Jean de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg — Wikipédia

Jean de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg
Illustration.
Le prince Jean, régent de Grèce.
Titre
Régent de Grèce

(7 mois et 2 jours)
Monarque Georges Ier de Grèce
Biographie
Titre complet Prince de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg
Dynastie Maison d'Oldenbourg
Date de naissance
Lieu de naissance Château de Gottorp, Schleswig (Duché de Schleswig)
Date de décès (à 85 ans)
Lieu de décès Palais Jaune, Copenhague (Danemark)
Sépulture Cathédrale de Roskilde
Père Frédéric-Guillaume de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg
Mère Louise-Caroline de Hesse-Cassel
Religion Luthéranisme danois

Jean de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg, prince de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg, est né le au château de Gottorp, à Schleswig, dans le duché du même nom, et décédé le à Copenhague, au Danemark. Membre de la branche de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg de la maison d’Oldenbourg, il est brièvement régent du royaume de Grèce en 1867.

Famille[modifier | modifier le code]

Le prince Jean est le sixième fils et le neuvième enfant du duc Frédéric Guillaume de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg (1785-1831) et de son épouse la princesse Louise-Caroline de Hesse-Cassel (1789-1867).

Par son père, il descend en ligne masculine du roi Christian III de Danemark (1503-1559) tandis que, par sa mère, il est l’arrière-petit-fils du landgrave Frédéric II de Hesse-Cassel (1720-1785).

Le prince est par ailleurs le frère cadet du roi Christian IX de Danemark (1818-1906), ce qui l’apparente à la plupart des dynasties européennes de son époque (Russie, Royaume-Uni, Grèce, Norvège, Hanovre, etc.).

Biographie[modifier | modifier le code]

En 1867, le roi Georges Ier de Grèce quitte son pays pour effectuer un voyage diplomatique à travers l’Europe et se chercher une épouse en Russie. Il nomme alors, à Athènes, son oncle, le prince Jean, régent. Durant son mandat de plusieurs mois, le prince parvient à se faire aimer de la population grecque et sa mission est donc un succès[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Édouard Driault et Michel Lhéritier, Histoire diplomatique de la Grèce de 1821 à nos jours. Tome II, Paris, PUF, 1926, p. 235.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]