Les Bonnes Femmes — Wikipédia

Les Bonnes Femmes

Réalisation Claude Chabrol
Scénario Claude Chabrol
Paul Gégauff
Acteurs principaux
Sociétés de production Paris-Film-Production
Panitalia
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Genre Comédie dramatique
Durée 92 minutes
Sortie 1960

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Les Bonnes Femmes est un film franco-italien réalisé par Claude Chabrol, sorti en 1960.

Quatre vendeuses s’ennuient dans le petit magasin d’électro-ménager de Monsieur Belin (Pierre Bertin). Le travail terminé, elles cherchent l’évasion :

  • Ginette (Stéphane Audran) chante en cachette dans un music-hall ;
  • Rita (Lucile Saint-Simon) essaye d’épouser un petit bourgeois ennuyeux ;
  • Jane (Bernadette Lafont), quand elle ne flirte pas avec son soldat, traîne et se laisse draguer par de vieux lourdauds ;
  • Jacqueline (Clotilde Joano), elle, rêve au grand amour. Et, depuis les quelques jours où elle a remarqué ce motard à moustache qui la suit, elle pense avoir trouvé son prince charmant...

Fiche technique

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Distribution

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« D’une excellente réalisation technique, ce film cerne avec une lenteur volontaire et pénétrante la psychologie de ces quatre jeunes filles, le néant de leur existence quotidienne, la vanité de leurs distractions, l’échec de leur recherche de l’amour. Suite de tableaux divers très alertement brossés, criants de vérité. L’aventure de la plus attachante, la plus esseulée de ces héroïnes n’est pas sans rappeler le drame final de Cabiria. Il y a d’ailleurs, à travers tout le film un rappel des thèmes chers à Fellini : fêtes nocturnes, scènes de cabaret, music-hall, mais la note d’espérance, toujours exprimée par le réalisateur italien, est ici absolument absente. »[1]

Aspect du magasin en 2012, au coin du boulevard Beaumarchais et de la rue Scarron où l’on remarque l’enseigne des scooters Piaggio.

Les héroïnes du film travaillent dans un magasin d’appareils électroménagers situé au 72, boulevard Beaumarchais[2] (11e arrondissement de Paris), la « maison Belin anciennement Vainqueur »[3]. L’immeuble est situé à l’angle d’un espace qui a reçu le nom de rue Scarron en 1979, espace qui comporte un escalier descendant vers la rue Amelot. Le magasin existe toujours en 2022 mais on y vend maintenant des scooters.

Elles déjeunent non loin de là dans un restaurant situé au 4, boulevard Beaumarchais, à l’emplacement actuel du cinéma MK2 Bastille[3].

Après avoir déjeuné la troupe visite la Ménagerie du Jardin des plantes (5e arrondissement de Paris) où le kagou a moins de succès que le tigre.

Ginette (Stéphane Audran) chante en cachette de ses collègues au Concert Pacra[4], music-hall situé au 10, boulevard Beaumarchais (sur le même trottoir que le magasin). Ce music-hall a disparu et l’immeuble a été détruit en 1972 pour y construire des habitations.

Autour du film

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  • Promu à grand renfort d'affichages et de publicités laissant croire à une comédie insouciante et légère, le film souleva un violent tollé d'indignation parmi les spectateurs, choqués par sa liberté de ton et son humour noir (perçus comme du cynisme) et dont le réalisateur Claude Chabrol aimait à prétendre qu'ils étaient parfois allés jusqu'à « casser des fauteuils dans certaines salles »[réf. nécessaire].
  • En cours de tournage, Stéphane Audran se déclara envieuse de la poitrine particulièrement opulente de Bernadette Lafont qui se découvrait dans le même temps enceinte de sa première fille Élisabeth née de son union avec le sculpteur-réalisateur Diourka Medveczky[5].

Notes et références

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  1. Répertoire Général des Films 1960, édition Penser-Vrai, dépôt légal n°691 - 3e trimestre 1960
  2. (en)https://akas.imdb.com/title/tt0053666/locations : site IMDb consulté le 20 octobre 2012
  3. a et b Virginie Descure et Christophe Casazza, Ciné Paris : 20 balades sur des lieux de tournages mythiques, Éditions Hors Collection, 167 pages, 2003 (ISBN 2-258-06019-2), page 103
  4. Édition DVD du film sous la référence EDV 1392, divisée en 12 chapitres : chapitre 8 et chapitre 9
  5. Bernadette Lafont, Le Roman de ma Vie, Flammarion, 1997

Liens externes

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