Issendolus — Wikipédia

Issendolus
Issendolus
Le bourg d'Issendolus sous le givre.
Blason de Issendolus
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Figeac
Intercommunalité Communauté de communes Grand-Figeac
Maire
Mandat
Éric Dubarry
2020-2026
Code postal 46500
Code commune 46132
Démographie
Gentilé Issendoliens
Population
municipale
516 hab. (2021 en augmentation de 0,78 % par rapport à 2015)
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 44′ 36″ nord, 1° 47′ 19″ est
Altitude 350 m
Min. 300 m
Max. 373 m
Superficie 18,91 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Gramat
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gramat
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Issendolus
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Issendolus
Liens
Site web www.issendolus.com

Issendolus (/isɛ̃doly/) est une commune française située dans l'est du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Ouysse, le Francés, le ruisseau du Morou et par deux autres cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable :

Issendolus est une commune rurale qui compte 516 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 402 habitants en 1806. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Gramat. Ses habitants sont appelés les Issendolusois ou Issendolusoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Issendolus se situe dans l'aire urbaine de Gramat au sud-est de Gramat, sur l'axe Brive-la-Gaillarde - Rodez (D840) au nord-est du Causse de Gramat.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes d’Issendolus[1]
Bio Albiac
Gramat Issendolus[1] Thémines
Reilhac Flaujac-Gare

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 1 891 hectares ; son altitude varie de 300 à 373 mètres[2].

Issendolus s'étend, pour neuf dixièmes de sa superficie, dans un paysage karstique composé de calcaires du Jurassique qui font partie du causse de Gramat. Sur une petite bande de terre au nord-est débute le Limargue d'aspect plus verdoyant[3].

Les couches géologiques présentent un pendage descendant du Nord-Est vers le Sud-Ouest au Nord-Est, Dans le Limargue, les ruisseaux suivent cette inclinaison et coulent sur les marnes imperméables du Toarcien jusqu'à la limite des couches de calcaires et de Dolomies. Les points hauts sur le Causse sont constitués de calcaires du Bathonien[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Deux petits ruisseaux naissent sur les terrains du Limargue et entrent sous terre lorsqu'ils atteignent le causse : celui de Lascombes se perd derrière le couvent et celui du Morou disparaît en période sèche sous le pont de la D 840. Lors des crues, ce dernier inonde sa grande vallée sèche sur plus d'un kilomètre pour finir au Creux de la Bargade. Cette vallée sèche, vallée fossile de l'Ouysse conflue avec celle de l'Alzou à Gramat.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 082 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lunegarde à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 828,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[10],[11].

La commune fait partie du parc naturel régional des Causses du Quercy, un espace protégé créé en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'étend sur 102 communes du département du Lot[12]. La cohérence du territoire du Parc s’est fondée sur l’unité géologique d’un même socle de massif karstique, entaillé de profondes vallées. Le périmètre repose sur une unité de paysages autour de la pierre et du bâti (souvent en pierre sèche), de l’empreinte des pelouses sèches et du pastoralisme et de l’omniprésence des patrimoines naturels et culturels[13],[14]. Ce parc a été classé Géoparc en mai 2017 sous la dénomination « géoparc des causses du Quercy », faisant dès lors partie du réseau mondial des Géoparcs, soutenu par l’UNESCO[15],[16].

La commune fait également partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[17],[18].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Issendolus est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[19],[I 1],[20].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gramat, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

L'habitat est très dispersé, il est composé d'un bourg et de 25 hameaux bâtis chacun autour d'une petite place et souvent d'un four à pain. Chaque hameau est relié à ses voisins par des chemins bordés de murets bâtis en pierre sèche.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Le village d'Issendolus est relié à Gramat et Figeac par la D840 qui traverse son territoire au lieu-dit l'Hôpital-Beaulieu.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Issendolus est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Ouysse et le Francés. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[23]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993 et 1999[24],[21].

Issendolus est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[25].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Issendolus.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des glissements de terrain[26]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 78,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 317 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 230 sont en aléa moyen ou fort, soit 73 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 1].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[21].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[29].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom Issendolus (en occitan Aissendolús) provient d'un terme gaulois obscur : Essanddoluz et Exandoluzh du Cartulaire d'Obazine latinisé en Exindigulus auquel a été ajouté le suffixe -ucium. Vers 1250, il fut institué un faux hagiotoponyme : Saint Dolus[30],[31].

