Jean de Baroncelli — Wikipédia

Jean de Baroncelli
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Marie Henri Jean de Baroncelli de Javon
Nationalité
Formation
Activités
Père
Conjoint

Jean de Baroncelli, 10e marquis de Javon, né le à Paris et mort le à Montpellier[1], est un écrivain et critique de cinéma français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Jean de Baroncelli est le fils du cinéaste Jacques de Baroncelli. Il naît le dans le 16e arrondissement de Paris[2]. Il fait des études de droit et de lettres, et est diplômé de l'École libre des sciences politiques[3].

Il se marie le avec l'actrice Sophie Desmarets[4]. Le couple a une fille, Caroline, née en 1952[5].

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

D’abord collaborateur du journal antisémite Je suis partout[6], il écrit ensuite, de 1953 à 1983, dans le journal Le Monde de nombreuses critiques de cinéma, ainsi que des entretiens et des enquêtes.

Il a été membre du jury lors de plusieurs festivals (par ex. Berlin 1957, Cannes 1958 et 1963, Venise 1961). Il a même fait un temps partie du conseil d'administration du Festival de Cannes. Il a également participé à plusieurs émissions du Masque et la Plume.

Il est, avec Jeander (critique du journal Libération) et des exploitants de cinéma parisiens, à l'origine de la création de l'Association française des cinémas d'art et d'essai en 1955[7].

Opinions[modifier | modifier le code]

« Jean de Baroncelli a contribué à l'institutionnalisation de la critique de cinéma. Il a donné à cet exercice une assise journalistique inédite en développant la place de la rubrique « Cinéma » au sein du Monde au moyen de comptes rendus réguliers, de longs entretiens et d'enquêtes. La pondération qui caractérise ses articles fut aussi le moyen d'asseoir la « respectabilité » du métier de critique : pondération du style au moyen d'exposés concis et de phrases courtes, pondération des idées ne convoquant aucun arsenal théorique, pondération du goût, susceptible d'emballement mais peu amateur de radicalité, pondération du ton, loin de la virulence des Jeunes Turcs de la Nouvelle Vague qui, à la même époque, se livraient à la critique de cinéma de manière totalement opposée[8]. »

Romans publiés[modifier | modifier le code]

  • Vingt-six hommes, Paris, Grasset, 1941.
  • Gilbert, 1945.
  • Né en 1914, Paris, Grasset 1945.
  • Le Disgracié, Paris, La Jeune Parque, 1946.
  • Les Chevaliers de la Lune, Paris, Table ronde, 1950.
  • L'Hispano blanche, Paris, Orban, 1988.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Archives de Paris 16e, acte de naissance no 341, année 1914 (page 11/19) (avec mentions marginales de mariage et de décès)
  3. Société générale de presse (France), Biographies de la Presse (lire en ligne)
  4. « Profil Sophie Desmarets », Who's who in France,‎ (lire en ligne)
  5. « Fiche Caroline de Baroncelli », sur Geneanet (consulté le )
  6. Documents lignes noires. Le Monde, 26 mars 1993. Lire en ligne
  7. « L'A.F.C.A.E, 50 ANS D’AMOUR DU CINEMA », consulté le .
  8. Fiche auteur sur le site de la Bibliothèque du film, consultée le .

Liens externes[modifier | modifier le code]