Jules de Saint-Pol — Wikipédia

Jules de Saint-Pol
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Jules de Saint-Pol, né le à Reims et mort le à Sébastopol, lors de la bataille de Malakoff, est un général français.

Il s'illustre lors de la conquête de l'Algérie puis lors de la bataille de Malakoff au cours de la guerre de Crimée.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Né à Reims le , Jules de Saint-Pol fait ses études au Prytanée national militaire de La Flèche. Le , il est élève à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr. Il quitte cette école le , pour entrer, en qualité de sous-lieutenant, au 7e régiment d'infanterie de ligne[2].

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

En 1831, il est désigné par le gouvernement français pour participer à l'organisation de l'armée belge. Il obtient le grade de capitaine et reçoit la croix de chevalier de l'Ordre de Léopold le [2].

Il est promu capitaine le 6 décembre 1840 et passe le 4 janvier 1842 au régiment de zouaves avec lequel il participe à la conquête de l'Algérie. Il se distingue lors des combats notamment à celui chez les Traras, dans la province de Tlemcen. Il reçoit une citation à l'ordre de l'armée pour sa conduite[2].

Il est ensuite promu au commandement du 7e Chasseurs à pied à Nogent-le-Rotrou en 1848. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le [2].

En juillet 1851, il fait partie du bataillon de l'armée d'occupation en Italie, comme lieutenant-colonel au 52e régiment d'infanterie[2].

Il retourne ensuite en Algérie en 1852, au 2e régiment de la Légion étrangère. Il participe à l'expédition en Kabylie ou il se distingue à nouveau et est blessé d'un coup de feu à la tête. Cité pour sa valeur au cours de cette expédition, il est fait officier de la Légion d'honneur le [2].

Saint-Pol est ensuite colonel au 25e régiment d'infanterie à Rome en janvier 1853, il prend une part active à la mission de la France qui assure par son intervention l'indépendance du Pape, des mains duquel il reçoit la croix de commandeur de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand[3].

Il est alors envoyé en Crimée en septembre 1854, où il commande le 3e régiment de Zouaves, puis la 1re brigade d'Infanterie. Le , il est promu général de brigade. Après s'être illustré lors de la prise du Mamelon vert le 7 juin 1855, il est tué lors de l’assaut de la tour de Malakoff, devant Sébastopol, le [2].

Hommages[modifier | modifier le code]

Statue qui le représentait à Nogent-le-Rotrou.

Jules de Saint-Pol est inscrit sur le tableau d'honneur des généraux tués en Orient, dans la salle des maréchaux à Versailles où son buste fut placé sur ordre de Napoléon III.

Une statue du général fut érigée à Nogent-le-Rotrou, sur la place principale, en 1857. Elle fut déboulonnée et fondue en 1943, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux. L'avenue Saint-Pol de Reims est en son honneur.

Il a été choisi pour être le parrain de la Promotion 2009-2011 de la Corniche Brutionne du Prytanée national militaire de La Flèche.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. a b c d e f et g Jules Ladimir, La guerre, histoire complète des opérations militaires en Orient et dans la Baltique pendant les années 1853, 1854, 1855 et 1856, Librairie populaire des villes et des campagnes, 1857, p. 255. Lire en ligne.
  3. Ordre de Saint Grégoire sur www.military-photos.com

Sources biographiques[modifier | modifier le code]

  • Jules Ladimir, La guerre, histoire complète des opérations militaires en Orient et dans la Baltique pendant les années 1853, 1854, 1855 et 1856, Librairie populaire des villes et des campagnes, 1857, p. 255. Lire en ligne.

Articles connexes[modifier | modifier le code]