La paroisse Saint-Julien appartenait à la communauté de Saint-Dolus et l'Hospital. En 1790, la municipalité portait ce dernier nom. Le nom Issendolus apparut dès 1793 d'après le "tableau des Municipalités en 1790" établi par René Prat[32].

Durant la période révolutionnaire (1794-1795), le nom Issendolus est utilisé ainsi que le nom Lhopital-Sen-Dolus[32].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Une occupation humaine ancienne d'Issendolus est attestée par la présence de nombreux dolmens :

  • Dolmen de la Baune dit aussi de la Pierre Levée (Pèira levada) : c'est un grand dolmen à vestibule surmonté d'une table de 11 tonnes creusée d'un bassin sur sa face supérieure ; le vestibule est caractérisé par une dalle plantée à droite de l'entrée.Logo monument historique Classé MH (1988) Notice no PA00095110 44° 44′ 29″ N, 1° 48′ 18″ E
  • Dolmens de Gabaudet : 2 dolmens Logo monument historique Classé MH (1934) Notice no PA00095109. Le dolmen no 1 est un dolmen à vestibule (dalles placées perpendiculairement à l'entrée bien visibles). Sa table mesure 4,1 mètres de long pour 3 mètres de large et 40 centimètres d'épaisseur, la dalle du fond atteint 1,75 mètre. 44° 42′ 53″ N, 1° 45′ 04″ E Le dolmen no 2 situé à 200 mètres environ du précédent est légèrement plus petit.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Un grand hôpital fut construit à Issendolus au XIIIe siècle par Gisbert Ier de Thémines et son épouse Aigline de Castelnau pour accueillir et soigner les pèlerins. Il fut donné en 1259 à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[37]. Une des religieuses célèbres fut sainte Fleur (fête le ). Le couvent est détruit en 1793.

Révolution française[modifier | modifier le code]

Avant 1793, le village d'Issendolus s'appelait Saint-Dolus, mais le Comité de salut public décida de supprimer les références religieuses dans les noms de communes. Après le , toutes les communes du Lot reprirent leurs anciens noms, sauf Issendolus.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

À partir de 1836, c'est la fin de l'essor agricole et le début du déclin démographique, accentué par la guerre de 1914

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Monument commémoratif du massacre de Gabaudet.

Lors de la seconde Guerre mondiale, la division Das Reich détruit le hameau de Gabaudet et massacre les résistants.

Le monument et la stèle de Gabaudet rappellent le drame du 8 juin 1944[38].

À la suite de la nouvelle du débarquement, plus de 200 personnes, dont une grande quantité de gendarmes qui refusent d'obéir aux ordres de Vichy, se rassemblent à la ferme de la famille Joutet située au lieu-dit isolé de Gabaudet[38].

À la recherche de résistants, les soldats de la division SS Das Reich se rendirent à Issendolus le 8 juin 1944 à 16 heures 30. Ils se ravitaillèrent à l'hôtel Gauthié et tuèrent de trois coups de fusil mitrailleur le beau-père de l'aubergiste : Antoine Gauthié un vieillard de 83 ans, qui cherchait des nids de poules le long d'un muret[39].

Sur dénonciation du gendarme Bonaventure de Gramat et guidés par un avion de reconnaissance, vers 19 heures, ils encerclèrent les granges de la ferme de Gabaudet, y mirent le feu et tirèrent sur ceux qui tentaient de sortir du brasier. Il fut dénombré 35 résistants et 4 civils tués ; 71 résistants et deux femmes (Philomène Joutet et Maria Lacan) sont capturés, placés debout et serrés sur un camion bâché tiré par un char[38].

En passant au hameau Donadieu, ils abattirent Jean-Baptiste Flanier qui voulait libérer les bêtes de sa grange que les Allemands allaient brûler. Le hameau fut totalement incendié[39].

La colonne passa la nuit dans la région de Saint-Céré, puis les prisonniers furent amenés le 9 juin à Tulle et furent rassemblés avec d'autres hommes raflés, 99 personnes furent pendues. Philomène Joutet est la centième, la corde lui fut passée autour du cou, mais les exécutions s'arrêtèrent alors. Elle revint à pied avec sa cousine, mais elle avait perdu Antonin, son fils qui avait été mitraillé la veille à bout portant par un soldat allemand, et sa fille Denise elle aussi massacrée. Certains prisonniers comme Marcel Lages furent déportés à Dachau[38].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Depuis 1942, seulement cinq maires se sont succédé :

Liste des maires successifs depuis 1942
Période Identité Étiquette Qualité
1942[Note 3] 1960 Marius Aubin    
1960 1977 Camille Brunet    
1977 1989 Jean-Claude Dellac    
1989 2020 Patrick Dellac   Retraité[40].
2020[41] En cours Éric Dubarry    

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Cette section est consacrée aux finances locales d'Issendolus de 2000 à 2020[Note 4].

