Junge Tat — Wikipédia

Junge Tat
Logo de Junge Tat.
Histoire
Fondation
2020
Prédécesseur
Eisenjugend Schweiz
Cadre
Zone d'activité
Suisse alémanique
Type
Organisation politique
Pays
Organisation
Positionnement
Site web

Junge Tat (en allemand : Jeune action) est un groupuscule d'extrême droite originaire de Suisse alémanique fondé en 2020.

Description

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Ce groupe est issu de la mouvance néonazie[1].

Les membres, très jeunes[2], gardent leur identité secrète mais plusieurs ont des liens avec la police et l'armée, auxquelles ils apportent leur soutien, ainsi qu'avec le réseau musical néo-nazi Blood and Honour[3],[4].

Junge Tat fait l'objet d'une surveillance par l'Office fédéral de la police et par Europol[2].

Le mouvement est créé au début 2020, avec pour logo la rune Tīwaz, symbole de la victoire[2].

Mi-novembre 2020, Junge Tat téléverse une vidéo sur la messagerie Telegram, dans laquelle le groupuscule y revendique des liens avec le nazisme et la Nouvelle Droite[5].

Fin 2023, une polémique a lieu en raison de la proximité de membres de Junge Tat avec plusieurs membres de l'Union démocratique du centre[6],[7],[8].

Références

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  1. « Junge Tat, symbole d'une extrême droite de plus en plus décomplexée », sur rts.ch, Radio Télévision Suisse, (consulté le ).
  2. a b et c Boris Busslinger, « À Saint-Gall, le collectif d’extrême droite Junge Tat reste impuni », Le Temps,‎ , p. 8 (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  3. (de-CH) Fabian Eberhard, « Gewaltbereiter Neonazi dient bei der Militärpolizei », Blick,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (de-CH) « Rechtsradikalismus - Junge Neonazis auf dem Vormarsch », Schweizer Radio und Fernsehen,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (de-CH) « Rechtsextreme trainieren und posieren vermummt in Luzern », 20 Minutes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Jérémie Favre, « L'UDC doit-elle prendre position face au groupuscule d'extrême droite Junge Tat? » Accès libre, sur Radio télévision suisse, (consulté le )
  7. « Critiquée pour ses liens avec des extrémistes de Junge Tat, la présidente de l’UDC Winterthour démissionne » Accès libre, sur Le Temps, (consulté le )
  8. Sandra Porchet, « Junge Tat, Mass-Voll, Némésis: l’UDC joue-t-elle avec le feu? » Accès payant, sur Junge Tat, Mass-Voll, Némésis: l’UDC joue-t-elle avec le feu?, (consulté le )

Liens et références externes

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