Lettre d'Amarna EA002 — Wikipédia

Lettre d'Amarna EA002
Pays Égypte antique
Genre Lettre
Lieu de parution Amarna
Date de parution XVIIIe dynastie
Chronologie

La Lettre d'Amarna EA002 est la lettre de la série d'inscriptions amarnienne désignée EA002, qui est inscrite en écriture cunéiforme montrant la continuation d'une correspondance entre Kadashman-Enlil Ier et Amenhotep III, depuis EA001. Cette lettre est connue pour être relative à une demande en mariage. La lettre fait partie d'une série de correspondances de Babylone vers l'Égypte, qui vont de EA002 à EA004 et de EA006 à EA014. EA001 et EA005 sont des correspondances de l'Égypte vers la Babylonie[1],[2].

La composition de la matière de la tablette sur laquelle est inscrite la lettre est de l'argile prélevée dans l'Euphrate[3].

Les traductions existantes sont faites par William L. Moran (en 1992) et Liverani (en 1999)[3].

Jean Nougayrol pensait que cette lettre était une lettre d'envoi[4],[5]. La lettre se lit comme suit (selon la traduction de William L. Moran) :

« Dis à Mimmuwareya, le roi d'Égypte, mon frère : Ainsi Kadašman-Enlil, le roi de Karaduniyaš. Pour moi et mon pays, tout va bien. Pour vous, pour vos femmes, pour vos fils, pour vos magnats, vos chevaux, vos chars, et votre pays tout entier, que tout aille très bien.

Quant à mon frère, il m'a écrit au sujet du mariage en disant : « Je désire ta fille, pourquoi ne l'épouserais-tu pas ? Mes filles sont disponibles, mais leurs maris doivent être un roi ou de sang royal. Ce sont les seuls que j'accepte pour mes filles. Aucun roi n'a jamais donné ses filles à quelqu'un qui ne soit pas de sang royal ».

Vos filles sont disponibles, pourquoi ne m'en avez-vous pas donné ?

...de beaux chevaux...20 bois...d'or...120 shekels...je t'envoie comme cadeau de bienvenue 60 shekels de lapis-lazuli j'envoie comme cadeau de bienvenue de ta sœur,...ma femme »

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. William L. Moran (éditeur et traducteur), The Amarna Letters (p.xvi), Baltimore, Londres (Université Brown), Johns Hopkins University Press (lire en ligne).
  2. William L. Moran, The Amarna Letters, Baltimore, Londres (Université de Cincinnati), Johns Hopkins University Press (lire en ligne).
  3. a et b Anson F. Rainey, The El-Amarna Correspondence (2 vol. set): A New Edition of the Cuneiform Letters from the Site of El-Amarna based on Collations of all Extant Tablets (p.1326), Brill, coll. « Handbook of Oriental Studies. Section 1 The Near and Middle East », (ISBN 978-9004281547, lire en ligne).
  4. William L. Moran (éditeur et traducteur), The Amarna Letters (p.xxiii), Baltimore, Londres (Université Brown), Johns Hopkins University Press (lire en ligne).
  5. Dictionnaire français-anglais