Les comparaisons des ratios par habitant sont effectuées avec ceux des communes de 500 à 2000 hab appartenant à un groupement fiscalisé, c'est-à-dire à la même strate fiscale.

Budget général[modifier | modifier le code]

Pour l'exercice 2020, le compte administratif du budget municipal d'Issendolus s'établit à 223 760  en dépenses et 395 620  en recettes :

  • les dépenses se répartissent en 161 780  de charges de fonctionnement et 61 980  d'emplois d'investissement ;
  • les recettes proviennent des 276 720  de produits de fonctionnement et de 118 900  de ressources d'investissement.

Fonctionnement[modifier | modifier le code]

T1p - Section de fonctionnement d'Issendolus en 2020
Issendolus
(€/hab.)
Strate
(€/hab.)
Résultat comptable 214  155  Picto disque bleu : écart fort
Charges de personnels 129  275  Picto disque bleu : écart fort
Achats et charges ext. 69  188  Picto disque bleu : écart fort
charges financières 17  15  Picto cercle bleu : écart moyen
subventions versées 15  23  Picto disque bleu : écart fort
contingents 43  Picto disque bleu : écart fort
Impôts locaux 264  322  Picto cercle bleu : écart moyen
dotation globale de fonctionnement 223  148  Picto disque bleu : écart fort
Autres impôts 28  54  Picto disque bleu : écart fort
Écart par rapport à la moyenne de la strate :
Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

Pour Issendolus en 2020, la section de fonctionnement[Note 5] se répartit en 161 780  de charges (301  par habitant) pour 276 720  de produits (514  par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 114 940  (214  par habitant) :

  • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 6] pour une valeur de 69 000  (43 %), soit 129  par habitant, ratio inférieur de 53 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (275  par habitant). Pour la période allant de 2016 à 2020, ce ratio fluctue et présente un minimum de 109  par habitant en 2017 et un maximum de 137  par habitant en 2016. Viennent ensuite les groupes des achats et charges externes[Note 7] pour 23 %, des charges financières[Note 8] pour 6 %, des subventions versées[Note 9] pour 5 % et finalement celui des contingents[Note 10] pour 2 % ;
  • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 11] pour 142 000  (51 %), soit 264  par habitant, ratio inférieur de 18 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (322  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio augmente de façon continue de 237  à 263  par habitant. Viennent ensuite de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 12] pour 43 % et des autres impôts[Note 13] pour 6 %.

La dotation globale de fonctionnement est quasiment égale à celle versée en 2019.

G1b1 - Évolution des charges de personnel et externes pour Issendolus
Valeurs en millier d'euros (k€)
Issendolus, Valeur totale : Point bleu Charges de personnel Point rouge achats et charges externes
G1b2 - Évolution des charges financières et des subventions versées pour Issendolus
Valeurs en millier d'euros (k€)
Issendolus, Valeur totale : Point vert charges financières Point noir subventions versées

Fiscalité communale[modifier | modifier le code]

T2p - Fiscalité d'Issendolus en 2020
Issendolus
(%)
Strate
(%)
Taxe d'habitation 11,49 12,41 Picto disque blanc : écart nul
Taxe foncière sur le bâti 14,95 15,44 Picto disque blanc : écart nul
Taxe foncière sur le non bâti 156,29 43,64 Picto disque bleu : écart fort
Écart par rapport à la moyenne de la strate :
Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

Le tableau T2p compare les taux d'imposition locaux à ceux des autres communes de la même strate fiscale.

Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité d'Issendolus. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2019 :

Investissement[modifier | modifier le code]

T3p - Investissement d'Issendolus en 2020
Issendolus
(€/hab.)
Strate
(€/hab.)
Dépenses d'équipement 77  272  Picto disque bleu : écart fort
Remboursements d'emprunts 37  73  Picto disque bleu : écart fort
subventions reçues 91  88  Picto disque blanc : écart nul
fctva 67  42  Picto disque bleu : écart fort
Nouvelles dettes 53  Picto disque bleu : écart fort
Écart par rapport à la moyenne de la strate :
Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

Cette section détaille les investissements[Note 14] réalisés par la commune d'Issendolus.

