Laboratoire central des ponts et chaussées — Wikipédia

Laboratoire central des ponts et chaussées
Histoire
Fondation
Dissolution
Successeur
Fusionné dans
Cadre
Type
Domaine d'activité
Siège
Pays
Organisation
Chercheurs
300
Organisation mère
Affiliation
Laboratoire central des ponts et chaussées
Présentation
Type
Architecte
Construction
1936
Démolition
Remplacé par
Localisation
Adresse

Le Laboratoire central des ponts et chaussées (LCPC), créé par le décret n°49-190 du par partition du laboratoire de chimie historique de l’École des Ponts et Chaussées, était le service de recherche du Ministère de l’Équipement français[1]. Son effectif, initialement de 28 agents, était de 400 agents en 1966[2]. Un décret n°98-423 du en a fait, l'espace d'une dizaine d'années, un établissement public à caractère scientifique et technologique placé sous la tutelle conjointe du Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer et du Ministère chargé de la Recherche. Au , l'Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité et le LCPC ont fusionné pour donner naissance à l'Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux (IFSTTAR).

Missions[modifier | modifier le code]

À partir de 1998, le LCPC s'est concentré sur les cinq thèmes de recherche que sont la sécurité routière, l'environnement, les risques naturels et le développement durable et enfin les infrastructures. Ses activités sont notamment centrées sur le génie civil en général et plus particulièrement sur les infrastructures de transport et les ouvrages d'art.

Les missions du LCPC se définissent ainsi :

  • Conduire des recherches et des études méthodologiques dans le domaine des infrastructures et de leur usage, de la géotechnique, des ouvrages d'art, du génie civil, du génie urbain et de leurs conséquences sur l'environnement
  • Valoriser la recherche par des actions de développement de logiciels ou de matériels d'essai et de mesure
  • Mener tous travaux d'expertise et de conseil
  • Orienter, programmer, évaluer, dans ses domaines de compétences, la recherche-développement des centres d'études techniques de l’Équipement (CETE) et animer le comité inter-laboratoires régionaux des Ponts et Chaussées (LRPC)
  • Assurer la coordination avec la recherche européenne et internationale, participer à la promotion des techniques françaises à l'étranger et au soutien à l'innovation
  • Mettre en œuvre une politique d'information scientifique et technique et assurer la diffusion des connaissances acquies, la réglementaion et la normalisation.

Il est à la tête du réseau scientifique et technique de l'équipement, constitué par les huit centres d'études techniques - CETE, installés dans les grandes régions françaises, avec leur 17 laboratoires régionaux et leurs quatre centres spécialisés qui tissent la toile nationale du réseau scientifique et technique de l'équipement et favorisent la recherche articulée au terrain.

Le LCPC entretient des partenariats avec d'autres organismes de recherche avec lesquels il a créé des unités mixtes de recherche, comme le CNRS, l'École nationale des ponts et chaussées (dont il est issu) et l'INRETS, mais aussi avec les grandes écoles, les universités, les entreprises et les collectivités locales. Membre actif du Forum des laboratoires européens de recherche routière (FEHRL), il prend part aux programmes de recherche et de développement de l'Union européenne et entretient des collaborations dans de nombreux pays étrangers.

Doté d'un budget d'une cinquantaine de millions d'euros, il emploie un effectif d'environ 550 agents, chercheurs, ingénieurs et personnels administratifs, répartis sur le site de Paris et de ses annexes de Marne-la-Vallée et de Satory (Yvelines) et sur le site de Bouguenais dans la banlieue nantaise.

Organisation[modifier | modifier le code]

Le personnel permanent du LCPC se répartit[Quand ?] comme suit :

  • 35 directeurs de recherche
  • 77 chargés de recherche
  • 86 ingénieurs des ponts des eaux et des forêts ou des travaux publics de l’État
  • 31 autres agents de catégorie A
  • 173 techniciens et administratifs de catégorie B
  • 147 techniciens et administratifs de catégorie C

Directeur général[3][modifier | modifier le code]

  • 1949-1952 : René Mabilleau
  • 1952-1953 : Marcel Boutet
  • 1953-1958 : Léon Stahl
  • 1958-1965 : Raymond Peltier
  • 1965-1973 : André Pasquet
  • 1973-1980 : Gilbert Batsch

À partir de la création de l’Établissement Public en 1998, le LCPC a été placé sous l'autorité d'un Directeur Général, et doté d'un conseil d'administration.

  • 1998-2008 : Jacques Roudier, ingénieur général des ponts et chaussées
  • 2008-2011 : Hélène Jacquot-Guimbal, ingénieur général des ponts et chaussées

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « Décret n°49-190 du 9 février1949 réorganisant le laboratoire de l’école nationale des ponts et chaussées (p.1537) », sur Legifrance
  2. Y. Bamberger et al., Le LCPC, un acteur du génie civil durable, LCPC, (ISBN 978-2-7208-2557-6, BNF 42170539), p. 34
  3. Comité d'histoire du Ministère de l'équipement, L'aventure des laboratoires régionaux des ponts et chaussées : Une histoire qui débute en 1952..., Paris, Presses de l'École nationale des Ponts et chaussées, , 258 p. (ISBN 2-85978-378-4), p. 38-39

Liens externes[modifier | modifier le code]