Jean-Louis Tourteau d'Orvilliers — Wikipédia

Jean-Louis Tourteau
Fonctions
Pair de France

(16 ans, 8 mois et 13 jours)
Gouvernement Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Groupe politique Royaliste
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Paris
Date de décès (à 73 ans)
Lieu de décès Ancien 1er arrondissement de Paris
Père Jean-Louis Tourteau de Septeuil
Mère Marie Coste
Fratrie Jean-Baptiste Tourteau de Septeuil
Conjoint Jeanne-Robertine Rilliet
Enfants Adélaïde Tourteau d'Orvilliers
Aglaé Tourteau d'Orvilliers

Jean-Louis Tourteau, marquis d'Orvilliers, né le à Paris et mort dans la même ville le , est un homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines familiales[modifier | modifier le code]

Jean-Louis Tourteau est né en la paroisse Saint-Barthélemy de Paris le . Il est le fils de Jean-Louis Tourteau de Septeuil (1725-1784) et de sa seconde épouse, Marie Coste. Son père est receveur général des finances de Lyon (1775).

Il a un demi-frère aîné, Jean-Baptiste Tourteau de Septeuil, qui est notamment premier valet de chambre de Louis XVI et trésorier général de la liste civile. Son neveu, Achille Tourteau de Septeuil (1787-1861), est chevalier de l'ordre de Saint-Louis, commandeur de la Légion d'honneur. Il fait notamment les campagnes en Allemagne et en Espagne en qualité d'aide de camp du maréchal Berthier et a une jambe emportée par un coup de canon, dans une charge de cavalerie exécutée contre l'armée anglaise, au combat de Fuentes de Oñoro, sur la frontière portugaise, le .

Carrière[modifier | modifier le code]

Le , il devient conseiller des comptes, aides et finances de Montpellier. Il est fait maitre des requêtes de l'hôtel du roi le . Le , il est démis de sa charge de conseiller des comptes, aides et finances. Il est ensuite secrétaire des commandements de Mesdames.

Au début de la Révolution française, il se retire à Boulogne-sur-Mer, il émigre en Angleterre en 1792, puis à Lausanne en . Rentré en France, il s'installe à Cruseilles en , puis à Trévoux en . La loi du 19 fructidor an V il contraint à reprendre le chemin de l'exil. Il emménage en à Bâle en Suisse, puis en à Hambourg.

Comme beaucoup d'émigrés, il peut rentrer en France sous le Premier Empire. À la suite d'un partage avec son frère, il obtient tous les biens de sa famille à Coupvray en 1805. La même année, il achète le château de Graville à la famille de Fresnoy. Il est nommé maire de Coupvray en , puis membre du collège électoral de Seine-et-Marne en 1810.

Il se rallie aux Bourbon lors de la Restauration. Louis XVIII le fait conseiller d'État honoraire en 1814, puis, après les Cent-Jours, président du collège électoral de Meaux, et pair de France les 26 juillet et .

Il vote pour la mort dans le procès du maréchal Ney, et se signale à la Chambre par son intolérance royaliste. Il fait quelques rapports sur des questions financières et est l'un des promoteurs de la loi sur le milliard des émigrés. Le titre de marquis est attaché héréditairement à sa pairie le , et il est créé officier de la Légion d'honneur, le .

À partir du , il siège également au conseil général de Seine-et-Marne. Il préside le collège électoral de Seine-et-Marne entre 1822 et 1823. Le , il est nommé président de la commission de surveillance de la caisse d'amortissement et de la caisse des dépôts et consignations.

Il prête serment au gouvernement de Louis-Philippe Ier et siège à la Chambre des pairs jusqu'à sa mort.

Son petit-fils, Guy de La Tour du Pin (1811-1867), 9e marquis de La Charce (1855), est désigné comme héritier de la pairie de son grand-père le marquis d'Orvilliers par ordonnance royale du .

Mariage et descendance[modifier | modifier le code]

Jacques-Louis David, Portrait de Jeanne-Robertine Rilliet, marquise d'Orvilliers, 1790 (Paris, musée du Louvre)

Il épouse le Jeanne-Robertine Rilliet (), fille du banquier genevois Jacques Rilliet. Ensemble, ils ont deux filles :

Fonctions[modifier | modifier le code]

Titres et honneurs[modifier | modifier le code]

Armoiries[modifier | modifier le code]

Figure Blasonnement
D'azur à la tour, sommée de deux colombes affrontées, le tout d'argent[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles liés[modifier | modifier le code]