Les emplois d'investissement en 2020 comprenaient par ordre d'importance :

  • des dépenses d'équipement[Note 15] pour une valeur totale de 41 000  (66 %), soit 77  par habitant, ratio inférieur de 72 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (272  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 50  par habitant en 2017 et un maximum de 413  par habitant en 2019 ;
  • des remboursements d'emprunts[Note 16] pour une valeur de 20 000  (32 %), soit 37  par habitant, ratio inférieur de 49 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (73  par habitant).

Les ressources en investissement d'Issendolus se répartissent principalement en :

  • subventions reçues pour une somme de 49 000  (41 %), soit 91  par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 21  par habitant en 2017 et un maximum de 173  par habitant en 2019 ;
  • fonds de Compensation pour la TVA pour une valeur de 36 000  (30 %), soit 67  par habitant, ratio supérieur de 60 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (42  par habitant).
Évolution de l'investissement de 2000 à 2020[modifier | modifier le code]
G3a - Évolution des emplois d'investissement pour Issendolus
Valeurs en millier d'euros (k€)
Issendolus, Valeur totale : Point bleu Dépenses d'équipement Point vert Remboursements d'emprunts
G3b - Évolution des ressources d'investissement pour Issendolus
Valeurs en millier d'euros (k€)
Issendolus, Valeur totale : Point rouge Nouvelles dettes Point bleu subventions reçues Point vert Fonds de compensation pour la TVA

Endettement[modifier | modifier le code]

T4p - Endettement et capacité d'autofinancement d'Issendolus en 2020
Issendolus
(€/hab.)
Strate
(€/hab.)
Encours de la dette 424  600  Picto cercle bleu : écart moyen
annuité de la dette 54  88  Picto disque bleu : écart fort
Capacité d'autofinancement 219  165  Picto disque bleu : écart fort
Écart par rapport à la moyenne de la strate :
Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

L'endettement d'Issendolus au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 17], l'annuité de la dette[Note 18] et sa capacité de désendettement[Note 19] :

  • l'encours de la dette pour un montant de 228 000 , soit 424  par habitant, ratio inférieur de 29 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (600  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio diminue de façon continue de 575  à 423  par habitant ;
  • l'annuité de la dette pour 29 000 , soit 54  par habitant, ratio inférieur de 39 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (88  par habitant). Sur la période 2016 - 2020, ce ratio fluctue et présente un minimum de 54  par habitant en 2020 et un maximum de 55  par habitant en 2017 ;
  • la capacité d'autofinancement (CAF) pour une somme de 118 000 , soit 219  par habitant, ratio supérieur de 33 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (165  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 126  par habitant en 2016 et un maximum de 218  par habitant en 2020. La capacité de désendettement est d'environ un an en 2020. Sur une période de 21 années, ce ratio présente un minimum en 2000 et un maximum très élevé, de plus de 50 années en 2009.

Les courbes G4a et G4b présentent l'historique des dettes d'Issendolus.

G4a - Capacité d'autofinancement et encours total de la dette d'Issendolus
Valeurs en euros
Issendolus, Par habitant : Point bleu CAF Point rouge Encours total de la dette
G4b - Nombre d'années pour rembourser la dette en fonction de la CAF d'Issendolus
Valeurs en années
Issendolus,  : Point bleu Ratio = Encours de la dette / CAF

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[43].

En 2021, la commune comptait 516 habitants[Note 20], en augmentation de 0,78 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0011 0061 4029991 0581 0529791 005967
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
990962920869844817786736708
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
665632608528529505506443394
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
346342334397365454520537518
2018 2021 - - - - - - -
519516-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Autres sources :

  • Journal L'ami des familles de Thémines et d'Issendolus juin- reproduit dans le bulletin no 9 d'Issendolus de 1994 ;
  • Bulletin no 2 d'Issendolus de 1987 - article du maire Jean-Claude Dellac.

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école primaire d'Issendolus était un établissement privé jusqu'aux environs de 1912-1913. Une grande bâtisse abrita l'école publique au lieu-dit Suquet jusqu'en 1920. Ensuite, l'école fut transférée au centre du bourg dans un bâtiment comportant deux classes. Un instituteur pour les garçons et une institutrice pour les filles assurèrent les cours jusqu'en 1945. Ensuite la séparation se fit en fonction de l'âge des élèves, mais avec un seul enseignant. 357 élèves furent scolarisés de 1927 à 1991[46].

