Jonas Gahr Støre — Wikipédia

Jonas Gahr Støre
Illustration.
Jonas Gahr Støre en 2022.
Fonctions
Premier ministre de Norvège
En fonction depuis le
(2 ans, 6 mois et 9 jours)
Monarque Harald V
Gouvernement Støre
Législature 63e
Coalition Ap-Sp
Prédécesseur Erna Solberg
Président du Parti travailliste norvégien
En fonction depuis le
(9 ans, 10 mois et 9 jours)
Prédécesseur Jens Stoltenberg
Ministre de la Santé et des Soins

(1 an et 25 jours)
Premier ministre Jens Stoltenberg
Gouvernement Stoltenberg II
Prédécesseur Anne-Grete Strøm-Erichsen
Successeur Bent Høie
Ministre des Affaires étrangères

(6 ans, 11 mois et 4 jours)
Premier ministre Jens Stoltenberg
Gouvernement Stoltenberg II
Prédécesseur Jan Petersen
Successeur Espen Barth Eide
Député norvégien
En fonction depuis le
(14 ans, 6 mois et 22 jours)
Élection 14 septembre 2009
Réélection 9 septembre 2013
11 septembre 2017
13 septembre 2021
Circonscription Oslo
Biographie
Date de naissance (63 ans)
Lieu de naissance Oslo (Norvège)
Nationalité Norvégienne
Parti politique Parti travailliste
Conjoint Marit Slagsvold
Diplômé de Académie royale navale
norvégienne
IEP de Paris
London School of Economics
Religion Église de Norvège

Jonas Gahr Støre
Premiers ministres de Norvège

Jonas Gahr Støre (/ˈjùːnɑs gɑˈʂtø̂ːrə/, né le ), est un homme politique norvégien, président du Parti travailliste (Ap) et Premier ministre depuis le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Le , il est nommé ministre des Affaires étrangères du second gouvernement de Jens Stoltenberg, occupant ce poste jusqu'au . Ce jour, il est nommé ministre de la Santé et des Soins, position qu'il occupe jusqu'en .

Støre est président du Parti travailliste depuis , en remplacement de Jens Stoltenberg.

Il est le leader du Parti travailliste aux élections législatives de [1]. Il est défait par la coalition de droite menée par la première ministre sortante : Erna Solberg.

Premier ministre[modifier | modifier le code]

Lors des élections législatives de 2021, le Parti travailliste arrive en tête avec 48 sièges, emmené par Jonas Gahr Støre et le plaçant comme futur Premier ministre.

Le , le Parti travailliste, le Parti du centre et le Parti socialiste de gauche ouvrent des discussions préliminaires pour explorer la possibilité d'un gouvernement commun[2]. Les socialistes annoncent se retirer de ces échanges le suivant et passer dans l'opposition, dénonçant l'absence de base pour former un exécutif « rouge-vert » et laissant de facto en minorité un gouvernement emmené par les travaillistes[3]. Quelques heures plus tard, ces derniers annoncent lancer de véritables négociations de coalition avec les centristes, précisant qu'ils seront à la tête du futur exécutif norvégien[4].

Le , Jonas Gahr Støre annonce avoir conclu un accord de coalition avec le Parti du centre pour former un gouvernement minoritaire, avec 76 sièges sur 169. Il succède officiellement à la conservatrice Erna Solberg le 14 octobre 2021[5],[6].

Son gouvernement est fragilisé par plusieurs scandales, conduisant à la démission de quatre ministres. La ministre du Travail, Hadia Tajik, démissionne en mars 2022, après avoir reconnu avoir bénéficié, une quinzaine d'années plus tôt, d'un appartement de fonction exonéré d'impôts. Un mois plus tard, c'est au tour du centriste Odd Roger Enoksen, ministre de la Défense, de quitter l'exécutif, à la suite de la révélation d'une relation extraconjugale avec une jeune femme. Le 23 juin, la ministre de la Culture, Anette Trettebergstuen, quitte également son poste. Les médias révèlent qu'elle avait nommé plusieurs proches à des fonctions publiques à haute rémunération. Enfin, en juillet 2023, le ministre de la Recherche et de l'Enseignement supérieur Ola Borten Moe, numéro deux du Parti du centre, est contraint de remettre sa démission à la suite de conflits d’intérêts concernant ses transactions financières[7]

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il est marié et a trois enfants. Ancien élève de l'Institut d'études politiques de Paris (relations internationales, 1985)[8],[9], il parle couramment français.

Millionnaire, il dispose en 2021 d'une fortune estimée à 14 millions d'euros[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Aude Massiot, « Les conservateurs remportent les élections en Norvège », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) Nora Buli et Nerijus Adomaitis, « Norway coalition talks start, with climate and oil in focus », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. (en) Robin-Ivan Capar, « Socialist Left Party leaves government coalition talks », Norway Today,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) Robin-Ivan Capar, « Preliminary talks are over – the Labor Party and the Center Party launch official government negotiations », Norway Today,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « En Norvège, la gauche remporte les législatives et revient au pouvoir », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Deux survivants de la tuerie d'Utøya et une majorité de femmes dans le nouveau gouvernement en Norvège », sur LEFIGARO, (consulté le )
  7. « La Norvège secouée par une série de scandales politiques », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  8. sciencespo-alumni.fr.
  9. « En Norvège, la gauche remporte les législatives et revient au pouvoir », sur Le Monde, (consulté le ).
  10. « Jonas Gahr Støre, un millionnaire à l'assaut des inégalités en Norvège », sur LExpress.fr, lexpress, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]