La Fille de Trieste — Wikipédia

La Fille de Trieste

Titre original La ragazza di Trieste
Réalisation Pasquale Festa Campanile
Scénario Pasquale Festa Campanile
Acteurs principaux
Sociétés de production Achille Manzotti
Luciano Luna
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Genre Drame psychologique
Durée 113 minutes
Sortie 1982

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Fille de Trieste (La ragazza di Trieste) est un film italien sorti en 1982. Il est réalisé et scénarisé par Pasquale Festa Campanile selon son propre ouvrage, La ragazza di Trieste, sorti la même année chez Bompiani Editore.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Le dessinateur Dino Romani croise sur une plage de Trieste la jeune et sculpturale Nicole, qui vient d'être sauvée de la noyade par deux hommes. Nicole rend visite à Dino le jour même à son domicile, où ils font aussitôt l'amour. Dino est fasciné par la beauté de Nicole et la relation entre les deux se poursuit. Cependant, Dino remarque vite des manies bizarres chez Nicole. Elle affectionne la provocation et a tendance à se révéler hystériquement jalouse et autodestructrice. Dino finit par la suivre et découvre que Nicole réside dans une institution psychiatrique. Alors que ses troubles persistent voire s'aggravent, Dino est de plus en plus amoureux d'elle...

Fiche technique[modifier | modifier le code]

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Distribution[modifier | modifier le code]

Critiques[modifier | modifier le code]

D'après Rajko Burchardt dans Kino-Zeit, « Ce qui commençait comme une variation méditerranéenne du Sueurs froides d'Hitchcock se mue progressivement en un mélodrame sans consistance. »[3]. À l'inverse, sur la Filmdatenbank, on considère qu' « il est bien dommage que ce film n'ait pas aujourd'hui le statut de film culte qu'il mérite »[4].

D'après Rodolphe Gauthier sur Médiapart, cette tragédie serait « le témoignage de l'échec – au moins partiel – du courant « anti-psychiatrique » de l'Ospedale psichiatrico provinciale, qui se situait dans le parc San Giovanni à Trieste »[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Andrea Pergolari, Verso la commedia, Firenze libri,
  2. L'Espresso, vol. 28, Editrice L'Espresso,
  3. (de) « Die Frau, das unbekannte Wesen… », sur kino-zeit.de,  : « „Das sich zaghaft aus der anfänglich kriminalistischen Prämisse herausschälende Melodram hat als mediterrane Variation auf Hitchcocks Vertigo wenig Bestand“ »
  4. (de) « Das Mädchen von Triest (1982) », sur ssl.ofdb.de,
  5. « Notes sur le film "La Ragazza di Trieste" (1982) : l'autre de la folie », sur blogs.mediapart.fr,

Liens externes[modifier | modifier le code]