L'effectif prévisionnel pour la rentrée de était de 6 élèves. La dernière institutrice, Madame Gestes, ayant fait valoir ses droits à la retraite, l'Académie de Toulouse ferma le poste. Les enfants furent scolarisés principalement à Gramat[47].

Les écoles maternelles et primaires et le collège les plus proches d'Issendolus sont situés à 8 km, au village voisin Gramat. Les lycées, avec internat possible, se trouvent à environ 35 km dans les villes de Saint-Céré et Figeac. Un système de transport scolaire gratuit par autocars, géré par le Conseil Régional d'Occitanie, permet aux élèves de s'y rendre quotidiennement[48].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Un terrain de football est ouvert aux sportifs. Il a été construit en 1986 pour un coût de 443 076,98 Francs[49].

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 227 ménages fiscaux[Note 21], regroupant 517 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 370 [I 4] (20 740  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 4,8 % 5,6 % 5,5 %
Département[I 7] 7,3 % 8,9 % 9,6 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 325 personnes, parmi lesquelles on compte 79,7 % d'actifs (74,2 % ayant un emploi et 5,5 % de chômeurs) et 20,3 % d'inactifs[Note 22],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Gramat, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 9]. Elle compte 50 emplois en 2018, contre 45 en 2013 et 36 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 245, soit un indicateur de concentration d'emploi de 20,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,4 %[I 10].

Sur ces 245 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 32 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 89,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 4,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

23 établissements[Note 23] sont implantés à Issendolus au [I 13]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,4 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 23 entreprises implantées à Issendolus), contre 13,9 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Le nombre d'exploitations agricoles est actuellement d'une dizaine. L'activité locale se réduit à une dizaine d'artisans, le reste de la population est employé dans la région dans le secteur des services.

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans les Causses », une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[50]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 24] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 3].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 34 46 31 20
SAU[Note 25] (ha) 1 117 1 062 1 133 875

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 34 lors du recensement agricole de 1988[Note 26] à 46 en 2000 puis à 31 en 2010[52] et enfin à 20 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 41 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[53],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1117 ha en 1988 à 875 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 33 à 44 ha[52].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Issendolus possède un riche patrimoine : plus de cent sites, 50 km de sentiers dont 5 circuits. Le sentier de grande randonnée 6 (GR6) traverse le lieu-dit l'Hôpital-Beaulieu et le centre du Bourg. L'accueil des randonneurs et vacanciers se développe sous la forme d'un camping, de plus de 20 gîtes et d'un centre équestre.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

  • Une bibliothèque municipale est ouverte le samedi matin.
  • Une salle des fêtes est accessible à la population.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Issendolus Blason
Écartelé : aux 1er et 4e de sable à la croix engrêlée alésée d'or, aux 2e et 3e d'azur à un lion couronné d'argent[57].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Marius Aubin, maire, est désigné par Vichy en 1942, puis élu par la suite.
  4. Cette section est réalisée à partir des données du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global du ministère de l'Économie et des Finances. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 4.0.1 : Yin Yang Tau a effectué la synthèse des tableaux du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global concernant Issendolus. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
  5. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intérêts des emprunts. Elle enregistre également les recettes fiscales, les dotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
  6. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés.
  7. Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matières et fournitures (eau, énergie...), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances...
  8. Les « charges financières » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
  9. Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.
  10. Les « contingents » représentent des participations obligatoires au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.
  11. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
  12. Les « dotations globales de fonctionnement » désignent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivités territoriales.
  13. Les « autres impôts » couvrent certains impôts et taxes autres que les impôts locaux.
  14. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
  15. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
  16. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
  17. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
  18. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
  19. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources d'Issendolus.
  20. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  21. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  22. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  23. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  24. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  25. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  26. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[51].
  • Cartes
  1. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

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  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
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  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
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  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Issendolus » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
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  47. Patrick Dellac, « Le mot du maire », Bulletin Annuel de la Municipalité et des Associations d'Issendolus, no 8,‎ , p. 1-2 ([PDF] https://docs.wixstatic.com/ugd/79d6a9_262434c9ba394f149e15a1c65af01649.pdf, consulté le ).
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