Jakob Stark — Wikipédia

Jakob Stark
Illustration.
Fonctions
Conseiller aux États
En fonction depuis le
Législature 51e et 52e
Groupe politique UDC (V)
Commission CdF, CSEC et CEATE
CTT (2023-)
Prédécesseur Roland Eberle
Conseiller d'État du canton de Thurgovie
Prédécesseur Roland Eberle
Successeur Urs Martin
Député au Grand Conseil thurgovien
Législature 1996-2000 à 2004-2008
Biographie
Date de naissance (65 ans)
Lieu de naissance Frauenfeld
Nationalité suisse
Parti politique UDC
Diplômé de Université de Zurich
Profession Historien et journaliste

Jakob Stark, né le à Frauenfeld (originaire de Teufen et Hohentannen), est une personnalité politique suisse, membre de l'Union démocratique du centre (UDC).

Il est membre du Conseil d'État du canton de Thurgovie de à et député dudit canton au Conseil des États à partir de .

Biographie[modifier | modifier le code]

Jakob Stark naît le à Frauenfeld, chef-lieu du canton de Thurgovie, dans une famille paysanne[1],[2]. Il est originaire d'une autre commune thurgovienne, Hohentannen, et de Teufen, dans le canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures[1].

Il suit son école primaire à Neukirch an der Thur, village rattaché à la commune de Kradolf-Schönenberg, et son école secondaire à Schönholzerswilen. Après sa maturité de type C (scientifique) obtenue à Frauenfeld, il étudie l'histoire à l'Université de Zurich à partir de 1979. Il y obtient un doctorat en 1993[3].

Il exerce le métier de journaliste de 1987 à 1995, dans les rubriques économique et nationale[3], d'abord auprès de différents quotidiens régionaux, puis notamment au Tages-Anzeiger et à la Weltwoche[2],[4].

Il est marié à Coni Stark-Bartholdi[5] et père de deux enfants[2].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Il est maire de la commune thurgovienne de Kradolf-Schönenberg de 1996 à 2006. Il siège parallèlement à ce mandat au Grand Conseil du canton de Thurgovie sur la même période. Il y préside le groupe UDC à partir de 2000[6],[4].

Il est conseiller d'État du canton de Thurgovie du au . Il y succède à Roland Eberle. D'abord à la tête du Département de l'éducation et de la culture, il reprend en 2008 le Département des constructions et de l'environnement puis en 2014 celui des finances et des affaires sociales. Il préside le gouvernement à trois reprises, en 2010-2011, 2015-2016 et 2019-2020[7]. En 2011, son parti le propose pour attaquer le siège d'Eveline Widmer-Schlumpf au Conseil fédéral[4].

Il est élu au premier tour au Conseil des États en [8] et largement réélu au premier tour en 2023[9]. Il siège à la Commission des finances (CdF), qu'il préside à partir de , à la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC), à la Commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie (CEATE) et, à partir de, à la Commission des transports et des télécommunications (CTT)[1].

Il est l'auteur d'un essai sur la politique fiscale axé sur la défense du contribuable.

Positionnement politique[modifier | modifier le code]

Il est un représentant de la ligne thurgovienne de l'UDC, plus modérée et rassembleuse[4].

Autres mandats[modifier | modifier le code]

En , il succède à Sylvia Flückiger à la tête de Lignum, l'association faîtière de l'économie forestière et du bois[10].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Stark, Jakob: Zehnten statt Steuern: das Scheitern der Ablösung von Zehnten und Grundzinsen in der Helvetik; eine Analyse des Vollzugs der Grundlasten- und Steuergesetze am Beispiel des Kantons Thurgau. Chronos, Zürich 1993, (ISBN 3-905311-17-8)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Biographie de Jakob Stark », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a b et c « Conseil fédéral: un candidat UDC thurgovien », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  3. a et b (de) Staatskanzlei des Kantons Thurgau - Informationsdienst, « Dr. Jakob Stark, Regierungsrat » [PDF], sur site officiel du canton de Thurgovie (consulté le )
  4. a b c et d « Ein Konsenspolitiker steigt für die SVP in den Ring », Neue Zürcher Zeitung,‎ (lire en ligne)
  5. (de) Staatskanzlei Kanton Thurgau, « Regierungsrat des Kantons Thurgau Amtsdauer vom 1. Juni 2018 bis 31. Mai 2019 » [PDF], sur site officiel du canton de Thurgovie (consulté le )
  6. (de) « Ostschweiz - Jakob Stark: Graue Wolken am Finanzhimmel », sur Schweizer Radio und Fernsehen (SRF), (consulté le )
  7. (de) « Thurgau: Regierungsrat Jakob Stark verzichtet auf eine Wiederwahl », sur St.Galler Tagblatt, (consulté le )
  8. (de) « Ständeratswahlen Thurgau - Häberli (CVP) und Stark (SVP) sind gewählt », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
  9. (de) « Ständerat Kanton Thurgau - Ein klarer Sieg für die Bisherigen », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
  10. (de) Thomas Griesser Kym, « Der Thurgauer Ständerat Jakob Stark macht sich stark fürs Holz », sur St.Galler Tagblatt, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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