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DeutschHenri Messerer — Wikipédia
| Directeur Conservatoire à rayonnement régional de Marseille | |
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| Titulaire Église Saint-Charles-Borromée | |
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| Naissance | |
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| Instrument | Orgue (en) |
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| Maître | Joseph Schiffmacher (d) |
Henri Messerer, né le à Marseille et mort dans la même ville le , est un organiste et compositeur français[1],[2].
Biographie[modifier | modifier le code]
Formé à Strasbourg et Marseille, Henri Messerer, après avoir été organiste notamment à l'ancienne église Saint-Martin (cathédrale provisoire de Marseille à l'époque), est nommé en 1873 organiste titulaire du Grand-Orgue Cavaillé-Coll de 1859 de l'église Saint-Charles intra-muros, poste qu'il conservera durant cinquante ans soit jusqu'à sa mort[3].
Il tenait également un magasin d’instruments de musique auquel il accola avec succès une petite salle de concerts. Henri Messerer fut durant de longues années professeur d'orgue et d'écriture au Conservatoire de Marseille, dont il fut nommé Directeur à plusieurs reprises (en 1883/1884 en tant que censeur, de 1889 à 1898 puis 1903/1904 à titre provisoire[4]).
Œuvre[modifier | modifier le code]
Œuvres pour orgue[modifier | modifier le code]
Henri Messerer a composé plusieurs pièces pour l'orgue[5] :
- Trois Pièces pour grand orgue (1. Andante religioso, 2. Cantabile, 3. Fantaisie sur deux cantiques de Noël).
- Alléluia.
- Trois Rapsodies provençales sur de vieux airs de Noël.
- Fantaisie pour orgue avec pédale, in Anthologie des Maîtres contemporains de l’orgue de l’abbé Joubert (Paris, Sénart, vol. 81914, pages 164-171).
- Offertoire ou Communion et Lamento, pour harmonium ou orgue sans pédale, in Anthologie des Maîtres contemporains de l’orgue (Paris, Sénart, vol. 2, pages 28-33).
- Transcription pour orgue de la Chaconne BWV 1004 de J.-S. Bach (publié aux éditions Delatour), jouée et enregistrée très régulièrement.
La structure et la registration de ces œuvres permet de déduire qu'elles ont été pensées à l'orgue Cavaillé-Coll de 1868 de l'église Saint-Joseph (qu'il jouait fréquemment) comportant trois claviers davantage qu'à son instrument de Saint-Charles, qui n'en possède que deux.
Autres œuvres[modifier | modifier le code]
Le compositeur a également écrit d'autres œuvres musicales et théoriques[3] :
- Lied pour hautbois et piano (publié aux éditions Delatour)
- Cantabile pour orchestre à cordes et orgue (publié aux éditions Delatour),
- Motets religieux, Messe en ré pour chœur mixte, Messe à trois voix d’hommes, Litanies de la T.-S. Vierge, Invocation.
- Accompagnements de noëls traditionnels (contributions au recueil de 1866 de 20 Noëls provençaux des plus connus à Marseille suivis de deux noëls français très estimés[6], avec accompagnement de clavier).
- Traité d’harmonie.
Postérité[modifier | modifier le code]
Proche du Lycée Thiers et du Conservatoire, la rue Henri Messerer à Marseille a été nommée en son honneur.
Son œuvre pour orgue a fait l'objet d'une étude exhaustive et d'un enregistrement à Saint-Charles en 1987 par Patrick Geel, organiste de l'église de Notre-Dame-du-Mont à Marseille.
Références[modifier | modifier le code]
- Jean-Robert Caïn et Robert Martin, L'orgue dans la Ville: Le Marseille des Organistes, Marseille, Editions Parenthèses, , p. 146
- « Henri Messerer (1838-1923) », Bibliothèque nationale de France (consulté le )
- Olivier Geoffroy, « Henri Messerer, organiste et compositeur marseillais », sur Musica et Memoria, (consulté le )
- « Présentation », sur Beaux-Arts de Marseille (consulté le )
- « Quelques partitions des œuvres pour orgue », sur IMSLP (consulté le )
- « 1er Recueil de 20 noëls provençaux suivis de 2 noëls français / Paroles et musique recueillies par l'Abbé P. C. ; Avec accomp. d'orgue ou piano par MM. L. Bignon, Bernar, G. Genoud, Mazoullier, H. Messerer, Mugnaini, Protti, Thurner, Tolbecque et Trotebas, organistes de Paroisses de Marseille », sur Occitanica.eu (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la musique :
