Hatem Ben Salem — Wikipédia

Hatem Ben Salem
Illustration.
Portrait de Hatem Ben Salem
Fonctions
Ministre tunisien de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique
(intérim)

(2 mois et 13 jours)
Président Kaïs Saïed
Chef du gouvernement Youssef Chahed
Gouvernement Chahed
Prédécesseur Slim Khalbous
Successeur Slim Choura
Ministre tunisien de l'Éducation

(2 ans, 5 mois et 15 jours)
Président Béji Caïd Essebsi
Mohamed Ennaceur (intérim)
Kaïs Saïed
Chef du gouvernement Youssef Chahed
Gouvernement Chahed
Prédécesseur Slim Khalbous (intérim)
Néji Jalloul
Successeur Mohamed Hamdi

(2 ans, 4 mois et 16 jours)
Président Zine el-Abidine Ben Ali
Premier ministre Mohamed Ghannouchi
Gouvernement Ghannouchi
Prédécesseur Sadok Korbi
Successeur Taïeb Baccouche
Directeur général de l'Institut tunisien des études stratégiques

(2 ans et 2 mois)
Prédécesseur Tarek Kahlaoui
Successeur Néji Jalloul
Biographie
Date de naissance (68 ans)
Lieu de naissance Tunis, Tunisie
Nationalité tunisienne
Parti politique Rassemblement constitutionnel démocratique puis Nidaa Tounes

Hatem Ben Salem (arabe : حاتم بن سالم), né le à Tunis[1], est un diplomate et homme politique tunisien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

Docteur d'État en droit public de l'UFR droit-économie-gestion de l'université Paris-Sud sous la direction de Charles Zorgbibe (1984)[2], il est agrégé en droit public de la faculté de droit et des sciences politiques et économiques de Tunis[3].

Carrière diplomatique et politique[modifier | modifier le code]

De 1996 à 2000, Ben Salem est ambassadeur de la Tunisie, successivement au Sénégal, en Guinée, en Gambie, au Cap-Vert et en Turquie[3]. Puis, de 2000 à 2002, il est ambassadeur représentant permanent de la Tunisie auprès de l'Organisation des Nations unies à Genève[3]. Le , il est nommé coordinateur général des droits de l'homme au ministère de la Justice et des Droits de l'homme[1]. Le , il devient secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires étrangères chargé des affaires maghrébines et africaines[1]. Le , il est désigné secrétaire d'État auprès du même ministre, chargé cette fois des Affaires européennes[1], avant de devenir le ministre de l'Éducation et de la Formation[4], poste qu'il occupe jusqu'à la chute du président Zine el-Abidine Ben Ali le .

Le , Hatem Ben Salem est nommé directeur de l'Institut tunisien des études stratégiques[4]. Le , il reprend la tête du ministère de l'Éducation nationale[5]. Il rejoint par la suite le parti présidentiel, Nidaa Tounes[6].

Il a par ailleurs été membre de l'International Institute for Strategic Studies[4], du Comité supérieur des droits de l'homme et des libertés fondamentales et du comité central du Rassemblement constitutionnel démocratique[1]. Il a également été vice-président de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples[1].

Il a aussi donné des conférences aux universités de Lund et de Graz, mais aussi à l'Institut international des droits de l'homme[4].

Il est l'auteur d'études et d'articles publiés dans des revues tunisiennes, africaines et internationales sur les relations internationales, plus particulièrement sur les études stratégiques et les expériences de développement en mer Méditerranée, en Afrique et dans le monde arabe[4].

Le , à la suite de la démission de Slim Khalbous, il est nommé ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique par intérim[7],[8].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il est marié et père de trois enfants[4].

Publications[modifier | modifier le code]

  • La Ligue des États arabes, organisation régionale à vocation internationale, Lille, Atelier national de reproduction des thèses,

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g « M. Hatem Ben Salem » [PDF], sur media.education.gouv.fr (consulté le ), p. 16.
  2. SUDOC 041193784.
  3. a b et c « M. Hatem Ben Salem », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
  4. a b c d e f et g « Biographie de Hatem Ben Salem, nouveau ministre de l'Éducation », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  5. Frida Dahmani, « Tunisie : la composition du gouvernement « Chahed 2 » dévoilée », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
  6. « Voici les ministres qui ont rejoint Nidaa Tounes », sur espacemanager.com, (consulté le ).
  7. « Hatem Ben Salem prend les rênes du ministère de l'Enseignement supérieur », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  8. Nadia Dejoui, « Hatem Ben Salem, désigné ministre de l'Enseignement supérieur par intérim », sur leconomistemaghrebin.com, (consulté le ).
  9. « Décrets et arrêtés », Journal officiel de la République tunisienne, no 15,‎ , p. 741 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  10. « Ordre du 7-Novembre », Journal officiel de la République tunisienne, no 92,‎ , p. 3493 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]