Jean-Jules Clamageran — Wikipédia

Jean-Jules Clamageran
Jean-Jules Clamageran
Fonctions
Ministre des Finances
-
Sénateur inamovible
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
LimoursVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Herold (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Activités
Conjoint
Adèle Hérold (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Autres informations
Distinction
Vue de la sépulture.

Jean-Jules Clamageran, né le à La Nouvelle-Orléans aux États-Unis et mort le à Limours, est un docteur en droit, avocat et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Pierre Hippolyte Clamageran (17891-1848) et de Marie Aimée Montegut, il naît aux États-Unis où son père, négociant fortuné, s'est fixé quelque temps. Il est issu d'une vieille famille de huguenots du Sud-Ouest.

Dès 1830, il rentre en France avec son père. Il fait études classiques au lycée Henri-IV et ses études supérieures à la Faculté de droit de Paris. En 1851, il est reçu docteur à l’École de Droit[1]. En 1861, il est l'un des fondateurs de l'Union protestante libérale, dont il est membre jusqu'à sa mort[2].

Républicain convaincu, Clamageran avait pris place au Palais dans le groupe des opposants, avec Charles Floquet, Jules Ferry, Anne-Charles Hérisson, Ferdinand Hérold, Amaury Dréo, Clément Laurier, Léon Gambetta. Il est impliqué dans le fameux procès des Treize en 1864. Avec Garnier-Pagès, Lazare Carnot, Trente-quatre républicains qui s’étaient réunis chez Garnier-Pagès peu avant l’élection de deux députés aux première et cinquième circonscriptions de Paris sont arrêtés pour réunion non autorisée et treize sont condamnés à 500 Francs d’amende[note 1],[3],[4].

De 1882 à 1903, il est sénateur inamovible de la Troisième République.

Il est ministre des Finances du au dans le Gouvernement Henri Brisson (1), mais malade, cède sa place à Sadi Carnot.

Décorations[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Publications (sélection, par ordre chronologique)[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Garnier-Pagès, Hippolyte Carnot, Ferdinand Hérold , Amaury Dréo, Charles Floquet, Jules Ferry, Anne-Charles Hérisson, Corbon (sculpteur), Paul Jozon, Jean-Jules Clamageran, Julien Melsheim, Jacques-Thomas Bory et Émile Durier ont été accusés du délit d'avoir fait partie d'une association non autorisée de plus de vingt personnes et implicitement d'avoir collaboré au manuel électoral qui venait d'être publié.
    Les défenseurs sont : Jules Favre, Marie, Jules Grévy, Ernest Picard, Henry Didier, Pierre-Antoine Berryer, Dufaure, Antoine Sénard, Ernest Desmarest, Emmanuel Arago, Michel Hébert, Théodore Bac

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Anciens sénateurs IIIe République : CLAMAGERAN Jean-Jules », sur www.senat.fr (consulté le )
  2. Patrick Harismendy, « La naissance des paroisses officielles du Paris protestant réformé (1860-1882) », Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme Français (1903-), vol. 136,‎ , p. 288 (ISSN 0037-9050, lire en ligne, consulté le )
  3. Louis-Emile Durier, monographie imprimée, Impr. de Chamerot et Renouard (Paris), 1892 sur Gallica
  4. « Le Second Empire », sur Musée protestant (consulté le )
  5. « Cote LH/541/10 », base Léonore, ministère français de la Culture

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]