Jacques Camus — Wikipédia

Jacques Camus
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Maurice Jacques Yvan CamusVoir et modifier les données sur Wikidata
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Maurice Jacques Yvan Camus est un peintre, graveur, aquafortiste, lithographe et illustrateur Français né à Angers (Maine-et-Loire) le et mort à Maisons-Laffitte le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Jacques Camus est élève de l'artiste espagnol Claudio Castelucho à l'Académie de la Grande Chaumière à Paris, puis de Lucien Simon à l'École nationale supérieure des beaux-arts. En 1919, il effectue un voyage en Sicile et réalise des peintures murales au palais Florio.

Jacques Camus se consacre à partir de 1920 à la création dans les arts appliqués et les arts décoratifs, ses travaux majeurs publiés en 1920 et 1922 en portfolios restant représentatifs des mutations qui, prenant l'appellation d'Art déco, suivent immédiatement la Première Guerre mondiale[1]. Il est en 1924 professeur à l'École des arts appliqués à l'industrie[2]. Il se lie d'amitié avec Jean Cocteau, Henri Matisse, Raoul Dufy et Moïse Kisling[3]

Formé à l'astronomie par André Danjon, Jacques Camus s'attache à la Société astronomique de France et plus particulièrement à son observatoire, qui est alors situé à Paris au 28, rue Serpente dans l'hôtel des sociétés savantes. Il en assure le fonctionnement de 1930 à 1939. Il s'y fait l'observateur et cartographe des planètes Vénus, Mars et Jupiter, mais se constitue aussi à Hauteville-la-Guichard un observatoire personnel. C'est par là qu'auprès de Jean Perrin, dans le cadre de l'organisation de l'Exposition universelle de 1937, il collabore à l'agencement du Palais de la découverte[3].

À partir de 1937, Jacques Camus se forme en autodidacte aux techniques de la lithographie et de l'eau-forte[2].

Jacques Camus meurt à Maisons-Laffitte le [4].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Peintures murales[modifier | modifier le code]

Le palais Florio à Palerme, où œuvra Jacques Camus en 1919.

Portfolios[modifier | modifier le code]

  • Dessins, planches au pochoir, Éditions A. Calavas, 1920.
  • Idées 1, douze planches au pochoir, Éditions A. Calavas, 1922.

Contributions bibliophiliques[modifier | modifier le code]

  • Denise Aubriot, À mi-voix, illustrations de Jacques Camus, Éditions de la Caravelle, 1936.
  • Auguste Bailly, La carcasse et le tord-cou, illustrations de Jacques Camus, tirage de 750 exemplaires, Paris, Éditions du Trèfle, 1947.
  • Honoré de Balzac, La Fille aux yeux d'or, eaux-fortes de Jacques Camus, tirage de 200 exemplaires, Paris, Éditions V. de Valence, 1947.
  • Emily Brontë (traduction de Henri Picard), Wuthering Heights, dix illustrations en hors-texte et bandeaux de Jacques Camus, Éditions du Panthéon, collection « Pastel », 1948.
  • Jules Barbey d'Aurevilly, L'Ensorcelée, lithographie de Jacques Camus, Éditions Les Cent Bibliophiles, 1952.

Expositions personnelles[modifier | modifier le code]

  • Jacques Camus. Dessins, gravures, Paris, galerie Colette Allendy, .
  • Exposition non datée : galerie Vibaud, Paris[5].

Expositions collectives[modifier | modifier le code]

Vente publique[modifier | modifier le code]

  • Néret-Minet et Coutau-Begarie, commissaires priseurs, Vente de l'atelier Jacques Camus, Paris, hôtel Drouot, [5].

Collections publiques[modifier | modifier le code]

Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Maggie Kate, Art Deco Designs. 16 arts stickers, Mineola New York, Dover Publications Inc., 2004.
  2. a b et c Dictionnaire Bénézit, tome 3, Gründ, 1999, p. 176.
  3. a et b André Hamon, « Jacques Camus (1893-1971) », L'Astronomie, vol. 86,‎ , p. 148 (lire en ligne).
  4. Relevé généalogique sur Filae.
  5. a et b « Atelier Jacques Camus », La Gazette de l'Hôtel Drouot, no 4, , p. 20.
  6. Patrick-F. Barrer, L'histoire du Salon d'automne de 1903 à nos jours, Éditions Arts et Images du Monde, 1992.
  7. Gabrielle Camille-Flammarion, « Les progrès de la Société Astronomique de France », Bulletin de la Société Astronomique de France, 1934.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacques-Henry Bornecque, Paysages extérieurs et monde intérieur dans l'œuvre de Barbey d'Aurevilly, Presses universitaires de Caen, 1968.
  • André Hamon, « Jacques Camus », dans L'Astronomie, vol. 86, 1972.
  • Patrick-F. Barrer, L'histoire du Salon d'automne de 1903 à nos jours, Éditions Arts et Images du Monde, 1992.
  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999.
  • Alain-René Hardy, Tissus Art déco en France, Éditions Langlaude, 2000 (présentation de l'ouvrage en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]