and bass. Le nom du genre est attribué au début des années 2000 par DJ Fabio, un DJ britannique[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

En 2000, Fabio lance un style de drum and bass qu'il nomme « liquid funk », un nom repris par plusieurs œuvres musicales qu'il publie à son label, Creative Source. Le genre s'inspire de l'ambient, du funk, du disco, de la house et de la trance, accompagné de morceaux vocaux importants. Initialement faible en popularité, le style s'accroit massivement aux alentours de 2003-2004, et en 2005 s'établit comme l'un des sous-genres les plus rentables du drum and bass, avec des labels comme Good Looking Records (bien qu'il soit orienté drum and bass atmosphérique), Hospital Records, Liquid V, Shogun Limited, Fokuz Recordings, et des musiciens et groupes comme Calibre, Netsky, High Contrast, Logistics, London Elektricity, Nu:Tone, Shapeshifter (en), DJ Marky, et Solid State[3]. La liquid funk est très similaire à l'intelligent drum and bass et la drum and bass atmosphérique, bien que quelques divergences subsistent[4].

Le liquid funk continue à se développer entre 2006 et 2009 avec des artistes comme Eveson, Alix Perez, Zero T, Lenzman et Spectrasoul, notamment.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Ishkur, « Ishkur's guide to Electronic Music », web.archive.org, (consulté le ).
  2. (en) Peter Shapiro, Drum 'n' bass: the rough guide, Rough Guides, , 400 p. (ISBN 1-85828-433-3, lire en ligne).
  3. (en) « Album: Twisted Tongue, Twisted Tongue, Acid Jazz », sur The Independent, web.archive.org (consulté le ).
  4. (en) « THE VINYL WORD », sur Taipei Times, web.archive.org (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]