Lárdos — Wikipédia

Lárdos
Église du village.
Nom local
(el) ΛάρδοςVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays
Périphérie
District municipal
Lindos Municipal Unit (d)
District régional
Communauté municipale/locale
Commune of Lardos (d)
Dème
municipalité de Rhodes (d)
Coordonnées
Démographie
Population
1 888 hab. ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation sur la carte de Grèce
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Lárdos, en grec moderne : Λάρδος, est un village de la communauté de Lindos, sur la côte sud-est de l'île de Rhodes, en Grèce. Il est situé à 52 km au sud-est de la ville de Rhodes.

Selon le recensement de 2011, la population de Lárdos compte 1 380 habitants[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

À proximité du village, les fondations du mur et les tours du château byzantin de Lárdos sont conservées[2]. En 1309, le village est accordé par les Chevaliers Hospitaliers à l'amiral aristocrate génois Vignolo de' Vignoli, qui conservait des titres à Rhodes, en reconnaissance de l'aide qu'il leur avait apportée lors de la conquête de Rhodes et des îles environnantes[3],[4]. En 1402, le domaine de Lárdos est vendu à Dragonetto Clavelli, seigneur de Nisyros[5]. À la mort de celui-ci, en 1415, Lárdos est restitué aux Hospitaliers par sa veuve Agnese Crispo, fille de Francesco Ier Crispo[6].

Le couvent de Panagiás tis Ypsenís (Παναγιάς της Υψενής), caché dans la forêt, revêt une importance particulière pour la région. La date de sa construction est placée avant 1800 par Hosios Meletios et elle est dédiée à l'Assomption de la Vierge Marie. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, le monastère est connu sous le nom de monastère des hauteurs, tandis que depuis le début du XXe siècle, le nom d'Ypsenís prévaut, en raison toujours de la hauteur à laquelle il est construit.

Dans la zone occupée par le village, de nombreuses découvertes archéologiques intéressantes ont été identifiées, comme l'ancienne mine à ciel ouvert de marbre gris de Lárdos[7] près de la grotte de Saint-Georges, où Artémis était vénérée dans l'Antiquité, ainsi que les anciennes carrières de Mármara et Sphiniés[8], et la mine de pierres noires et rouges du site Exochí.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (grk) ELSTAT, « Απογραφή Πληθυσμού - Κατοικιών 2011. ΜΟΝΙΜΟΣ Πληθυσμός » [« Recensement de la population et des logements de 2011. Population permanente »] [xls], sur www.statistics.gr (consulté le ).
  2. (en) Ministry of Culture and Sports, « Lardos Castle », sur www.odysseus.culture.gr (consulté le ).
  3. Anthony Luttrell et Greg O'Malley 2019, p. 30 et 36.
  4. Nicolas Vatin, Rhodes et l’ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, Paris, CNRS Éditions, , 119 p. (ISBN 978-2-271-07822-3, lire en ligne), p. 9.
  5. (en) Sofia Zoitou, Staging Holiness: The Case of Hospitaller Rhodes Ca. 1309-1522, Leyde, Éditions Brill, , 284 p. (ISBN 978-9004436855, lire en ligne), p. 141.
  6. Anthony Luttrell et Greg O'Malley 2019, p. 47 et 176.
  7. (en) Vassilia Petsa-Tzounakou, Art and History of Rhodes: Lindos, Kamiros, Ialyssos, Embonas, Florence, Casa Editrice Bonechi, (ISBN 978-88-8029-465-8, lire en ligne), p. 125.
  8. (en) Eleni Papavassiliou, Kalliopi Bairami, Yannis Maniatis et Dimitris Tambakopoulos, « The usage of Lartian stone through the centuries », dans Marina Panagiotaki, Ilias Tomazos et Fotios Papadimitrakopoulos, Cutting-edge Technologies in Ancient Greece: Materials Science applied to trace ancient technologies in the Aegean world, Oxford, Oxbow Books, , 256 p. (ISBN 978-1-78925-301-6, lire en ligne), p. 165–172, p. 165.

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Anthony Luttrell et Greg O'Malley, The Countryside Of Hospitaller Rhodes 1306-1423: Original Texts And English Summaries, Londres, Routledge, , 334 p. (ISBN 978-1-351-72324-4, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article