Henri Cabrol — Wikipédia

Henri Cabrol

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Fiche d'identité
Naissance (77 ans)
Bize-Minervois (France)
Taille 1,79 m (5 10)
Surnom Monsieur Finale, Riton, Le Joker
Poste Arrière, demi d'ouverture
Carrière en junior
PériodeÉquipe 
AS Béziers
Carrière en senior
PériodeÉquipeM (Pts)a
1967-1979
1980-1982
1983-1987
1987-1989
AS Béziers
Rugby Parme
US Murviel-lès-Béziers
AS Béziers
313 (1545)[1]
Carrière en équipe nationale
PériodeÉquipeM (Pts)b
?
?
?
1972-1974
France scolaire
France juniors
France A
France
4 (?)
1 (?)
3 (?)
4 (8)[2]
Carrière d'entraîneur
PériodeÉquipe 
1982-1983
1990-1992
US Cognac
US Oyonnax

a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.

Henri Cabrol (dit Monsieur Finale, ou Riton, ou Le Joker), né le à Bize-Minervois (Aude), est un joueur international français de rugby à XV, occupant le poste d'arrière puis surtout de demi d'ouverture à l'AS Béziers.

Biographie[modifier | modifier le code]

Son surnom lui vint des points capitaux -surtout de son extraordinaire pied gauche, capable d'une portée précise à 50 voire 60 mètres !- qu'il inscrivit si souvent pour son équipe (dont il fut le meilleur réalisateur), lors de l'ultime étape parisienne !

Il a passé douze saisons en équipe première à l'AS Béziers, pour un total de 194 matchs en Championnat de France, 119 matchs de Challenge Yves du Manoir et un total de 1545 points inscrits de 1967 à 1979[1].

Béziers atteint la finale du Championnat de France en 1971 où il affronte le RC Toulon, après avoir battu Agen en demi-finale. Les Biterrois l'emportent après prolongation, grâce notamment à deux pénalités d'Henri Cabrol, marquant les débuts du « Grand Béziers ». Cabrol remporte quant à lui son premier bouclier de Brennus[3],[4].

L'année suivante en 1972, dans une saison sans défaite[5], les Biterrois sont de retour en finale du championnat et font cette fois face à Brive. Cabrol inscrit l'intégralité des points de son équipe et Béziers s'impose 9 à 0, devenant champion de France pour la seconde année consécutive[6],[7].

En 1974, Béziers atteint la finale du championnat de France et affronte le RC Narbonne au Parc des Princes. Henri Cabrol est titularisé à l'ouverture. Dans un match serré, les Narbonnais prennent l'avantage grâce à un essai de François Sangalli. Puis, en fin de rencontre, les Héraultais repassent devant grâce à un drop de Cabrol qui offre la victoire et le Bouclier de Brennus aux siens, privant Walter Spanghero d'un titre de champion de France qu'il n'obtiendra jamais[8],[9].

Par la suite il joue avec l'équipe italienne du Rugby Parme de 1980 à 1981, et entraîna l'US Cognac en 1982[1]. Il rejoue ensuite quatre saisons en division d'honneur avec l'US Murviel-lès-Béziers aux côtés d'Olivier Saïsset et d'Élie Vaquerin de 1983 à 1986, puis encore 2 saisons avec l'équipe B de l'ASB, en 1987 et 1988.

De 1972 à 1974, il obtient quatre capes en équipe de France au cours desquelles il inscrit huit points[2].

Il a été interviewé par Henry Mouysset pour la rédaction d'un ouvrage relatant la vie de son club de toujours: On m'appelait Monsieur Finale, éd. Les Presses du Languedoc, publié en 2004 et préfacé par Raoul Barrière.

Son père (dit Ciseaux) a été champion de France juniors pour l'ASB en 1936.

Il reçoit la médaille d'or de la ville de Béziers en 1974.

Il tient un commerce (buraliste, puis restaurateur).

Palmarès[modifier | modifier le code]

En club[modifier | modifier le code]

En équipe nationale[modifier | modifier le code]

Distinctions personnelles[modifier | modifier le code]

  • Meilleur réalisateur cumulé en finales du Championnat de France en 1976 (36 pts), 1977 (44 pts) et 1978 (51 pts).
  • Meilleur réalisateur du Championnat de France en 1970, 1971, 1972 (record: 204 pts), 1976, 1978.
  • Meilleur buteur du Championnat de France en 1970, 1971 (155 pts), 1972, 1973, 1976, 1978.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Henri Mouysset, « Henri Cabrol », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 536-537 (ISBN 978-2846211901)

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Henri Cabrol », sur finalesrugby.fr (consulté le )
  2. a et b « Henri Cabrol », sur ESPNscrum (consulté le )
  3. Jean-Luc Gonzalez, « La vérité sur l'affaire Herrero (1/6) : un homme à abattre » Accès libre, sur rugbyrama.fr, (consulté le )
  4. Maxime Rouquié, « Le Grand Béziers remporte le championnat de France en 1971 », sur Le Rugbynistère, (consulté le )
  5. Jérôme Prévôt, « Béziers ou la grande histoire d'une armada invincible » Accès libre, sur rugbyrama.fr, (consulté le )
  6. Richard Escot, « Un jour - une finale : 1972, Béziers décroche un titre charnière », sur L'Équipe, (consulté le )
  7. Jean Lacouture, « Béziers vainqueur de Brive, en finale du championnat de France », lemonde.fr,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le )
  8. Clément Mazella, « C'était le 12 mai 1974. Béziers battait Narbonne en finale sur un drop à l'ultime minute », sur actu.fr, (consulté le )
  9. « Béziers 16-14 Narbonne », sur finalesrugby.fr, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]