HPD (série de mines) — Wikipédia

HPD-1, HPD-2 et HPD-3
Image illustrative de l'article HPD (série de mines)
Une HDP 2
Présentation
Pays d'origine Drapeau de la France France
Type Mine antichar
Utilisateur(s) Drapeau de la France France
Drapeau de la Suisse Suisse: Mine antichar 88
Drapeau de l'Ukraine Ukraine
Concepteur Thomson-CSF et Daimler-Chrysler Aerospace
Fabricant TDA Armements
Date de création 1988
Poids et dimensions
Masse HPD-1 : 6,1 kg
HPD-2[1] et HPD3-3 : 7,2 kg [2]
Diamètre 28 cm
Caractéristiques techniques
Explosif Hexolite
Quantité d'explosif 3,8 kg

La HPD-1, HPD-2 et HPD-3, pour Haut Pouvoir de Destruction est une famille de mine antichar en forme de sabot[3] fabriquée en France

Historique[modifier | modifier le code]

Elle est conçue par Thomson-CSF et Daimler-Chrysler Aerospace dans les années 1980 et entre en service dans l’armée française en 1989. Pour la production de munitions dont ces mines, ils ont organisé la coentreprise TDA Armements en fin 1994, depuis 2018 un établissement de Thales. L'usine pour les mines étant à La Ferté-Saint-Aubin[4].

Elle est utilisée notamment pendant l'invasion russe de l'Ukraine en 2022[5].

Description[modifier | modifier le code]

Son corps est peu métallique, ce qui est un atout dans le cas de détection par détecteur de métal. Elle perfore 70 mm d'acier; Elle est capable de transpercer le plancher d'un char d'assaut et de cisailler ses chenilles, quelle que soit leur largeur. Sa mise à feu électromagnétique ne nécessite pas de contact direct mais se produit par le passage sur la mine d'une masse métallique importante, comme celle d'un véhicule. Cette mine doit être enterrée.

La mine antichar 88, la version construite en Suisse, est engagée selon une période active réglable de plusieurs mois, au terme desquels un marqueur d'autoneutralisation sous la forme d'une tige surgit du sol; la mine est alors désactivée et elle peut alors être retirée du sol sans danger et réutilisée. Son poids total est de 6,1 kg pour la HPD-1/Mine antichar 88 dont 3,0 kg d'explosif[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]