La Romance de Paris (chanson) — Wikipédia

La Romance de Paris
Description de cette image, également commentée ci-après
Chanson de Charles Trenet
Sortie 1941 en musique
Enregistré Juillet 1941
Durée 2:53
Genre Chanson de film, chanson française, variété française, romance, valse musette, chansons sur Paris
Format Chanson de film, disque 78 tours
Auteur Charles Trenet
Compositeur Charles Trenet et Léo Chauliac
Label Salabert

Clip vidéo

[vidéo] Charles Trénet - Extrait du film La romance de Paris (1941) sur YouTube

La Romance de Paris est une chanson française d'amour, de l'auteur-compositeur-interprète Charles Trenet. Chanson du film Romance de Paris, de Jean Boyer de 1941 (composée avec Léo Chauliac), elle est l'un des plus importants succès de son important répertoire, ainsi que l'un des classiques de la chanson française, des valses musette et des chansons sur Paris[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Après avoir commencé sa carrière internationale au sommet de chanteur de music-hall avec son ami Johnny Hess, rencontré dans un cabaret parisien (avec leur duo Charles et Johnny) Charles Trenet rencontre le pianiste compositeur Léo Chauliac en 1938, qui devient son pianiste accompagnateur jusqu'en 1943, avec qui il compose de nombreuses chansons de son répertoire et quelques-uns de ses plus importants succès, dont cette chanson, ainsi que Que reste-t-il de nos amours ?, La Mer, et Douce France...

Après avoir été mobilisé pour la Seconde Guerre mondiale, Trenet reprend sa carrière de chanteur et d'acteur de cinéma durant l'occupation allemande, en tant qu’icône zazou parisienne des années 1940 (surnommé « le Fou chantant ») entre autres avec ce film Romance de Paris, de Jean Boyer en 1941[2] (où il joue le rôle du jeune parisien Papillon, qui rêve de devenir chanteur de music-hall, avec ses propres chansons, accompagné à l'accordéon et à la guitare, sur les quais de la Seine ou dans les cafés de Paris : La Romance de Paris, Un rien me fait chanter, Bonsoir, jolie Madame, Tout ça, c'est pour nous..., composées avec Léo Chauliac)[3].

Influencé par l'important succès populaire des accordéons, des flonflons des guinguettes et bals musettes parisiens d'alors, et par le style fleur bleue des années 1930, Charles Trenet évoque avec sa chanson et son film (en pleine période très sombre et très grave de guerre mondiale, d'occupation nazie, et de film noir) la romance amoureuse idyllique heureuse de deux jeunes amoureux parisiens, qui s'aimèrent toute leur vie chaque jour, qui vieillirent avec leur tendre amour, et fondèrent une famille admirable, avec des enfants adorables... « C'est la romance de Paris, Au coin des rues elle fleurit, Ça met au cœur des amoureux, Un peu de rêve et de ciel bleu...  »[4].

Structure[modifier | modifier le code]

La chanson est constituée de trois couplets (des huitains d'ennéasyllabes) et d'un refrain (un dizain d'octosyllabes).

Au cinéma[modifier | modifier le code]

Quelques reprises[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]