Incendie de l'hôtel de ville de Montréal — Wikipédia

Dans la nuit du 3 au 4 mars 1922
Les pompiers à l'œuvre
Vue arrière, le 5 mars 1922
Opérations de nettoyage et de reconstruction de l'hôtel de ville de Montréal

L'incendie de l'hôtel de ville de Montréal survient le et détruit presque complètement l'hôtel de ville de Montréal.

L'incendie[modifier | modifier le code]

En fin de soirée le , le gardien de nuit entend un bruit et réalise que de la fumée s'échappe des tuyaux du calorifère. Après quelques difficultés, il arrive à sonner la première alarme à 23h44[1]. Quand les pompiers entrent dans les lieux, ils constatent rapidement que le feu prend sa source au sous-sol et se propage à travers les murs. Dès minuit, la troisième alarme est sonnée. Les pompiers munis de grandes échelles pensent contenir le feu grâce à une vingtaine de pompes à vapeur. Mais le feu prend de l'ampleur et lorsque les flammes percent la toiture, il devient évident que l'hôtel de ville de Montréal est en péril. Vers 2h25, la toiture s’effondre ainsi que la tour et les deux étages supérieurs.

Une foule de près de 2 000 personnes assiste à la scène. Le chef Chevalier reçoit l'ordre du maire Médéric Martin d'évacuer les précieuses archives de la ville. Le maire Martin affirme que les pertes s'élèvent à 10 millions de dollars.

On reconstruit l'hôtel de ville à l'endroit où il se trouve encore de nos jours.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-François Courtemanche, Le feu sacré, Stromboli, Montréal, 2005

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-François Courtemanche, Le feu sacré, Montréal, strompoli, 2005, p. 151