L'Assassinat du père Noël (film) — Wikipédia

L'Assassinat du père Noël

Réalisation Christian-Jaque
Scénario Pierre Véry
Charles Spaak
d'après le roman de Pierre Véry
Musique Henry Verdun
Acteurs principaux
Sociétés de production Continental-Films
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie
Film policier
Durée 105 minutes
Sortie 1941

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

L'Assassinat du père Noël est un film français réalisé par Christian-Jaque et sorti en 1941.

Produit par la Continental-Films, ce film est une adaptation du roman éponyme de Pierre Véry, publié en 1934.

Synopsis[modifier | modifier le code]

En Savoie, tout un village blotti dans la neige vit dans les préparatifs de Noël, notamment le père Cornusse, qui fabrique des globes terrestres et conte des histoires. L'imagination de Cornusse est débordante. À côté de lui, cousant des robes de poupées, rêve sa fille, Catherine. Celle-ci cache un secret : l'amour qui la lie au jeune baron, personnage mystérieux, qui intrigue les villageois par son passé de voyageur et par sa main droite dissimulée sous un gant. Le bruit court qu'il est lépreux, propagé par Villard, l'instituteur, qui soupire vainement pour Catherine.

Comme tous les ans, Cornusse se costume en père Noël. L'idée lui vient de passer au château, où il trouve Catherine essayant d'extraordinaires robes anciennes que lui offre le baron pour le bal de l'auberge. Catherine se sauve, le baron achève de griser Cornusse, revêt sa houppelande, et laissant le bonhomme endormi, va retrouver Catherine.

Or, l'église du village possède un trésor : l'anneau de Saint-Nicolas, diamants de grande valeur. Le père Noël monte la garde près de la crèche, ce qui n'empêche pas qu'on subtilise le joyau, que le père Noël disparaisse et qu'on le découvre peu après, assassiné. Ce n'est ni Cornusse, ni le baron, mais un inconnu dont le complice se cache parmi les villageois.

Les gendarmes arrivent enfin, heureux d'avoir mis la main sur Ricomet, le pharmacien, moins blanc que la neige de cette histoire. Tout se calme, le bonheur de Catherine et du baron peut s'épanouir en pleine lumière. Remis de ses émotions et redevenu pour la circonstance Père Noël, Cornusse va offrir solennellement à un petit malade le plus beau globe terrestre qu'il a pu trouver.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

« Premier film réalisé sous l'Occupation pour la firme allemande Continental par un cinéaste français, "L'Assassinat du Père Noël" n'est pas une œuvre de propagande (c'était d'ailleurs une des conditions de Christian-Jaque). La poésie, la sensibilité et le mystère qui se dégagent du roman de Véry trouvent ici une expression parfaite. [...]
Tous ces personnages, mais aussi les enfants émerveillés ou une houppelande ensanglantée, participent à la magie délicate qui enveloppe cette enquête policière dans le huis clos du village isolé par la neige. Quant au dialogue entre Cornusse et le petit Christian, qui clôt le film, il a fait couler beaucoup d'encre. Une princesse endormie mais bien vivante (la France) et un prince charmant qui un jour la réveillera (de Gaulle). Métaphore volontaire ou interprétation d'après-guerre ? »

— Gérard Camy, Télérama, 24 décembre 2011

À noter[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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